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Karim Djoudi défend les choix économiques du gouvernement
Dans une conférence-débat à l'Académie diplomatique internationale
Publié dans La Tribune le 14 - 02 - 2012


Photo : Riad
Par Rafik Elias
L'évolution récente de l'économie algérienne et les politiques suivies visent à inscrire le pays dans un développement économique et social durable, explique le ministre des Finances, Karim Djoudi, lors d'une conférence-débat animée à l'Académie diplomatique internationale (ADI). L'invité de l'ADI a rappelé que durant la période s'étalant du milieu de la décennie 80 au milieu de la décennie 90, les principaux indicateurs de l'économie, notamment ceux relatifs aux équilibres internes et externes, affichaient une tendance «prononcée à la dégradation». Cette dégradation s'est enclenchée dès 1986, année d'un sérieux retournement de la conjoncture du marché pétrolier mondial, a-t-il dit, relevant notamment que le prix du baril de pétrole brut était passé de 33 dollars, en moyenne sur la période 1980-1985, à moins de 15 dollars en 1986. Cette période a été également caractérisée par la baisse de près de 40% des revenus extérieurs, générés quasi exclusivement par les exportations d'hydrocarbures, la dégradation du solde du compte courant extérieur, passant d'un excédent d'un milliard de dollars en 1985, à un déficit de 2,2 milliards de dollars en 1986, tandis que l'encours de la dette extérieure s'est aggravé pour se positionner à plus de 30% du PIB de cet exercice et le service de la dette absorbait, déjà, 60% du revenu des exportations. La dégradation des principaux indicateurs de l'économie s'est poursuivie jusqu'en 1993, année d'essoufflement des équilibres et de rupture extrême de la position extérieure du pays, avec un stock de dette extérieure de 26 milliards de dollars, dont le service absorbait 82% des revenus des exportations de 1993, a-t-il ajouté. Pour le premier argentier du pays, cette situation rendait «problématique» le fonctionnement de l'économie dans son ensemble avec un impact direct sur la population. L'aggravation de la dette extérieure, symptôme et conséquence de cette crise, a été aussi le fait du recours à des financements extérieurs de court terme pour couvrir des importations de biens courants, a-t-il expliqué, soutenant que la configuration de cette dette, en termes de coût et de maturité, a rendu le recours à son rééchelonnement incontournable pour desserrer la contrainte financière extérieure. Selon le ministre, le rééchelonnement de la dette extérieure a effectivement desserré la contrainte financière extérieure et sur la période 1994-1999 le retour graduel au rétablissement des équilibres interne et externe a été «perceptible».
Il a cité, dans ce cadre, le passage du secteur réel de l'économie d'une phase de quasi récession à une phase de reprise modeste de la croissance, la contraction des déficits budgétaires, la décélération de l'indice des prix à la consommation et les taux d'intérêt réels qui sont devenus positifs. Cette politique, a-t-il estimé, a permis la baisse du service de la dette aux alentours de 30% par rapport aux recettes d'exportation. Le ministre a expliqué que les politiques économiques engagées par l'Algérie se traduisent aussi par une variation de l'indice général des prix à la consommation se situant entre 3,5% et 4,5%, une épargne importante et croissante des agents économiques privés, des taux d'intérêt stables, la reconstitution des réserves officielles de change qui couvrent, aujourd'hui, a-t-il dit, plus de trois années d'importation de biens et de services et un taux de chômage, en tendance dégressive, se positionnant à 10%, après avoir atteint un pic de 30% en 1999, précisant que la tranche d'âge inférieure à 25 ans, affiche un taux de 21%.


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