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La vieille ville de Béjaïa menace ruine
Patrimoine et restauration du vieux bâti
Publié dans La Tribune le 16 - 05 - 2012


Photo : M. Hacène
De notre correspondant à Béjaïa
Kamel Amghar

Promis pour être aménagé en annexe de l'Ecole nationale des beaux-arts depuis au moins une douzaine d'années, l'immeuble de l'ancien palais de justice de Béjaïa s'est finalement partiellement effondré faute d'entretien et de confortement de ses assises. L'aile ouest du joli bâtiment s'est, en effet, dangereusement affaissée le 8 mars 2011 en déstabilisant toute la structure et les espaces environnants. La triste nouvelle avait, alors, créée un grand tapage médiatique. Dans l'urgence, les autorités avaient promis d'ouvrir une enquête technique approfondie pour situer les causes exactes de la catastrophe afin d'envisager une solution adéquate à la situation. Une année s'est écoulée, rien n'a été entrepris pour sauver ce monument centenaire qui témoigne de la colonisation française. A l'occasion de la célébration du mois du patrimoine, l'Association de sauvegarde et de promotion du patrimoine historique de la ville de Béjaïa (Aspphb) a sévèrement critiqué la passivité des pouvoirs publics. «Une année après, l'infrastructure se trouve dans un état d'abandon total et livrée aux aléas de la nature, qui la fragilisent encore davantage, mettant en danger l'ouvrage et le voisinage immédiat», note l'association dans un communiqué diffusé en marge d'un rassemblement organisé récemment sur le site. Reprochant à la wilaya et à l'APC de s'être soustraites à leurs responsabilités, les membres de l'association lancent un appel « à toutes les forces citoyennes à l'effet de contribuer positivement à une prise de conscience d'abord et une prise en charge ensuite de tout le dossier du patrimoine de la ville de Béjaïa». En raison du laisser-aller des autorités, les spécialistes n'écartent plus, aujourd'hui, l'éventualité d'une démolition totale du bâtiment. Et l'Institut des beaux-arts, tant attendu par les milieux culturels locaux, sera certainement remis aux calendes grecques. On doit souligner, à ce propos, que des signaux d'alerte ont été donnés depuis au moins une quinzaine d'années pour sauver ce joli édifice. Après d'interminables tergiversations, les pouvoirs publics ont manifestement tardé dans la prise en charge du problème. C'est au mois de juillet 2010 qu'on s'est finalement décidé d'agir en creusant des excavations sous les fondations afin d'y injecter du béton qui stabiliserait l'enlisement. Mais l'infiltration des eaux pluviales dans ces fouilles, durant l'hiver 2011, a paradoxalement accéléré la chute du bâtiment. Les associations de sauvegarde du patrimoine architecturale de la ville de Béjaïa doutaient ouvertement de la qualification et de l'expertise de l'entreprise retenue dans ce projet. Après l'affaissement, ces associations avaient réclamé des mesures d'urgence à travers la désignation d'un bureau d'études réellement compétent pour évaluer les dégâts subis et préconiser les solutions techniques adéquates.Dans le même quartier de la vieille ville, les plafonds de deux appartements s'étaient effondrés au même temps sur leurs occupants –sans faire de victimes, heureusement – à la rue piétonnière (ex-place Gueydon). Toujours au même endroit, la cinémathèque, le théâtre régional, la rampe surplombant le port et La Casbah sont implantés sur une terre meuble et instable et nécessitent, par conséquent, de gros travaux de confortement en contrebas. En haute-ville, de graves lézardes menacent aussi la stabilité du musée Bordj Moussa et celle de la porte Fouka.C'est quasiment toute la vieille ville coloniale qui doit être expertisée pour établir avec précision ce qu'il convient de faire dans ce sens.


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