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«Il faut qu'il y ait une décision politique pour relancer la Bourse d'Alger» Le P-dg d'Alliance Assurance sur les ondes de la radio web de Maghreb Emergent:
Par Bahia Aliouche Pour relancer la Bourse d'Alger et garantir un seuil minimum de liquidités des titres, il faut qu'il y ait une décision politique de nature à inciter les banques à s'y impliquer davantage. C'est ce que revendique Hassan Khelifati, le Président-directeur général d'Alliance Assurance, une compagnie d'assurance privée cotée en bourse en 2010 mais qui subit aujourd'hui les conséquences de la liquidité de la place boursière. Ainsi, lors de son passage hier à l'émission «L'invité du direct » de la Radio web de Maghreb Emergent, M. Khelifati a regretté le fait qu'il n'y ait pas suffisamment de liquidités, pour mieux motiver les petits porteurs. «Alliance Assurance dispose de 21 000 titres soit l'équivalent de 16 millions de dinars, en stock», précise t-il. Et c'est pour cette raison, explique M. Khelifati que sa compagnie d'assurance a annulé la création de la filiale assurance personne. L'activité «assurance personne» est encore, selon lui, au stade embryonnaire Ainsi, miser sur ce segment est «suicidaire», estime-t-il. Donc, pour augmenter ses performances, l'entreprise décide de s'orienter vers d'autres segments à savoir l'agroalimentaire, l'immobilier et l'industrie pharmaceutique. En outre, M. Khelifati est revenu sur les résultats de la 3e assemblée générale de poste introduction en bourse d'Alliance Assurance, tenue le 27 juin dernier où une cinquantaine d'actionnaires ont pris part. «Notre compagnie d'assurance a réalisé, en 2012, un chiffre d'affaires de 3,7 milliards de dinars, en recul de 5% par rapport à l'exercice 2011». Le premier responsable de la dite compagnie d'assurance pour expliquer ce recul avance deux raisons à savoir : la disparition du segment «assurances de personnes» ainsi que la perte d'un des grands clients d'Alliance Assurance en l'occurrence l'entreprise de transport Tahkout Mahiedine. Et ce, en raison d'un contentieux commercial entre les deux parties portant sur un montant de plus de 500 millions. A propos de cette affaire qui oppose Alliance Assurance à l'entreprise de transport Tahkout Mahiedine, M. Khelifati regrette la «désolidarité» des membres du Forum des chefs d'entreprises ( FCE). «Il n'y a même pas eu de tentatives d'arbitrage de nos paires», déplore t-il en ajoutant «Je pense que les deux parties ont été victimes de complots dirigés par les anciens cadres de notre compagnie». «Ces comploteurs nous les avons démasqué», souligne-t-il. «Et la tentative de kidnapping de mon fils est l'une des conséquences de ce complot», dira t-il. Abordant, en outre la concurrence déloyale qui règne sur le marché national des assurances, l'invité de la Radio web de Maghreb Emergent a mis l'accent sur les avantages accordés à «Axa assurance» «Axa assurance est un acteur qu'on respecte mais les règles de jeux ne sont pas les mêmes», déplore t-il tout en levant le: «mais nous sommes prêts à nous battre». S'agissant du plan d'action du gouvernement de Sellal, M. Khelifati n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction quant au travail mené par l'actuel gouvernement, tout en souhaitant «plus de flexibilité au profit des entreprises et plus de postes d'emploi pour les jeunes». En ce qui concerne les élections présidentielles de 2014, le président d'Alliance Assurance souhaite qu'elles soient «ouvertes pour donner la chance au pays de s'ouvrir et donner aussi de l'espoir à la jeunesse algérienne». B. A.