En coulisses, la crise se poursuit au FC Barcelone. Notamment au niveau de la direction. Lundi, le président Josep Maria Bartomeu a, selon la presse catalane, convoqué une assemblée générale extraordinaire afin de... réclamer la démission de plusieurs dirigeants. Visé par cette requête, le vice-président Emili Rousaud, pourtant principal candidat de l'état-major en vue des élections présidentielles de 2021, a vivement critiqué son supérieur au micro de la Cadena Ser : "Le président peut me rétrograder. Mais en tant qu'élu, je ne peux pas être expulsé. M'appeler en plein confinement n'a pas été sa meilleure idée. Il y avait un consensus au sein du CA pour que, si une candidature était faite, je sois le président. (…) J'ai la conscience tranquille et je sens que tout cela est lié au thème du Barçagate", a-t-il pointé du doigt, en référence à cette sombre affaire de sociétés de communication engagées par le club pour critiquer, sur les réseaux sociaux, les ennemis supposés de la direction actuelle. "Je faisais partie du comité d'arbitrage et les factures de ces sociétés ont été fractionnées afin de contourner les contrôles internes du club, c'est une réalité. (…) Je n'ai pas pris la décision de démissionner et je n'ai aucune intention ou envie de le faire", a conclu Rousaud comme le rapporte Maxifoot.
