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L'Opep laisse ses quotas de production inchangés
Malgré des pertes de parts de marché
Publié dans La Tribune le 31 - 05 - 2013

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé vendredi de laisser son objectif de production inchangé jusqu'à la fin de l'année, une décision attendue dans un contexte de fragilité des cours, actuellement très proches du niveau visé par l'Opep.
Le plafond global de production de l'Organisation est donc maintenu à 30 millions de barils par jour jusqu'à la prochaine réunion, en décembre, a annoncé le ministre vénézuélien du Pétrole, Rafael Ramirez, après une brève réunion au siège de l'organisation à Vienne.
Le cours du baril de Brent était en légère baisse vendredi à 101,54 dollars, non loin du seuil de 100 dollars considéré par l'Opep comme satisfaisant pour ses 12 pays membres.
Juste avant la réunion, le ministre saoudien du Pétrole, Ali al Naimi, avait laissé entendre que le statu quo sur les quotas de production serait maintenu en évoquant un marché «en bonne forme» et équilibré.
Un équilibre sur lequel l'Opep a perdu de son influence ces dernières années avec l'essor du pétrole de schiste aux Etats-Unis, qui a réduit la dépendance américaine au brut du Moyen-Orient, ravivé la concurrence en Asie et exacerbé la rivalité entre les deux principaux producteurs de l'Organisation, l'Arabie saoudite et l'Irak.
Il y a à peine une année, l'Opep jugeait peu préoccupante la concurrence du pétrole de schiste. Mais celui-ci est aujourd'hui l'un de ses principaux sujets de préoccupation : selon un rapport de l'Agence internationale de l'Energie publié le mois passé. L'offre américaine en pétrole de schiste sera en mesure de répondre à l'essentiel de la hausse de la demande mondiale au cours des cinq prochaines années. Les producteurs du Golfe, Arabie saoudite en tête, pensent que l'Opep n'aura pas à remettre en cause sa politique tant que la croissance des pompages de pétrole de schiste américains restera modérée.
«Ce n'est pas la première fois que l'on découvre de nouvelles sources de pétrole, n'oublions pas l'histoire», a dit Ali al Naimi. «Il y a eu le pétrole de la mer du Nord, celui du Brésil, alors pourquoi parle-t-on tellement du pétrole de schiste en ce moment ?»
Le maintien du cours du Brent au-dessus de 100 dollars - donc loin du seuil d'alerte des grands pays consommateurs, autour de 125 dollars - suffit à assurer la rentabilité de l'exploitation du pétrole de schiste du Texas et du Dakota du Nord.
Celui-ci concurrence directement les bruts légers nigérians et algériens, plus que les hydrocarbures lourds saoudiens. Le Nigeria, tout comme l'Algérie, ont d'ailleurs déjà perdu du terrain à l'export, vers l'Asie notamment.
De son côté, l'Arabie saoudite, propriétaire de l'essentiel des capacités de production inemployées de l'organisation, ne semble pas vouloir ouvrir les vannes pour faire baisser les prix et freiner l'essor du pétrole de schiste en rendant son exploitation financièrement peu intéressante. L'Irak, pour sa part, cherche à gagner des parts de marché en Asie, mais sa production et ses exportations ne progressent pas aussi vite qu'espéré en raison d'une multitude de problèmes de logistique et d'infrastructures.
Son ministre du Pétrole, Abdoul Karim Louaibi, pense que les gisements du pays produiront de l'ordre de 3,5 millions de bpj d'ici la fin de l'année, soit 400 000 de plus au rythme actuel. Un objectif revu en baisse récemment puisqu'en décembre dernier, il anticipait une progression de 3,7 millions de bpj cette année.
Ali al Naimi a parallèlement précisé que le choix du futur secrétaire général de l'Opep se ferait lors de la réunion du 4 décembre prochain. Cette sélection est rendue difficile par les rivalités entre les candidats iranien, irakien et saoudien.
Par ailleurs, le Sahara Blend, le brut de référence algérien a poursuivi son repli en avril perdant plus de cinq dollars, plombé par la détérioration du marché de Brent de Londres, selon des chiffres publiés par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). En avril la moyenne des prix du Sahara Blend s'est établie à 102,97 dollars le baril contre 108,87 dollars en mars. Côté production, les quantités de pétrole extraites par l'Algérie en avril s'inscrivaient aussi en baisse, atteignant 1,195 million de barils/ jour contre 1,203 million bj en mars, selon les mêmes chiffres.
En mars le Sahara Blend, avait perdu 8 dollars sur un mois, s'établissant à 108,87 dollars le baril contre 116,99 dollars en février, affecté par l'arrêt de plusieurs raffineries en Europe pour maintenance. Le brut algérien a suivi en avril la même tendance baissière du Brent de la mer du Nord, coté sur le marché de Londres et dont le prix moyen était de 102,17 dollars le baril le mois dernier. Tous les bruts composant le panier Opep ont subi une chute de près de 5% en avril, affectés par les prévisions faisant état d'une baisse de la demande aux Etats-Unis et en Chine, selon les précisions de l'organisation.
A. E./Agences


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