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Les déchets hospitaliers jetés dans la nature
La majorité des structures sanitaires ne disposent pas d'incinérateurs
Publié dans La Tribune le 08 - 05 - 2012


Photo : Sahel
Par Amel Bouakba
Trop souvent jetés dans la nature ou dans des décharges publiques, les déchets hospitaliers représentent un véritable problème de santé publique en Algérie. Les déchets générés par les activités de soins constituent un réservoir de micro-organismes susceptibles d'infecter les patients hospitalisés, les personnels de santé et le grand public. Le principal risque est la contamination par des germes pathogènes pouvant causer une infection. De nombreux produits sont quotidiennement rejetés par les hôpitaux. Il s'agit notamment des exérèses chirurgicales diverses (appendices, vésicules, kystes, placentas …), des prélèvements sanguins, des pansements, des compresses souillées, des poches à perfusion, des seringues, médicaments périmés et tout autre matériel chirurgical tranchant peuvent être à l'origine d'une contamination virale : VIH, hépatite B et C ou bactérienne. Certains déchets médicaux présentent aussi un risque de toxicité pour l'organisme. C'est le cas des déchets de nature chimique, cytotoxique ou radioactive pouvant provoquer des brûlures, des irritations, un empoisonnement ou encore des dérèglements physiologiques. Les déchets médicaux sont en grande partie produits par les hôpitaux publics, les polycliniques, les cliniques privées, les laboratoires… Mais la plus grande majorité des ces structures
sanitaires ne disposent pas d'incinérateurs répondant aux normes requises, malgré la réglementation en vigueur. Les laboratoires et les cliniques privés ne sont pas équipés en autoclaves, pour la stérilisation et la désinfection du matériel médical encore moins d'incinérateurs. Et ce, en dépit d'une instruction du ministère de la Santé obligeant les cabinets de dentistes, sous peine de sanctions à se doter d'autoclaves pour assurer la sécurité et la protection des patients et des utilisateurs (lutte contre les infections nosocomiales notamment). En plus de nuire à la santé publique, les déchets médicaux portent gravement atteinte à l'environnement. Pour limiter ces risques et assurer une gestion appropriée des déchets hospitaliers, l'Algérie s'est dotée d'un plan national de gestion des déchets spéciaux et d'un schéma directeur de gestion des déchets de soins. Ils sont toutefois loin d'être appliqués sur le terrain. Les raisons de cet échec sont liées notamment à l'absence de systèmes de gestion et d'élimination des déchets, l'insuffisance des ressources financières et humaines et le peu d'importance accordée à la formation à la gestion des déchets… Face à cette situation, les structures sanitaires deviennent de dangereux pollueurs qui menacent notre santé. A titre d'exemple, la quantité de déchets hospitaliers produite au niveau de la wilaya d'Alger est estimée à près de 4 700 tonnes, selon les statistiques des établissements hospitaliers. Un stock de 42 000 médicaments périmés attend d'être traité. Ces produits qui s'inscrivent sur la liste des déchets spéciaux doivent être éliminés par voie d'incinération ou par un traitement spécifique. Mais où vont tous ces déchets? Que deviennent-ils? La plupart sont déversés dans les décharges publiques ou les centres d'enfouissement, mélangés aux ordures ménagères. Ce qui est extrêmement dangereux. Il faut savoir que s'il n'est pas bien réalisé, l'enfouissement des déchets peut contaminer l'eau de boisson. Les déchetteries mal conçues, mal gérées ou mal entretenues représentent un risque important pour la santé et l'environnement. De même, une incinération imparfaite ou l'incinération de matériaux inadaptés à ce mode d'élimination entraîne le rejet de polluants et de résidus de cendres dans l'atmosphère. L'incinération de matériaux contenant du chlore peut produire des dioxines et des furanes cancérogènes. Seuls les incinérateurs modernes atteignant une température comprise entre 850 °C et 1100 °C et équipés d'un dispositif d'épuration des gaz d'échappement sont conformes aux normes internationales relatives aux émissions de dioxines et de furanes. La réglementation oblige les hôpitaux à disposer d'incinérateurs de ce type. Mais, actuellement, l'hôpital Bachir-Mentouri de Kouba, à Alger, est l'une des rares structures à s'être dotée d'un incinérateur destiné à la destruction des déchets hospitaliers, conforme aux normes internationales, dans le cadre d'un partenariat algéro-belge, initié par le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement. C'est le premier hôpital algérien qui se dote d'incinérateur de dernière génération pour le traitement des déchets hospitaliers. Lors de sa mise en service en décembre 2011, le ministre de l'Environnement et celui de la Santé avaient annoncé que l'opération serait, dans un premier temps, généralisée à tous les CHU du pays avant de toucher toutes les autres structures sanitaires. Selon des sources provenant du département de l'Environnement, 348 incinérateurs relevant des hôpitaux publics et 16 incinérateurs privés sont recensés au niveau national. Toutefois, la majorité de ces incinérateurs sont inadaptés. Les pouvoirs publics promettent d'équiper tous les hôpitaux d'incinérateurs modernes afin de régler les sempiternels problèmes liés à la gestion des déchets médicaux qui se posent depuis des années dans nos établissements sanitaires.


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