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Djoudi prône la prudence sans réduction des dépenses sociales
Excluant l'amnistie fiscale au profit des opérateurs économiques
Publié dans La Tribune le 05 - 10 - 2012


Photo : Riad
Par Bahia Aliouche
La prudence budgétaire prônée par l'Algérie se traduira par le renforcement de la fiscalité ordinaire mais ne fera en aucun cas appel à la réduction des transferts sociaux, du soutien des prix ou encore de la masse salariale, a affirmé jeudi dernier le ministre des Finances M. Karim Djoudi. Intervenant sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, M. Djoudi a souligné que la politique financière et économique de l'Etat s'inscrivait dans une «démarche de projet de société» dans lequel le soutien aux populations défavorisées était un «principe sur lequel l'Etat n'envisage pas de revenir». Et d'arguer : «C'est qu'il est difficile d'envisager une réduction de la masse salariale, des transferts sociaux et des actions de solidarité au titre du dispositif de soutien à l'emploi alors que l'économie n'arrive toujours pas à répondre à la demande en matière d'emploi et de croissance.» L'aide étatique au titre des transferts sociaux et de soutien des produits mérite cependant «une plus grande rigueur en terme d'attribution», a-t-il reconnu, ajoutant qu'une telle rigueur s'affronterait à de grosses contraintes dans sa mise en œuvre. Mais la «rationalité budgétaire» ne signifie en aucun cas une «rigueur budgétaire» surtout avec une épargne budgétaire (ressources du FRR) équivalant à 40% du PIB qui permet de régler la dette interne, a-t-il rassuré. Le premier argentier du pays , a par ailleurs, assuré qu'avec un «abandon» (exonérations) fiscal de 450 mds de dinars par an et les différentes facilitations fiscales accordées depuis deux ans «l'impôt ne représente pas aujourd'hui une contrainte à l'investissement en Algérie surtout avec une croissance hors hydrocarbures importante».La richesse hors hydrocarbures s'est en fait multipliée par 5 durant les 12 dernières années et représente actuellement 70% du PIB, s'est-il réjoui. Quant aux revendications faites par les opérateurs économiques relatives à l'amnistie fiscale, le ministre a souligné que l'impôt était «un acte de solidarité et un instrument de financement de la dépense publique qui profite à la collectivité nationale» et qu'il ne pouvait pas donc être supprimé. Evoquant la règle 51/49%, régissant l'investissement étranger en Algérie, M. Djoudi a encore une fois assuré qu'elle n'était pas un frein à l'investissement et que, au contraire, «beaucoup de projets se réalisent sous son angle». Sur la lutte contre la corruption et le blanchiment d'argent, il a fait savoir qu'un «tissu» de lutte contre ces délits était en train de se mettre en place afin d'accroître le degré d'efficacité des dispositifs de lutte déjà existants. Quant à un éventuel achat par l'Algérie du capital d'El Watania télécoms, au cas où cette dernière voudrait céder une part de son capital, le ministre a précisé: «J'ai simplement fait une lecture réglementaire en réponse à une question qui m'était posée mais il appartient à l'Etat d'exercer ou pas son droit de préemption.» Les négociations sur l'achat de 51% du capital de Djezzy (OTA) sont toujours «en cours» alors que l'Algérie répondra dans les prochains jours à la demande de l'augmentation des fonds du FMI, s'est-il contenté de rappeler à propos de ces deux dossiers.
B. A.

Le PLF-2013 présenté devant la commission des finances de l'APN
Le ministre des Finances M. Karim Djoudi a présenté jeudi dernier devant la Commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN) le projet de loi de finances (PLF) pour l'année 2013 qui se caractérise par la baisse des charges fiscales et douanières, l'encouragement de l'investissement et l'absence de nouveaux impôts.
Après avoir évoqué les indicateurs endogènes et exogènes sur la base desquels a été élaboré le projet de loi, M. Djoudi a souligné dans son exposé devant les membres de la commission, selon un communiqué de l'APN, que ce texte prévoit d'autres dispositions relatives notamment à la lutte contre la fraude fiscale et l'assainissement des fonds spéciaux, et ne prévoit aucun nouvel impôt. L'excédent de la balance des paiements a accusé une augmentation appréciable, a poursuivi le ministre, «ce qui a favorisé une augmentation des réserves de change à plus de 193 milliards de dollars, contre 182 milliards de dollars à la fin 2011».
S'agissant des indicateurs endogènes, le ministre des Finances a indiqué que l'Algérie a enregistré un taux de croissance global de 2,4%, sachant que le secteur hors hydrocarbures a réalisé à lui seul un taux de croissance de 5,2%, alors que la moyenne du chômage a été stable et l'indice global des prix a subi une légère baisse avec un déficit du Trésor de 16,6% par rapport au produit intérieur brut en 2011. Pour le ministre des Finances les indicateurs financiers au premier semestre 2012 ont montré une hausse de 3,8% des recettes des hydrocarbures avec un déficit du solde global du Trésor estimé à
1 303 milliards de dinars à fin juin dernier en raison de la hausse des dépenses des budgets de fonctionnement et d'équipement alors que l'indice global des prix à la consommation a augmenté de
9,3%. Par ailleurs M. Djoudi a énuméré les éléments macroéconomiques et financiers du projet de loi de finances consistant en la fixation du prix fiscal du baril de pétrole à 37 dollars et du prix du marché à
90 dollars , du coût du change à 76 DA pour
1 dollar/US, la baisse de 2% des importations, une hausse de 4% des exportations des hydrocarbures, une croissance économique de 5% de manière
globale et de 5,3% hors hydrocarbures, et une variation de l'indice des prix à la consommation de 4%.
S'agissant des recettes du budget le ministre a indiqué qu'elles connaîtront en 2013 une hausse de 10,1% annonçant que le projet de loi de finances proposera une baisse des budgets de fonctionnement et d'équipement respectivement de
12% et 9,8%. Evoquant le déficit du Trésor, estimé à 18% du PIB en 2013, le ministre a fait savoir que l'Algérie aura besoin d'un baril de pétrole
légèrement supérieur à 70% pour financer ce déficit et ce, après la couverture par les ressources
disponibles dans les circuits du Trésor.


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