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Cinquantenaire et inertie !
Publié dans La Tribune le 27 - 06 - 2012

Est-il possible à des institutions frappées par le syndrome de l'inertie de célébrer le mouvement qui a le plus marqué l'histoire récente du pays ? C'est visiblement à cet exercice que s'essaie l'Algérie officielle à quelques jours du cinquantenaire de l'indépendance. 5 juillet 1962 a été l'aboutissement des luttes d'Algériens et d'Algériennes pour prendre en main le destin de leur pays. 5 juillet 2012 se présente comme un moment pour une célébration à la hauteur de l'œuvre. Force est de constater cependant qu'une célébration à la mesure de cette date ne peut être accomplie, compte tenu de certains facteurs. Entre les deux dates, de nouvelles valeurs ont pris place ! Celles qui font émerger des pays ne sont plus à l'ordre du jour. Et celles qui prennent en otage des pays font florès. Elles sont omniprésentes jusqu'à devenir un moteur de fonctionnement -pardi, de dysfonctionnement- dans les instances qui vont encadrer une telle festivité. C'est que la célébration du cinquantenaire de l'indépendance est incontestablement orpheline d'instances et de forces en mesure de donner du sens à cette date. Le constat est limpide, en évoquant les institutions de l'Etat. A la veille de ce rendez-vous historique, l'Algérie réelle se pose une multitude d'interrogations. Le gouvernement est-il encore en exercice ou bien en stand-by durable ? Les ministères et autres offices et organisations peuvent-ils être utiles pour une telle commémoration ? Difficile de croire. La déliquescence institutionnelle a atteint le summum à tel point qu'elle nous offre trois programmes pour une célébration. On apprend ainsi, de la voix de la ministre de la Culture, l'existence de trois programmes. Deux sont ministériels -la Culture et les Moudjahidine- et le troisième préparé par la Télévision publique.
Dans l'absolu, cette répartition triangulaire peut donner, après un préalable travail de coordination, de la consistance à l'ensemble des festivités. Mais, c'est oublier ce que représentent aujourd'hui ces lieux d'utilité publique. Nul besoin d'être dans le secret de ces «corps» pour comprendre que la lutte autour de la rente et des privilèges y fait rage. Et c'est la ministre de la Culture qui s'indigne, à raison, en affirmant, que «tout le monde court derrière le siphonage de l'argent public». Ce qui constitue, selon elle, «un danger pour le secteur de la culture». Sauf que la ministre fait un faux diagnostic en limitant le siphonage de l'argent public à deux ou trois années en arrière. Car, la machine à détourner l'argent public, dans le secteur de la culture comme ailleurs, est bien plus âgée que le suggère la responsable. Dans un tel état d'esprit qui domine nos institutions, il est évident que le cinquantenaire dérange. Sa célébration est entre les mains de l'inertie.
A. Y.


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