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Le chômage persiste en dépit des mesures prises par l'Etat
Alors que la plupart des jeunes sont diplômés
Publié dans La Tribune le 18 - 01 - 2012

De notre correspondante à Tlemcen
Amira Bensabeur

Dans toutes les régions industrialisées, on constate un développement remarquable des entreprises sociales (Ansej - privées - public…). De nombreux observateurs ont démontré que ces entreprises ont créé un nombre important d'emplois temporaires et permanents. Selon les statistiques, et dans le cadre de l'Ansej, il a été créé des centaines de petites et moyennes entreprises qui ont ciblé différents secteurs entre autres le bâtiment, l'artisanat, le tourisme etc., ce qui a permis de générer des centaines de postes d'emploi. L'Ansej prévoit d'accroître au cours de cette année le nombre de micro-entreprises pour atteindre l'objectif tracé, puisque a titre de rappel, l'Ansej de Tlemcen a contribué, en fin 2011, à la création d'environ 3500 micro-entreprises au profit de jeunes chômeurs, un coût global estimé a des milliards de dinars générant plus de 7000 postes d'emploi permanents. De son côté, l'entreprise Denouni lance souvent des avis de recrutement. Un avis destiné exclusivement aux diplômés universitaires. Ces derniers font des formations à l'étranger, notamment les ingénieurs. Cette entreprise cible toutes les universités algériennes.Or, certaines entreprises manquent cruellement de main-d'œuvre, selon certains gérants, et cela est dû au manque de compétences réelles du fait de leur manque d'expérience, alors que les entreprises nécessitent une main-d'œuvre qualifiée. Ce qui entrave davantage les travaux selon les chefs d'entreprises. En réalité, à Tlemcen, peu d'entreprises ont augmenté leur effectif salarié. Ce sont le plus souvent celles qui, dès le départ, affichaient l'ambition de développer leur projet et d'embaucher. C'est-à-dire achever les travaux à temps pour en relancer d'autres surtout que Tlemcen a bénéficié de nombreux projets que ce soit ceux inscrits dans le cadre de «Tlemcen, capitale de la culture islamique» ou les projets inscrits dans le cadre du quinquennat 2010-2014. Par ailleurs, certaines entreprises localisées dans la zone industrielle de Tlemcen emploient des ouvriers sans les déclarés à la CNAS. Au niveau de la majorité des entreprises, le travail non déclaré touche bon nombre de personnes et constitue par conséquent l'une des questions d'intérêt commun en matière d'emploi. Selon certains, le principal attrait de l'économie informelle est de nature économique, car ce type d'activité permet aux employeurs, aux salariés et aux travailleurs indépendants d'augmenter leurs revenus ou de réduire leur coût en échappant à l'impôt et aux cotisations sociales. Seule, comme tient à le souligner bon nombre d'ouvriers, une stratégie globale ciblée permet de lutter efficacement contre le travail non déclaré. Face, cependant, au travailleur non déclaré et qui est beaucoup plus exposé aux risques professionnels qu'un salarié, une opération de contrôle rigoureux est efficace pour dévoiler cette exploitation, devant le phénomène du chômage, où il est dans l'intérêt de l'ouvrier d'accepter toutes les conditions dictées. Ce qui reste essentiel, pour l'instant, à travers la wilaya, c'est d'encourager la politique de l'emploi, tout en mettant l'accent sur les dispositifs mis en place et qui s'articulent autour de trois lignes principales, à savoir améliorer les capacités d'insertion par des stages de formation, favoriser l'embauche outre la création d'emplois d'intérêt général et d'insertion. A vrai dire à Tlemcen, les jeunes, notamment ceux mariés, acceptent n'importe quel emploi. Sans assurance chômage, les plus démunis sont obligés d'accepter des emplois informels : mal rémunérés et sans protection sociale. C'est le cas de beaucoup, le plus souvent les pères de famille. La plupart d'entre eux souffrent d'une absence de protection sociale et occupent des postes improductifs à bas salaire. La plupart des travailleurs de l'économie informelle sont confrontés à de plus grands risques et disposent de possibilités moindres que ceux activant dans le secteur formel», déclare-t-on tout en précisant que ces travailleurs sont exposés à des risques, notamment les
accidents de travail, alors qu'ils ne sont pas assurés.

Ils sont nombreux à travailler sans prise en charge sociale
En effet à travers le territoire de Tlemcen, des centaines d'ouvriers si ce n'est plus perçoivent un salaire en deçà de leur espérance, chose qui rend difficile leur quotidien. A l'instar d'autres villes du pays , le travail non déclaré touche bon nombre de personnes et constitue, par conséquent, l'une des questions d'intérêt commun en matière d'emploi. Cela explique qu'à Tlemcen, l'activité informelle a pris des proportions alarmantes. Nul ne peut imaginer l'ampleur de cette économie qui génère des milliers d'emplois. Cette dernière recouvre une multitude d'activités illégales à degrés divers. Par ailleurs, beaucoup n'arrivent pas à avoir un job. Des diplômés de l'université, des instituts et des CFPA se retrouvent à la rue après la fin du cycle de formation. Laissée-pour-compte, désemparée et sans perspectives d'avenir, une bonne partie de la jeunesse est fragilisée par le désespoir et par le fait de sentir déjà son avenir derrière elle dans une ville réputée être celle de l'art et de l'histoire. Il s'agit, en fait, d'une précarité qui perdure. Chaque jour, les bureaux de d'emploi enregistrent une grande affluence de jeunes et moins jeunes qui espèrent une journée meilleure, et ce n'est souvent pas le cas, la situation étant pratiquement toujours pareille. On pourrait presque dire que la jeunesse risque de mourir de vieillesse. Le ras-le-bol, la haine de soi et l'absence de soutien et de prise en charge par les pouvoirs publics et par le mouvement associatif, conjugués au désert culturel criant, sont des facteurs exogènes et endogènes qui condamnent les jeunes à sombrer dans la précarité et la souffrance sociale. A quand des solutions fiables ?


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