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Commerce et travail informels pour boucler les fins de mois
Alternatives au chômage et supplément à l'insuffisance du revenu
Publié dans La Tribune le 10 - 03 - 2010


Photo : S. Zoheïr
De notre correspondante à Tlemcen
Amira Bensabeur
Sans assurance chômage, les plus démunis sont obligés de se rabattre sur des emplois informels, mal rémunérés et sans protection sociale. C'est le cas de nombreuses personnes, le plus souvent des pères de famille. La plupart d'entre eux occupent des postes improductifs à bas revenus. «Beaucoup de travailleurs de l'économie informelle sont confrontés à de plus grands risques et disposent de possibilités moindres que leurs homologues du secteur formel», déclare-t-on, tout en précisant que ces travailleurs sont exposés à des risques, notamment les accidents du travail, alors sans assurance.Ils travaillent dans des cafés, des usines, des ateliers privés, souvent exposés au danger, tout comme ce fut le cas des cinq femmes qui ont été calcinées l'année derrière à Tlemcen lors d'un incendie qui s'est déclaré dans une unité de production textile.Dans notre wilaya, une question revient souvent, celle de savoir si le secteur non structuré est voué à se structurer à terme, ou s'il constitue une amorce de développement. Bon nombre d'observateurs indiquent que peu d'activités informelles ont les moyens techniques et financiers de se formaliser même si, en l'occurrence, elles ne disparaissent pas pour autant avec le développement. En revanche, le secteur informel apparaît comme un véritable moyen d'apprentissage de la création d'entreprise pour les populations, un vivier d'emplois face au chômage, notamment des jeunes et une source de revenus fiscaux, nécessitant une attention de la part des pouvoirs publics, laquelle, estiment les spécialistes étant de mettre fin à l'informalité grâce à un ensemble volontariste, cohérent et complet de politiques est cruciale pour réaliser l'objectif du travail décent, que ce soit à Tlemcen ou ailleurs.En effet, à travers le territoire de la wilaya, des centaines d'ouvriers, si ce n'est plus, perçoivent un salaire en deçà des espérances, chose qui rend difficile leur quotidien. A l'instar d'autres villes du pays, le travail non déclaré touche bon nombre de personnes et constitue par conséquent l'une des questions d'intérêt commun en matière d'emploi. Selon certains, le principal attrait de l'économie informelle est de nature économique car ce type d'activité permet aux employeurs, aux salariés et aux travailleurs indépendants d'augmenter leurs revenus ou de réduire leurs coûts en échappant à l'impôt et aux cotisations sociales. Cela explique que le travail non déclaré peut avoir un impact considérable sur les finances publiques du fait des pertes qu'il implique en termes de recettes fiscales et de cotisations sociales. Face cependant aux travailleurs non déclarés, beaucoup plus exposés aux risques professionnels qu'un salarié, une opération de contrôle demeure efficace pour dévoiler cette pratique.Cela explique qu'à Tlemcen l'activité informelle a pris des proportions alarmantes. Nul ne peut imaginer l'ampleur de cette économie qui génère des milliers d'emplois. Cette dernière recouvre un grand nombre d'activités illégales à divers degrés. A travers certains sites au niveau du chef-lieu de wilaya, à l'instar de ceux qui existent d'ailleurs sur le territoire algérien, on constate que l'activité procure des gains faciles mais l'ampleur des conséquences est importante sur la société. L'évasion fiscale, d'une part, le travail au noir, d'autre part, pénalisent grandement ceux qui respectent les lois, et les entreprises ont à faire face à une concurrence déloyale préjudiciable à l'emploi, de la part de ceux qui ne respectent pas les obligations générales fiscales et sociales. Caractérisé par une multitude de vendeurs à la sauvette qui présentent toute une gamme de marchandises, on constate un monde d'une très grande anarchie, d'où la prolifération de toutes sortes d'agressions, vols, délits … Alors qu'en face, des commerçants activant dans la légalité, sont menacés de faillite. Les spécialistes s'interrogent et ne trouvent pas de moyens de lutte contre ce commerce informel, ses causes, le nombre de personnes concernées, ses conséquences et, surtout, quelles solutions devraient être prises. En ce qui concerne les petits métiers clandestins, très répandus dans la région, le travail au noir n'est, avant tout, qu'un simple moyen de survie, à savoir les petits travaux de réparation, de gardiennage, etc. A vrai dire, ce secteur concerne le monde entier, n'épargne aucune économie et touche aussi bien les pays industrialisés que les pays en développement. De plus, il s'agit d'un secteur énorme, actuellement en pleine croissance. Ce phénomène touche un nombre important de personnes de la wilaya de Tlemcen, dont des enfants en bas âge.Le secteur informel est un phénomène répandu qui prend une grande ampleur, à telle enseigne qu'il occupe une part non négligeable au sein de l'économie nationale et constitue un pourvoyeur d'emplois.En effet, faute d'initiatives et d'actions par les concernés, il est à noter que la majorité de chômeurs, dont le nombre est sans cesse croissant, trouvent, dans leurs propres initiatives et leur ingéniosité, des moyens de survie. De nombreuses activités marchandes, génératrices de revenus et échappant partiellement à l'esprit des lois et règlements officiels, leur servent de support économique et accueillent une population de plus en plus hétérogène composée notamment des nouveaux diplômés en quête d'un premier emploi.


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