Par Amine Echikr Cent vingt-cinq personnes sont mortes et 1 484 autres ont été blessées dans 772 accidents de la route survenus au niveau national entre le 6 et le 12 août, a indiqué hier un communiqué du commandement de la Gendarmerie nationale. Le bilan relève une hausse du nombre d'accidents (+153), de décès (+41 victimes) et de blessées (+363 cas) par rapport à la semaine précédente, précise la même source. La wilaya Sétif, réputée pour l'indiscipline de ses conducteurs sur les routes, est en tête du classement des wilayas avec le plus grand nombre d'accidents, soit 50. Elle est suivie par les wilayas de Chlef avec 35 accidents, Béjaïa et Mila avec 30 accidents chacune et Oran avec 29 accidents. Les wilayas de Batna et Relizane ont enregistré quant à elles 27 accidents chacune alors que celle de Blida en a enregistré 26. Ces accidents sont dus, pour la plupart, à l'excès de vitesse, les dépassements dangereux, les manœuvres dangereuses, le non respect de la distance de sécurité et l'imprudence des piétons, a précisé le communiqué. Les accidents les plus graves sont survenus sur les RN 89, 83 et 46 ainsi que sur l'autoroute est-ouest. Il s'agit d'un véritable terrorisme routier. Ni la peur du gendarme, ni les mutilations provoquées ne dissuadent les usagers de la route. Le respect du Code de la route semble être devenu l'apanage de «fous». La règle étant de conduire sans règle ni respect pour les autres usagers. En matière de bilan de la sécurité routière, l'Algérie, en nombre de décès sur les routes, a un bilan supérieur à celui de la France qui, pourtant, possède le double du parc roulant. Les connivences, les passe-droits et l'incivisme font que chaque jour au moins une douzaine d'Algériens perdent la vie chaque jour. Une situation qui ne peut plus durer. A. E/APS