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Le FCE décortique la relation entreprise-secteur bancaire
Durant la première édition de son initiative Journées de l'entreprise
Publié dans La Tribune le 15 - 10 - 2012


Photo : Riad
Par Smaïl Boughazi
La relation entre le système bancaire algérien et l'entreprise a été au centre de la première édition des «Journées de l'entreprise» organisées par le Forum des chefs d'entreprise FCE à Alger sous le thème «L'entreprise algérienne : sa relation au système financier et bancaire national». Durant cette rencontre, le président du FCE, Réda Hamiani a voulu exposer plusieurs préoccupations aux autorités économiques du pays concernant l'une des «poutres maîtresses» de l'économie qu'est le système bancaire. Hamiani dans son intervention a reconnu que «les ressources existent et l'accès aux crédits s'est amélioré», mais relève des «insuffisances particulièrement ce qui a trait au financement des activités économiques», considéré comme «un problème sérieux qui affecte négativement les performances de l'économie du pays». Le patron du FCE fait part de la deuxième préoccupation qui touche à «l'implication du capital privé national dans le secteur financier». Pour lui, il est vrai que «les premières expériences de ce secteur n'ont pas été concluantes, mais il faudra bien pouvoir dépasser ce premier échec». Le président du FCE s'est dit aussi pour la diversification et l'élargissement des sources de financement national ainsi que le développement du marché financier et en particulier celui de la Bourse d'Alger. Il estime, sur ce point, que les capacités du marché boursier seraient considérablement amplifiées par une entrée en bourse volontariste et programmée des grandes entreprises publiques. Il s'agit d'une mesure qui ne fera que «crédibiliser une institution boursière en manque de confiance et étonnamment faible». Hamiani a soulevé durant son intervention «la question de dépénalisation de l'acte de gestion qui n'a pas encore trouvé de réponse satisfaisante ». Il juge que cette problématique «affecte gravement l'environnement du travail des banquiers publics». Hamiani a cité par ailleurs plusieurs autres chantiers ouverts tels que la densification du réseau des agences, la bancarisation de l'économie et l'utilisation des moyens modernes de paiement. Globalement, l'orateur s'est dit pour «un dialogue organisé et professionnel» avec les banques du pays.Sur un autre plan, le DG de l'Abef, Adberrezak Trabelsi a réfuté la thèse selon laquelle les banques n'accordent pas de crédit au secteur privé. Chiffres à l'appui, il estime que les crédits ont été multipliés par cinq ces dernières années et ont connu une croissance de 15%. Cependant, il a relevé des difficultés globales à l'image de l'environnement de l'investissement et les contraintes de gouvernance dans les banques, outre la pénalisation de l'acte de gestion et l'infraction à la réglementation des changes. L'autre faiblesse soulignée par le conférencier concerne les banques privées qui n'arrivent à mobiliser que près de 20% des ressources. Dans le même ordre d'idées, le directeur général de la banque d'affaires Hsbc, M. Rachid Sekkak, estime que les surliquidités que connaissent les banques sont dues à «l'absence de projets bancables». «Il n'y a pas d'éviction du secteur privé des crédits à l'économie, il y a très peu de demandes de crédits pour des projets viables», assure-t-il. Pour lui, il y a pire puisque l'excès de liquidités hors circuit bancaire aurait atteint les 35 milliards de dollars soit 18% du PIB. De son côté, Nassim Kerdjoudj, membre du FCE a plaidé pour la création de banques d'investissements dans le pays tout en prônant un dialogue serein avec le secteur. Ce dernier pense que la dynamique de confiance qui existe entre les banques publiques et les usagers devrait être saisie par les établissements bancaires en ouvrant leurs capitaux au privé algérien ainsi qu'aux ménages et petits entrepreneurs. Durant cette rencontre, plusieurs opérateurs économiques ont soulevé la question des garanties qui devient de plus en plus un frein et un obstacle aux projets d'investissements. «Les banquiers ne prennent pas de risques et les demandes de garanties sont trop excessives», estime-t-on sur ce point. D'autres questions pertinentes ont été abordées hier à l'image de la diversification des financements de la croissance économique ainsi que la relation banque-entreprise.


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