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Les éleveurs s'en lavent les mains
Envolée des prix de la viande ovine
Publié dans La Tribune le 21 - 04 - 2013


Par Ziad Abdelhadi
Un coup de projecteur sur la filière dévoile une production de viande ovine des plus aléatoire et une dispersion de l'offre des animaux qui induit des comportements spéculatifs fortement déterminés par les seuls signaux du marché. Pour le premier constat, il s'explique selon des agronomes versés dans la production animale, et comme ils l'ont souvent martelé, par le fait que «l'élevage ovin dans notre pays se singularise par sa faible productivité pondérale ou numérique». Cela est dû, selon ces spécialistes, «aux conditions du milieu mais également à un ensemble de contraintes qui limitent l'expression du potentiel productif». Et d'expliquer «les contraintes sont d'ordre organisationnel, nutritionnel technique et sanitaire». En clair, «la production des viandes rouges en Algérie est irrationnelle», ont-ils souvent affirmé. D'autres avancent même que jusqu'à présent la production ne connaît pas de règles. Des professionnels indiquent qu'elle est soumise aux incertitudes qui pèsent sur la production fourragère. Et pourtant, faut-il le rappeler, depuis plus d'une décennie des efforts importants ont été consentis à l'importation des facteurs de production destinés à développer la production animale, c'est-à-dire les compléments d'alimentation, notamment l'orge consommée surtout par les animaux de boucherie. Une variété céréalière, qui au fil des années, a fini par occuper une place significative dans les importations dont la facture d'achat a nettement reculer suite aux subventions indirectes accordées par les pouvoirs publics pour encourager la culture de l'orge. Mais ce complément d'alimentation a connu par période des tensions au point où l'orge subventionnée n'arrivait plus chez les véritables éleveurs mais chez les spéculateurs encouragés par l'absence de contrôle. Quant au second constat, cité plus haut, on peut dire qu'une foule d'intermédiaires sont à l'origine du dysfonctionnement dans le circuit de commercialisation de la viande de mouton. En effet le dysfonctionnement dans les circuits de distribution fait qu'entre le prix à la source, celui du gros et celui du détail, l'écart est astronomique. Et devant l'importance de la marge commerciale entre le prix à la source et celui du détail des éleveurs que nous avons pu joindre par téléphone nous ont témoigné tout leur étonnement non sans cacher aussi leur déception.
«C'est l'éleveur qui trime le plus mais c'est le maquignon qui engrange un maximum de bénéfice de leur transaction», nous ont dit à l'unanimité nos interlocuteurs. Ils nous ont aussi informé «nos prix sont raisonnables et pour preuve entre le prix de revient et le prix à la vente l'écart est minime contrairement à ce que pense la majorité des consommateurs.» Et d'ajouter «parfois même, et surtout quand le prix de l'orge grimpe, il nous arrive de vendre sans tirer de bénéfice». Certains de nos interlocuteurs nous ont même avoué «ce sont les maquignons qui fixent les prix et non plus les éleveurs alors que sa devrait être le contraire». Comment faire donc pour éviter le diktat des chevillards spéculateurs, ou en clair, mettre fins aux pratiques des intermédiaires? La solution viendrait, selon le président de la Fédération nationale des éleveurs, M. Djillali Azaoui, que nous avons pu joindre par téléphone, par l'accélération de la réalisation des abattoirs industriels de Bouktob, Aïn M'lila et Oum El Bouaghi et où les éleveurs participeront à la gestion de ces structures. Ce responsable nous a aussi fait par de l'inquiétude des éleveurs de la steppe depuis que la spéculation est de mise sur les fourrages. Non sans alerter les pouvoirs publics de l'intérêt urgent de lutter contre les «intrus» de la profession d'éleveur, afin de consacrer l'aide consentie par l'Etat pour soutenir la filière aux véritables bénéficiaires parmi les éleveurs.
«Sa pourrait être un moyen de booster les éleveurs à produire plus et d'autre part encourager l'investissement susceptible de participer à la transformation des conditions structurelles de l'offre», a jugé le président de la Fédération nationale des éleveurs. Et dire enfin «c'est là une nécessité indéniable à plus d'un titre si l'on veut que le prix de la viande de mouton arrête son envolé».
Z. A.


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