Les candidats au brevet d'enseignement moyen plancheront à partir d'aujourd'hui et pour trois jours sur les épreuves devant sanctionner le cycle moyen. Ce sont 578 937 potaches qui postuleront dans 1 808 centres d'examen pour ce fameux sésame qui leur permettra de passer, sans jeu de mots, dans la cour des grands. Soit 20,8% de plus en comparaison de la session de l'année dernière qui a vu 479 272 candidats subir l'examen du BEM. Sur le plan de l'organisation, et selon les responsables de l'éducation nationale au niveau national et au niveau des wilayas, toutes les conditions sont réunies pour le bon déroulement de cet examen, et des mesures de précaution ont été prises aussi bien pour la surveillance des épreuves que pour l'acheminement des copies des candidats. Ces derniers montrent une certaine appréhension quant à l'accessibilité des sujets, une appréhension atténuée par le fait qu'ils possèdent de fortes chances de libérer leurs places au profit des futurs collégiens déjà assurés de leur succès à l'examen de 6ème. Sans compter que les postulants qui échoueront à l'examen du BEM pour avoir obtenu une moyenne inférieure à 10/20 verront leur moyenne acquise durant la 4ème année moyenne additionnée à celle des notes obtenues aux épreuves, et le total divisé par deux. Ce qui retient l'attention cette année, c'est le nombre de détenus qui participent à ces épreuves. Un nombre en hausse au vu des chiffres enregistrés ces trois dernières années et contenus dans un communiqué du ministère de la Justice, soit 734 en 2006, 1 645 en 2007, et 2 431 pour cette session du 2 au 4 juin. Les épreuves du baccalauréat qui se dérouleront du 7 au 10 juin verront la participation de 1 357 détenus, contre 824 en 2006 et 1 018 en 2007. Au total, ce sont 3 788 détenus qui prendront part aux épreuves du brevet d'enseignement moyen et du baccalauréat au niveau de 32 établissements pénitentiaires retenus comme centres d'examen officiels. Le nombre de détenus bénéficiant d'enseignement a considérablement augmenté ces dernières années. R. M.
