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La clientèle des banques étrangères en Algérie sereine
Répercussions de la crise financière sur les citoyens algériens
Publié dans La Tribune le 14 - 10 - 2008

Plutôt que de paniquer ou de se ruer sur les caisses pour retirer leur argent, les clients des banques étrangères domiciliées en Algérie en profitent pour traiter leurs affaires à l'étranger. Bien évidemment, la majeure partie des clients se disent sereins et n'ont pas l'intention de fermer leurs comptes, et rares sont ceux qui affichent une certaine peur et se déplacent pour se renseigner.
Pour être au fait du comportement de cette clientèle par rapport à la crise financière dans le monde, nous sommes allés à sa rencontre. Au niveau des différentes agences que nous sommes allés voir, que ce soit celles de BNP Paribas, de la Société générale, de la Fransabank ou d'Arab Bank, la tendance générale est à la sérénité à quelques exceptions près. les citoyens se disent pour la majorité tranquilles et ne paniquent pas pour autant à cause de cette crise mondiale.
Dans une des agences de BNP Paribas, l'une des conseillères nous apprend que «pour le moment nos clients sont rassurés et n'effectuent pas de retraits». Bien au contraire, ajoute-t-elle, «nous enregistrons encore des dépôts». En insistant sur le fait que le portefeuille de cette agence n'a pas bougé, notre interlocutrice dira que «mis à part un seul client qui s'est adressé à moi pour le renseigner, le reste de la clientèle ne s'est pas manifestée et c'est là pour moi un signe de tranquillité». Et d'ailleurs, déclare-t-elle encore, «si réellement les clients avaient ressenti cet impact négatif de la crise, ils auraient appelé ou fait le déplacement pour se renseigner. Moi-même, je n'ai pas contacté la clientèle». Au niveau de cette agence justement, il régnait un calme plat. Il était 11h30 lorsque nous sommes arrivés et, mis à part un client au guichet, aucun autre citoyen ne s'est manifesté, et les employés étaient chacun à son poste en train de traiter normalement les affaires courantes de l'agence. Ce même cas de figure s'est reproduit au niveau des autres agences de cette banque et les clients rencontrés disent ne pas s'inquiéter pour autant. Un opérateur économique rencontré à l'agence de Hydra nous dira qu'il ne se sent pas concerné par cette crise. «Du moment que nous avons établi des contrats avec cette banque, je pense qu'il y aura des remboursements après en cas de problème comme c'était le cas à Khalifa», explique notre interlocuteur. Et d'ajouter qu'il préfère laisser ses fonds dans cette agence, et que «la banque d'Algérie est aux aguets».
Il en est de même pour la Société générale, les citoyens se disent tranquilles, mis à part un seul qui nous déclare qu'il est venu retirer ses bons de caisse. «Je ne vous le cache pas, j'ai peur et c'est pour ça que je suis ici. Je préfère acheter de la marchandise plutôt que de les avoir en bons de caisse». Ce commerçant de son état lance que «la crise n'est pas apparente en Algérie car la majorité du commerce se pratique au noir». Saïd regrette le manque d'informations en Algérie concernant cette crise. «Il y a un déficit flagrant en communication et nous ne connaissons pas réellement les tenants et les aboutissants de cette crise.» Un autre client de cette banque nous signale que «l'Algérie est à l'abri car les banques ne font pas de grandes transactions. Cette crise se passe là où il y a de grands marchés financiers et boursiers». Une autre cliente rencontrée devant le distributeur automatique de l'agence de la Société générale près de Ben Aknoun avoue qu'elle n'est même pas au courant de la situation. Cependant, elle s'est plus ou moins affolée, nous déclarant qu' «elle allait procéder au retrait de ses 2,6 millions de dinars de cette banque», ajoutant qu'elle ne voudrait pas revivre le même cauchemar que celui de Khalifa où elle a perdu 200 000 DA suite à son effondrement.
L'un des cadres de la Société générale a accepté de nous parler mais sous le couvert de l'anonymat. Il explique que «le fait que les institutions financières algériennes ne se sont pas impliquées dans les transactions boursières à l'international nous met à l'abri de cette crise». La seule chose qui peut nous gêner, poursuit-il, «c'est notre dépendance au commerce international avec tout ce que cela peut avoir comme répercussions sur les taux de change». Sur la banque qui l'emploie, il dit qu'«elle ne représente que peu de choses en termes de volume», nous informant que cette banque «a même dégagé des profits». Il pense que «les mesures récemment prises par les gouvernements respectifs de ces Groupes rassurent quant à leur devenir».
A la Fransabank (banque libanaise), une dame d'un certain âge déjà rencontrée au niveau de la Société générale nous informe que cette crise lui profite car elle est en train de traiter ses affaires avec les étrangers avec plus de facilité suite au recul du taux de l'euro. En tout cas, mis à part quelques appréhensions chez certains citoyens, d'autres semblent calmes. Ce comportement restera-t-il en l'état ? Les jours à venir nous le démontreront.
B. A.


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