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Sellal : «La maladie du Président ne sera bientôt qu'un mauvais souvenir» Affirmant que Bouteflika convalescent en France suit journellement les activités du gouvernement
Le Premier ministre a affirmé hier, que la maladie du chef de l'Etat ne sera bientôt qu'un mauvais souvenir. Dans un communiqué relayé par l'agence de presse algérienne (APS), M. Abdelmalek Sellal a vraisemblablement voulu mettre fin aux spéculations et rumeurs qui ont circulé ces derniers temps sur la santé du chef de l'Etat évacué en France il y a plus de trois semaines. Se voulant tranquillisant, Sellal a d'abord tenu à «rassurer les Algériens sur l'état de santé de Monsieur le Président de la République». Le Premier ministre a, par la suite affirmé que l'état de santé du président Bouteflika, s'améliore de jour en jour malgré le strict repos imposé par ses médecins. «Après avoir subi des examens médicaux à l'hôpital Val-de-Grâce à Paris, le Président de la République, dont le pronostic vital n'a jamais été engagé et qui voit son état de santé s'améliorer de jour en jour, est tenu, sur recommandation de ses médecins, d'observer un strict repos en vu d'un total rétablissement». Démentant implicitement les rumeurs sur son éventuel retour au pays, le Premier ministre a soutenu dans cette déclaration que le chef de l'Etat était toujours en convalescence en France. Chose qui ne l'empêche pas de s'enquérir des dossiers sensibles et de suivre l'activité de son exécutif. «En convalescence en France, le Président de la République suit journellement les activités du gouvernement, en attendant son retour pour poursuivre sa mission au service de l'Algérie et de la Nation.» Mettant les Algériens en garde contre toutes les informations tendancieuses qui pourraient circuler et être relayées par les médias étrangers et leurs retombées sur le pays, M. Sellal soulignera «nous sommes persuadés que les Algériennes et les Algériens comprendront qu'à travers la diffusion de fausses informations par certains médias étrangers concernant le Président de la République, institution républicaine garante de la stabilité et de la sécurité nationales, c'est en fait l'Algérie qui est visée dans ses fondements républicains, son développement et sa sécurité». Et de conclure sa déclaration «la maladie du président Bouteflika ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir». Plus tôt dans la journée les chaînes d'informations, en continue, françaises, notamment BFM TV avaient affirmé, selon des sources proches du Quai d'Orsay, que le Président algérien poursuivait toujours son traitement en France où il se trouvait depuis son évacuation le 27 avril dernier. Une déclaration qui rejoint celle du gouvernement algérien. Pour rappel le chef de l'Etat, victime d'un accident cérébral mineur a été évacué en France. Son médecin le professeur Rachid Bougherbal avait alors déclaré que «les premières investigations ont été déjà entamées et son excellence le Président de la République doit observer un repos pour poursuivre ses examens», a-t-il ajouté, tout en rassurant que son état de santé «n'occasionne aucune inquiétude». Le Premier ministre, en affirmant que le pronostic vital du chef de l'Etat n'a jamais été engagé, a tenu à dire que cet épisode ne sera bientôt qu'un mauvais souvenir. R. I.
