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«Seule la thérapie de fond est pratiquée pour réduire les poussées», souligne le professeur Hamri
En l'absence de traitement curatif
Publié dans La Tribune le 17 - 03 - 2012


Photo : Riad
De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi

D'un fourmillement banal aux extrémités des membres à une faiblesse anormale, en passant par des troubles sensitifs et visuels peut surgir une sclérose en plaques. «En fait les symptômes dépendent de la localisation des plaques», explique le professeur Hamri, chef de service de neurologie au CHU Benbadis. «C'est une inflammation qui siège au niveau du système nerveux central dans la moelle épinière et au niveau du nerf optique, qui donne naissance à des zones détectables par imagerie à résonnance magnétique». Son confrère docteur M'zahem ajoutera : «Elle touche particulièrement les jeunes femmes dont l'âge varie entre 20 et 40 ans. D'origine inconnue si ce n'est des facteurs génétique, environnemental et nutritionnel, donc multifactorielle, cette maladie invalidante n'est pas curable.» C'est un véritable problème de santé publique. Elle engendre 1 million de dinars de dépenses en médicaments pour chaque sujet. Le nombre de personnes atteintes de cette pathologie a augmenté ces dernières années. A titre d'exemple, au niveau du centre hospitalier universitaire on y compte 60 nouveaux cas par an. En progression depuis 2008 où le nombre de patients était moindre. Un taux à ajouter aux 440 malades déjà répertoriés et qui suivent des traitements. Au même chapitre, et pour tempérer, Mme Boulefkhad, spécialiste au sein du même service, place l'Algérie parmi les pays à la fréquence moyenne. Cependant «la sclérose en plaques demeure la deuxième cause d'hospitalisation en neurologie après les accidents cardiovasculaires», devait elle ajouter. En présence de tout son staff médical spécialisé, M'zahem, Mme Daghal, professeur Hamri brossera un tableau express sur cette affection mystérieuse, pour laquelle aucune prévention n'est anticipée du fait de l'absence à ce jour d'un traitement curatif, si ce n'est des sensibilisations prodiguées pour un suivi rigoureux de la thérapie préconisée. Ainsi unanime, toute l'équipe évoque la première prise en charge qui doit se faire en milieu hospitalier une fois le diagnostic confirmé. «Le diagnostic clinique représente 90%. Ensuite des bilans complémentaires se feront en fonction de ce qui a été déjà décelé cliniquement. L'IRM pour localiser les zones affectées s'impose. A ce titre, il faut mettre en relief l'absence d'appareil du genre au niveau de l'hôpital. Un handicap qui nous contraint à solliciter des structures privées, notamment quand il s'agit de prendre en charge des personnes démunies», explique notre même source, qui met l'accent sur la nécessité, d'emblée, d'un traitement de fond dont l'objectif est de réduire le nombre de poussée pour éviter les complications, c'est-à-dire un handicap aggravé. «Le séjour à l'hôpital ne dépasse pas trois jours», soutient le professeur avant d'énumérer les formes et les thérapies relatives à la sclérose en plaques. « 80% des formes parmi les trois existantes sont à poussées rémittentes et traitées par des interferons et des immunomodulateurs. Ces thérapies donnent un résultat acceptable puisqu'elles parviennent à réduire la poussée. 40% des cas enregistrent une évolution.» Les deux autres formes sont dites «progressives actives et bénignes, représentant respectivement environ 15% et 10%». Et, pour confirmer davantage son mystère, la sclérose en plaques avec ses formes graves touchent particulièrement les hommes au-delà de 40 ans ! Néanmoins, pour ces derniers cas «agressifs», l'évolution «même si elle reste significative avec 70% après la prise des immunosuppresseurs pour ces formes cliniques dites graves, le patient développera des effets secondaires néfastes générés par ce traitement», a précisé le staff de la neurologie. Et d'ajouter : «Une fois le patient soumis à ce genre de thérapie il faut lui garantir des examens sur place pour mesurer l'impact de la thérapie administrée. Dans ce cas le dosage en anticorps s'impose à titre d'exemple.» Un plateau technique qui fait malheureusement défaut au niveau de la structure. En ce qui concerne la disponibilité des molécules, pour le moins, la convention entre la Cnas et les officines permet aux malades de se procurer leur médicament sans grand problème. «Le patient prisera la pharmacie de proximité la plus proche pour prendre son traitement. Au niveau du CHU ce genre de médicaments ne connaît pas de rupture. Les malades hospitalisés sont pris en charge», attestent nos interlocuteurs. La sclérose en plaques maintient certes son spectre «inopiné», mais les plateaux techniques primordiaux à une prise en charge instantanée en milieu spécialisé ne doivent pas constituer un fardeau supplémentaire pour cette inflammation.


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