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Washington préoccupé par les violations des droits de l'Homme des Sahraouis par le Maroc
Relevant que le mandat de la Minurso est toujours dépourvu du mécanisme de surveillance de ses droits
Publié dans La Tribune le 25 - 05 - 2012

Dans son rapport mondial 2011 sur les droits de l'Homme, publié jeudi, le département d'Etat a marqué sa préoccupation concernant «plusieurs questions des droits de l'Homme des Sahraouis», notamment celles liées aux revendications de l'indépendance du Sahara Occidental. Le département d'Etat, selon l'agence de presse algérienne APS a dressé un tableau sombre de la violation des droits de l'Homme des Sahraouis par les autorités marocaines tout en relevant que le mandat de la Minurso continuait à être dépourvu du mécanisme de surveillance de ces droits. Dans son rapport, le département d'Etat relève d'abord, que «la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) est dépourvue du mandat de la surveillance des droits de l'Homme.» Ledit rapport cite notamment «les limitations à la liberté d'expression et de réunion, l'utilisation de la détention arbitraire pour étouffer la dissidence, et la violence physique et verbale à l'encontre des détenus sahraouis lors des arrestations et durant leur emprisonnement». Il relève également «l'impunité quasi-générale à l'égard des fonctionnaires marocains qui commettent des abus, tandis que les Sahraouis sont victimes de discrimination dans l'application des lois». Citant, entre autres, le cas d'un policier marocain qui avait tué par balles Saïd Dambar, un résident sahraoui de Laâyoune, le département d'Etat note que la famille de la victime avait alors refusé de l'enterrer si une autopsie n'était pas effectuée pour connaître les véritables circonstances de sa mort. Cependant, les autorités marocaines n'ont jamais autorisé à procéder à une autopsie indépendante et ont régulièrement harcelé la famille Dambar en exigeant d'elle d'enterrer le corps, usant même de chantage. Le rapport note qu'il avait été ainsi refusé au frère de la victime d'être recruté dans un ministère, après qu'il eut formulé une demande d'embauche et été informé par des représentants du ministère de l'Intérieur qu'il n'obtiendrait ce poste que s'il acceptait d'enterrer son frère sans autopsie. Le rapport relève également les cas de disparitions de plus d'une centaine de Sahraouis depuis les années 1970 et 1980, dont le sort reste inconnu. Le département d'Etat affirme que «des rapports crédibles» témoignent du recours, par les forces de sécurité marocaines, à la torture, coups et autres mauvais traitements des détenus sahraouis. Les ONG internationales et locales continuent à signaler des abus, en particulier les défenseurs sahraouis de l'indépendance, mentionne le rapport. Abordant les conditions carcérales des prisonniers sahraouis, il note que l'Observatoire marocain des prisons reçoit régulièrement des plaintes d'abus physiques et de tortures déposées par les familles des détenus de la prison de Laâyoune, dont l'accès par les ONG des droits de l'Homme est interdit depuis 2008. Plus encore, ajoute le rapport, les ONG internationales et locales affirment que les tribunaux refusent souvent d'ordonner des examens médicaux ou de prendre en compte les résultats des examens médicaux dans les cas de torture. Par ailleurs, poursuit le rapport, les militants des droits de l'Homme et pour l'indépendance rapportent que «les autorités marocaines les accusent faussement d'infractions criminelles». Soulignant que l'impunité des forces de police «demeure un problème», le département d'Etat signale que, selon plusieurs ONG internationales et locales, le nombre de plaintes déposées contre la police par les victimes présumées de violations des droits de l'Homme a augmenté et que «les autorités marocaines rejettent presque toutes les plaintes en se fondant uniquement sur la version de la police.» Le rapport évoque également les arrestations arbitraires suivies de longues détentions, des dizaines de jours, ajoutant que dans de nombreux cas les familles des détenus n'en sont informées qu'après leur libération. Citant les organisations des droits de l'Homme, le département d'Etat indique que plus de 85 prisonniers politiques sahraouis sont détenus dans des prisons marocaines. Abordant les libertés civiles, le rapport note que «le Maroc considère qu'il est illégal d'exprimer son opposition à la position officielle du gouvernement concernant l'intégrité territoriale et le Sahara occidental», ajoutant que «la plupart des médias et des blogueurs pratiquent l'autocensure sur ces questions». Le gouvernement marocain, signale encore le département d'Etat, «applique des procédures strictes qui régissent la capacité des ONG et des militants pour rencontrer les journalistes». Les journalistes étrangers «ont besoin de l'autorisation officielle préalable du ministère de la Communication pour rencontrer les ONG pro-indépendantistes». Sur un autre chapitre, le rapport indique qu'outre les exemptions fiscales, «les salaires des travailleurs marocains au Sahara occidental sont supérieurs de 85% par rapport à ceux pratiqués au Maroc afin d'inciter les Marocains à s'installer dans le territoire sahraoui».
G. H./ APS

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