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Les infrastructures culturelles tournent au ralenti
L'exploitation minimaliste se limite à l'activité conjoncturelle
Publié dans La Tribune le 29 - 05 - 2008

Les villes algériennes les moins dotées ont des infrastructures culturelles, ne serait-ce que celles héritées du colonisateur qui a construit, pour le bien-être des colons évidemment, des cinémas et/ou des salles des fêtes même dans les villages. A l'exception de quelques structures construites après l'indépendance et qui se comptent sur les doigts d'une main, de l'opéra d'Alger à celui d'Oran, en passant par tous les théâtres et les salles de cinéma existant sur le territoire national, la quasi-totalité de ces scènes culturelles nous sont tombées entre les mains toutes prêtes à être exploitées et rentabilisées. Elles le seront pendant de longues années. Mais elles ne le sont plus aujourd'hui, pas toutes du moins.
Pour ne citer que l'exemple des salles de cinéma, qui est le plus disant, l'Algérie comptait au lendemain de l'indépendance quelque 450 salles de cinéma, plus que nos voisins marocains et tunisiens réunis. Qu'en reste-t-il ? A peine une dizaine encore opérationnelle. La plus grande partie a disparu.
Les unes ont baissé rideau, d'autres sont en ruine et certaines, comble de l'inculture, ont carrément tourné le dos à leur vocation et se sont transformées en lieux de débauche où on projette des films X.
Seules quelques salles sont restées fidèles au 7ème art et au 35 mm.
Mais leur situation est des plus lamentables. Leurs gérants arrivent à peine à couvrir les frais et charges fixes induits par leur exploitation qui est loin d'être optimale. Aussi doivent-ils recourir au système D pour tout ce qui concerne l'entretien. Quant à la rénovation ou à la modernisation des équipements, ils n'y pensent même pas tant ça relève du domaine… de la fiction. Les théâtres ne sont pas beaucoup mieux lotis. Le théâtre pour enfant, à Riadh El Feth, détourné pour être transformé en cabaret de très basse classe est là pour nous dire l'extrême auquel est parvenue la dépréciation de la culture. Même les infrastructures nouvellement construites n'ont pas échappé à cette mauvaise exploitation, si tant est qu'on puisse parler d'exploitation quand on se contente de nommer des responsables et d'affecter des petits budgets pour faire tourner la boîte avec ce qu'il y a et quand ça se présente, sans demander qu'on fasse preuve d'imagination pour optimiser l'exploitation et rentabiliser la structure. Il suffit de voir ce qu'apportent tous les centres culturels, les maisons de la culture et les palais de la culture érigés un peu partout à travers le pays, en termes d'animation culturelle et de socialisation de la culture, pour se convaincre de leur inexploitation. A peine s'ils arrivent à attirer quelques jeunes des quartiers où ils sont implantés.
On préfère aller au cybercafé, voire s'adosser à un mur et bayer aux corneilles, que d'aller traîner ses basques dans des salles vides et aussi tristes qu'un hall de gare routière, qui vous flanqueraient le cafard. Le pire est de voir que cette vacuité des lieux ne fait pas battre un cil aux responsables. Pis, au lieu de penser à récupérer toutes ces infrastructures laissées à l'abandon et mieux les exploiter, on songe à en ériger d'autres, sans revoir cette politique de gestion avec des budgets à perte et sans obligation de résultat. Il est grand temps que toutes les infrastructures culturelles aient leurs cahiers des charges, avec les budgets et moyens humains et matériels nécessaires pour les assumer, si on entend socialiser la culture.
H. G.


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