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L'indifférence qui tue
Publié dans La Tribune le 20 - 05 - 2012

Le vieux bâti est, encore une fois, à l'ordre du jour, se manifestant comme toujours par la tragédie et non par un sursaut des pouvoirs publics pour sa restauration. Encore une fois, il y a eu mort d'homme parce qu'on a laissé dépérir de vieilles habitations, qu'on n'a pas jugé utile de restaurer. Un immeuble s'est écroulé dans la vieille cité de Skikda, provoquant le décès d'une jeune femme. Ces vieilles constructions, usées jusqu'à la charpente, se transforment en tombeaux pour leurs occupants, qui n'ignorent pas le danger qu'ils courent, mais ne peuvent faire autrement. Pour eux, il est préférable d'avoir un toit, même précaire, que d'être à la rue, puisque c'est la hantise des citoyens, dont le calvaire, lié au logement, n'est pas prêt de prendre fin. On se case comme on peut, en rêvant qu'un jour, peut-être, il y en aura pour tout le monde. En attendant ce jour, qui n'est qu'une probabilité, des citoyens se contentent d'abris de fortune. Des taudis, des transformateurs électriques désaffectés datant de l'ère coloniale, des caves et autres trous humiliants font office d'habitations. Le coût à payer est lourd, que ce soit pour les occupants ou pour les pouvoirs publics. Les risques d'y contracter des maladies sont, en effet, multiples et la prise en charge coûteuse. On y perd aussi la vie, ces abris étant aléatoires. Un glissement de terrain, qui s'est produit récemment dans un quartier de la capitale, a emporté une baraque et enterré vivants des membres de la famille qui occupaient celle-ci. Ces drames surviennent souvent, à travers plusieurs régions, puisque le problème de l'habit précaire concerne pratiquement toutes les villes du pays. On en parle beaucoup, mais on ne fait rien. Les vieilles bâtisses s'effondrent l'une après l'autre, après avoir attendu vainement une hypothétique réhabilitation. Où se situe la faille ? Pourquoi la restauration n'est-elle pas privilégiée, afin de préserver des vies humaines, de sauvegarder le parc immobilier existant et de réduire le besoin en logement, au lieu de laisser tomber en ruines le vieux bâti, en mettant les citoyens en danger ? On ne dira jamais assez combien cette attitude est imprudente, adoptée en toute connaissance de cause par les autorités concernées. Combien de morts faut-il enregistrer pour qu'on daigne enfin prêter attention à ces constructions, qui ne demandent qu'à être fortifiées ? Qui mettra le holà à cette indifférence qui tue ? La même indifférence est, d'ailleurs, venue à bout de la Casbah, dont il ne reste que des débris. Les cris de détresse d'authentiques passionnés de la Vieille Ville ont été étouffés par les opportunistes, qui ont su tirer profit de son agonie et qui s'emploient à l'achever. Sans que les hautes autorités ne trouvent à redire.
R. M.

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