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Obama n'a plus qu'une semaine pour éviter la débâcle budgétaire
Un accord entre gauche et droite évitera le scénario catastrophe
Publié dans La Tribune le 24 - 12 - 2012

A défaut d'accord entre gauche et droite, les Américains subiront plus de 500 milliards de dollars d'effort budgétaire en 2013. En termes de suspense, Washington n'a rien à envier à Hollywood : après quelques avancées et beaucoup de coups de bluff, voilà républicains et démocrates sommés de trouver un accord, avant lundi prochain, pour éviter le scénario catastrophe : celui de la «falaise budgétaire» qui
imposerait plus de 500 milliards d'efforts budgétaires dès l'année prochaine et menacerait le pays d'une nouvelle récession. Ni les démocrates ni les républicains ne le souhaitent. Compte tenu des rapports de force, il y a peu de chance qu'ils parviennent à un accord ambitieux tel que Barack Obama l'espérait après son élection : il avait évoqué 4 000 milliards d'efforts sur dix ans pour réduire la dette. Certains sont clairement pessimistes : «Nous ne sommes pas à l'abri d'une panique financière. Si rien n'est fait cette semaine, les investisseurs se demanderont, à juste titre, qui gouverne ce pays», estime Alan Blinder, professeur d'économie à Princeton.
Les dernières nouvelles sont effectivement mauvaises :
incontournable au Congrès, le camp républicain est très divisé, au point d'avoir imposé jeudi un sérieux camouflet à l'un de ses principaux leaders, le président de la Chambre des représentants, John Boehner : il a échoué à faire voter un plan «B», un plan qui n'était pourtant pas particulièrement audacieux puisqu'il n'augmentait l'impôt qu'au-delà d'un million de dollars de revenus. Signe que les affaires patinent, Barack Obama a renoncé à passer Nöel à la Maison-Blanche et s'est envolé pour Hawaï, vendredi.

L'autre carte d'Obama
Un accord reste-t-il possible en fin de semaine ? «Tout peut se jouer en quelques heures. Mais l'accord sera forcément minimal et repoussera les vrais débats à 2013», estime Alan Blinder.
Certains experts pensent que le président joue, désormais, une autre carte : «Mon pari, c'est que Barack Obama va laisser se déclencher les hausses d'impôts pour 100 % des Américains au 1er janvier. Quelques jours après, il proposera de les annuler
pour 98 % des Américains.
Les républicains pourront alors difficilement refuser», indique Martin Feldstein, professeur à Harvard et ancien conseiller de Ronald Reagan.
Plus que sur les hausses d'impôts, c'est sur les baisses de dépenses que les désaccords semblent le plus difficile à vaincre. Barack Obama estime avoir déjà fait plus de la moitié du chemin qui le sépare des républicains : il propose 930 milliards de moindres dépenses sur dix ans, via une moindre valorisation des prestations sociales notamment. Mais ses adversaires estiment qu'il faut réduire plus fermement les dépenses de santé.
Le compromis est d'autant plus dur à atteindre qu'il ne se joue pas que sur le budget. Gauche et droite profitent de ce premier bras de fer pour discuter de concessions sur les autres dossiers phares : la réglementation des armes à feu, la réforme de l'immigration, la politique énergétique... Une grosse partie du mandat Obama se joue ces jours-ci.

L. R. (in les Echos.fr)


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