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L'horlogerie, un art d'une grande utilité à réhabiliter
Transmis de père en fils
Publié dans La Tribune le 07 - 08 - 2013

L'horlogerie, un art par excellence transmis de père en fils mais réduit, pour son propre dam, à la réparation et la vente des montres et autres réveils, résiste tant bien que mal aux aléas des années et demeure un métier à réhabiliter.
Se réveiller à l'heure, connaître l'heure, porter une belle montre ou encore, simplement, orner sa maison d'une horloge murale, ont fait et feront la pérennité du métier d'horloger, en dépit du manque flagrant de réparateurs, car «les jeunes ne s'y intéressent pas et préfèrent le gain facile», selon des horlogers d'Alger. Ce métier minutieux, précis, délicat et qui nécessite une grande concentration, souvent «enseigné» dans des ateliers familiaux, semble être dénigré de jour en jour par les jeunes personnes, même celles issues de familles d'horlogers, car il est jugé «ingrat»: beaucoup d'efforts sans conséquences... L'absence d'écoles spécialisées et d'évènements annuels consacrés à ce métier, a diminué de son importance chez les générations montantes, malgré la disponibilité des matériaux utilisés en horlogerie, s'accordent à dire des horlogers rencontrés par l'APS. Même s'ils reconnaissent que l'horlogerie en tant qu'art est quasiment inexistant en Algérie, mais est plutôt consacré au montage, la réparation, la vente de montres et d'autres objets, ils souhaitent, a cet effet, l'organisation de salons ou expositions autour de cet art pour, à la fois, assurer sa réhabilitation et renforcer les liens entre horlogers.
Toutefois, ce métier reste encore accrocheur pour certains. L'image de Mohamed Elhadi et son camarade, deux jeunes horlogers à l'œuvre, installés l'un à côté de l'autre face à un tralala d'objets et de matériaux, dans une petite boutique nommée «Saïd» dans la rue Mohamed-Belouizdad, le démontre si bien.
Exerçant le métier d'horloger depuis vingt-deux ans dans cette boutique ouverte en 1976, Mohamed Elhadi, est visiblement fier de sa profession même s'il relève des oscillations dans son évolution, notamment, avec l'arrivé des montres à quartz de fabrication asiatique et l'apparition des téléphones portables.
«Cette situation a diminué l'intérêt chez les gens de s'acheter des produits de marque, préférant avoir des montres à quartz à des prix
dérisoires ou utiliser leurs mobiles pour connaître l'heure», explique-t-il à l'APS en notant que ces comportements, aujourd'hui disparus, ont «beaucoup affecté le métier entre les années 1996 et 2003». A ce propos, Abdelmadjid Boughdiri, artisan-réparateur en horlogerie ayant hérité la profession de son oncle maternel depuis trente-sept années, a indiqué que les horlogers, dont le nombre estimé ne dépasse pas la centaine sur l'ensemble du territoire national, «risquaient de disparaître durant cette période». Selon lui, «l'importance de porter une montre de marque, même coûteuse, habite aujourd'hui un nombre importants de gens», d'où la renaissance du métier
d'horloger. «L'effet de l'arrivée des montres à quartz au détriment des montres mécaniques a fini par disparaître», s'est-t-il réjoui tout en plaidant pour la création d'un centre de formation spécialisé dans l'horlogerie ou d'une association des horlogers algériens, dans un souci de sauvegarde et de transmission du métier.
Cet horloger, qui se dit «amoureux» de l'horlogerie, a aussi émis le vœu de voir, un jour, des procédures de dédouanement des marchandises importées de l'extérieur du pays, spécifiques aux artisan-réparateurs d'horloges, car, «l'horloger est contraint d'appliquer des procédures d'importateurs, alors qu'il ne s'agit pas de sa spécialité», a-t-il relevé.
En attendant une réhabilitation de l'horlogerie comme un art à part entière, ces horlogers «protecteurs» affichent un grand optimisme quant à la pérennité du métier et de son épanouissement. Cette pérennité est tributaire, en grande partie, d'un meilleur cadre de formation des jeunes réparateurs et...d'une méthode efficace pour les inciter à se lancer dans ce domaine.


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