Hadj Aïssa : «On a prouvé que l'Entente est solide» Chaouchi ne sera pas transféré Après le match nul (1-1) réalisé à aller, rares ceux qui ont misé sur un renversement de situation lors de la seconde manche. Mais les équipiers de Lemmouchia ont prouvé une énième fois qu'ils sont capables de revenir de très loin et finir en beauté, quinze jours seulement après la grande déconvenue du Mali, lors de l'autre finale en Coupe de la CAF. L'ESS a battu l'EST, le public et l'arbitre marocain En plus de la difficulté de jouer pour la deuxième fois consécutive, la seconde manche d'une finale à l'extérieur, la bande à Zekri a tenu tête durant toute la partie à une très coriace formation de l'EST, soutenue par des milliers de fervents supporteurs et aidée par un arbitrage très scandaleux. Ces contraintes n'ont pas empêché les Ententistes de revenir avec le trophée. Ce qui est très important sur le plan moral en prévision de la prestigieuse Ligue des champions et du championnat national. Les larmes de fierté de Zekri Sacré destin de Zekri ! Le nouvel entraîneur des Noir et Blanc, qui vient juste de débarquer à la tête de la formation sétifienne, ne s'attendait sûrement pas quelques jours auparavant à ce qu'il remporte son premier titre en Algérie, lui qui a débuté sa carrière d'entraîneur en Italie. Sa joie était telle qu'il n'a pu retenir ses larmes. Il était fier de remporter cette coupe très importante pour le club, afin de préserver la stabilité au sein du groupe et surtout dans la maison sétifienne. Et pour cause, un nouveau revers en finale aurait pu nuire à la bonne démarche de l'équipe. Place maintenant à la suite ! Les équipiers de Hemani, qui n'ont pas raté l'occasion de fêter dignement cette consécration, doivent garder les pieds sur terre et se concentrer sur les matchs en retard avant la fin de la phase aller et pourquoi pas remporter le titre honorifique de champion d'hiver. D'autre part, ils vont attaquer la prestigieuse Ligue des champions, avec un statut de challenger et non pour faire de la simple figuration, puisque l'ESS a un statut à défendre. Mehdi T. Hadj Aïssa : «On a prouvé que l'Entente est solide» * Tout d'abord, un mot sur votre consécration en Coupe de l'UNAF ? Nous sommes vraiment très contents et fiers de notre performance, car nous avons pleuré récemment au Mali en finale de la Coupe de la CAF. Aujourd'hui, nous avons pris notre revanche sur le sort et Dieu merci, nous n'avons pas déçu notre public qui a fait le déplacement pour nous soutenir avant de fêter ensemble ce nouveau sacre. * Etiez-vous surpris par la forte présence du public sétifien à Radès ? Ca fait six ans déjà que je suis à l'Entente et ce genre de geste de la part de la galerie sétifienne ne me surprend pas. Nous avons la chance d'être toujours soutenus par nos fervents supporteurs qui ont tenu à faire le déplacement pour nous encourager, malgré la perte du trophée africain en Coupe de la CAF. Je tiens à remercier, au nom du groupe, tout le peuple sétifien. Inch'Allah, on sera toujours à la hauteur de leur espérance. * Vous avez vécu une étrange soirée avec un but, une grande occasion ratée et une expulsion à la fin… J'ai raté l'occasion l'an dernier de jouer à Radès en Coupe arabe à cause d'une blessure. J'étais très déçu de ne pas atteindre pour la troisième fois de suite la finale. J'avais envie de prendre ma revanche avec mes coéquipiers et Dieu merci j'ai réussi à marquer un but très important, avant d'écoper en seconde période d'un carton rouge très sévère. Tout le monde a vu que l'arbitre était très rigoureux avec nous. * Sincèrement, avez-vous eu peur de pénaliser le reste du groupe après votre expulsion en laissant vos équipiers à dix ? Absolument, car c'est très difficile de quitter ses équipiers dans une rencontre pareille et surtout en face d'un arbitre très vicieux. Je remercie mes camarades qui ont tout donné sur le terrain avec cette volonté exemplaire qui leur a permis de ne pas encaisser un second but avant de réussir la séance des tirs au but contrairement à l'autre finale au Mali. * Que direz-vous de ce précieux sacre ? Chaque titre nous donne encore plus d'envie de rafler d'autres trophées à l'avenir et prouver à tout le monde que l'Entente est une formation faite pour réaliser des consécrations. C'est pour cela qu'on va se concentrer dorénavant sur les trois matchs en retard qui nous attendent en championnat afin de terminer la phase aller avec le titre de champion d'hiver, et surtout viser le titre de champion d'Algérie. Entretien réalisé par Samir B. Chaouchi ne sera pas transféré Malgré un match plein face aux Tunisiens et la grande prestation face aux Egyptiens lors du match barrage au Soudan, au point d'attirer l'attention de plusieurs clubs européens, le président Serrar a refusé de transférer l'ex-Canari dès le mois de janvier. Et pour cause, des échéances importantes attendent l'EN. Ziaya, le malchanceux Après avoir annoncé dans notre édition d'hier l'accord final entre le président Serrar et la direction du club français FC Sochaux, concernant le transfert de l'attaquant Abdelmalek Ziaya, la blessure de ce dernier à la cuisse durant la première période face à l'EST l'a empêché de montrer son vrai potentiel au point de demander le changement à la mi-temps. Cela risque de capoter son transfert. Metref a glané des points aux yeux du sélectionneur national Etincelant durant ce match retour, l'ex-Usmiste, Hocine Metref, a livré une prestation de tout premier ordre au stade Radès. La présence du sélectionneur national, Rabah Saâdane, dans les tribunes n'est pas innocente. D'ailleurs, il n'a pas eu tort d'élargir liste par ce joueur vu son rendement remarquable depuis le début de saison. Benchikha était aux côtés de Saâdane et Raouraoua En plus du président de la FAF, Raouraoua, et du sélectionneur national, Saâdane, Abdelhak Benchikha, le sélectionneur de l'équipe nationale A', était lui aussi présent dans la tribune d'honneur pour soutenir les équipiers de Laïfaoui. L'occasion aussi d'avoir une idée sur quelques éléments sétifiens capables d'intégrer l'EN locale dans les semaines à venir. Six absents à la séance de reprise Prévue dans un premier temps dans l'après-midi de dimanche, l'entraîneur Zekri a avancé la séance de reprise dans la matinée en l'absence du duo Aksas-Berguiga qui n'était pas informé de ce changement, ainsi que Laïfaoui, Metref, Hadj Aïssa et Hemani, avec l'accord du staff technique pour souffler un peu et reprendre le jour suivant.
