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JSK : Ech Chergui : «Mon père me dit que les millions d'euros que je pourrais gagner n'aurons aucune saveur sans avoir porté le maillot de l'Algérie»
Publié dans Le Buteur le 06 - 01 - 2010

A la fin de la séance d'entraînement de lundi soir, nous nous sommes entretenus avec Driss Ech Chergui, qui a accepté volontiers notre invitation.
A la fin de la séance d'entraînement de lundi soir, nous nous sommes entretenus avec Driss Ech Chergui, qui a accepté volontiers notre invitation. Après nous avoir ouvert la porte de sa chambre, Driss nous a ouvert son cœur. Il nous a parlé de sa carrière, sa venue à la JSK, et surtout de la promesse qu'il a faite à son père ; et bien d'autres surprises.
Retracez-nous votre carrière footballistique ?
J'ai commencé le foot à 6 ans, à Saint Chamant où je suis né. Par la suite, à 13 ans j'ai intégré le centre de formation de Saint-Etienne en sport étude. J'ai fait toutes mes classes là bas. A 18 ans, j'ai signé mon contrat professionnel. J'ai passé 7 années inoubliables. Toutefois, je n'ai pas beaucoup joué, ce qui m'a poussé à partir. Sarramagna m'a pris par la suite avec lui au FC Sète. J'ai marqué 13 buts en championnat et 5 en coupe. C'est à ce moment là que j'ai signé à Nîmes. On a joué l'accession. J'ai marqué 8 buts cette saison-là. Avec l'arrivée de Cavalli, ça s'est compliqué pour moi. J'ai donc choisi de quitter pour signer à la JSK.
Ne pensez-vous pas qu'il a gardé rancune aux Algériens pour avoir été poussé vers la porte de sortie en sélection ?
Non, je ne pense pas. Il fallait faire un choix, et il a préféré son fils Yoann à moi. Je préfère dire que ce choix ne sort pas du carde sportif.
Quel est votre poste de prédilection ?
Moi, j'insiste vraiment pour joueur en dessous des attaquants, en numéro 10. Je peux aussi jouer en tant que deuxième attaquant. L'essentiel, c'est que je sois dans l'axe.
A quand remonte votre premier contact avec la JSK ?
C'est un manager qui m'a proposé l'idée de jouer à la JSK, qui était à la recherche d'un meneur de jeu. J'ai tout de suite sauté sur l'occasion, d'autant plus que j'étais sans club. Au cours de ma période d'essai, j'étais très satisfait de l'ambiance du groupe, et c'est là que j'ai su que je devais signer.
Avez-vous choisi la JSK par dépit, vu que vous étiez sans club ?
Non. J'avais des contacts de Ligue 2. Par contre, les choses tardaient à se faire. D'autre formations voulaient aussi s'attacher mes services, mais le challenge n'était pas intéressant. C'est la raison pour laquelle j'ai opté pour la JSK, un club extrêmement médiatisé en Algérie et en France aussi.
Quel a été votre sentiment en apprenant que vous deviez attendre le 16 janvier pour pouvoir renouer avec la compétition ?
Il est vrai que lorsque j'ai signé à la JSK, j'attendais une dérogation de la FIFA pour être qualifié. Lorsque j'ai lu le communiqué de la FIFA au bureau de Hannachi, j'ai su que je devais attendre la phase retour. C'est pour cette raison que le président m'a autorisé à repartir en France pour m'entraîner avec Nîmes.
Ne craigniez-vous pas ce manque de compétition dans les jambes ?
Non, pour la simple raison que je ne suis pas très loin de mon niveau. J'arrive à tenir 90 minutes sans ressentir le moindre essoufflement. Maintenant, c'est à moi de redoubler d'efforts pour être performant dans les prochains jours. Je vais profiter des deux prochains matchs amicaux pour monter en puissance.
Parlez-vous avec les joueurs de la pression qui existe à la JSK, et celle des supporters ?
Oui, on en parle souvent. On m'a dit que les supporters de la JSK sont très exigeants. Vu le passé glorieux de ce club, ils veulent que leur équipe gagne tout le temps des coupes, des championnats et la Ligue des champions. Malheureusement, ce n'est pas possible. Il n'y a qu'à voir Lyon en Ligue 1 pour s'en rendre compte. Mais je pense qu'une des trois premières places en championnat est une obligation.
Quel est la différence entre le football français et algérien ?
Je dirai avant tout qu'il existe une très grosse différence tactique. Tout le monde sait qu'il y a un gros travail à faire. D'ailleurs, Mr Karouf et Mr Amrouche font le nécessaire dans ce sens. Par contre, j'ai trouvé qu'en Algérie le jeu est beaucoup plus technique. On ne trouve pas souvent ces longues passes d'un compartiment à un autre. J'aime beaucoup ce style.
Parlez-nous de la Ligue des champions ?
Tout ce que j'ai à dire à ce sujet, c'est que je meure d'envie de découvrir cette compétition africaine. Ce sera une belle expérience dans ma carrière.
Vous avez dirigé la séance des étirements lundi soir. Croyez-vous que le staff technique essaye de vous responsabilisez ?
Vous ne ratez absolument rien (sourire). Je ne sais pas si c'est l'intention du staff ou pas, mais je fais ce qu'on me demande de faire. Si je dois prendre une telle responsabilité, je le ferai sans pression.
Votre objectif à court terme ?
Enchaîner les victoires en championnat et faire une excellente Champion's Ligue.
Et à long terme ?
(Sourire). C'est incontestablement la sélection nationale. C'est le rêve de n'importe quel joueur. D'autant plus que je n'ai jamais porté le maillot des Verts. Si j'arrive à passer par les A' ce sera déjà un grand pas pour moi.
Estimez-vous que la JSK vous donnera cette opportunité ?
Tout dépendra de mes performances dans les quatre prochains mois. Ce qui est certain, c'est qu'à la JSK on est médiatisés.
Si vous réussiriez une bonne phase retour à la JSK, allez-vous retourner en France ?
Je dirai que c'est du 50/50. Tout dépendra de mes qualités et de mes contacts. Mais je pense qu'il faut avant tout prouver sur le terrain.
Comment avez-vous vécu la qualification des Verts en sélection ?
Oh, ce fut un vrai moment de folie. J'ai eu la chance de vivre cette sensation au pays. C'était magique. Ma femme et moi ne dormions plus (rire). C'était tous les jours la fête.
Quel entraîneur vous a le plus marqué ?
C'est l'entraîneur de Saint Etienne, Antonetti. J'avais 17 ans, et j'avais connu deux ou trois sélections en équipe de France. Et lui il me prenait avec lui avec les pro. J'ai beaucoup appris à ses côtés. Il y a aussi Sarramagna avec qui j'ai gardé le contact.
Lorsqu'il a été annoncé à la JSK, quel a été votre sentiment ?
Je l'ai aussitôt appelé. Je lui est dit que c'est une excellente chose qu'il puisse travailler en Algérie. Par la suite, il y a d'autres paramètres qui sont entrés en jeu qui me dépassent. Cela ne concerne que lui et la direction.
Parlez-nous de vos relations avec Zarabi ?
Il vient juste après ma famille. Je l'ai appelé récemment pour lui souhaiter une bonne et heureuse année. C'est une personne droite. Il dit toujours les choses en face. Tout le monde l'aime.
On va quelque peu sortir du cadre sportif. Racontez-nous votre vie quotidienne à Tizi ?
Depuis que ma femme est venue, je suis devenu plus stable. Je rentre à la maison après les entraînements. Je me sens bien. Même ma femme ne se plaint pas.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Nous sommes de la même ville. C'est vrai que je la trouvais très jolie depuis que j'étais petit (éclat de rire). Et à 18 ans, ça s'est fait. Elle est issue d'une famille sportive, puisque son père est entraîneur des gardiens de but. Maintenant, nous sommes fiancés, et bientôt Incha Allah le mariage.
C'est pour quand ?
Je ne peux pas le dire. Je lui ferai la surprise (rire).
Le rêve qui vous tiens le plus à cœur ?
C'est de pouvoir rendre ne serait-ce qu'un tout petit peu tous les sacrifices de mes parents, mon père en particulier, en portant un jour le maillot national.
Votre papa vous parle de l'EN ?
Il m'en parle tout le temps. Il m'a même demandé de lui faire une promesse qui lui tient à cœur.
Laquelle ?
C'est qu'il puisse me voir en sélection avant de mourir.
Quelle a été votre réponse ?
C'est mon objectif. Je souhaite le réaliser pour le récompenser de tous ses efforts, car il a toujours été là pour moi. Il me dit que les millions d'euros que je pourrais gagner n'aurons aucune valeur sans avoir porté le maillot de l'Algérie.
Votre plus beau souvenir ?
L'accession en Ligue 2 avec Nîmes.
Le plus mauvais ?
C'est de ne pas avoir eu ma chance à Saint Etienne.
La plus mauvais période ?
Lorsque mon père était sur un lit d'hôpital où il a failli mourir. C'était la première fois que j'ai pleuré de tristesse.
Votre principale qualité ?
La gentillesse.
Le défaut ?
Je suis extrêmement nerveux. C'est pour cela que j'ai choisi Belkalem comme camarade de chambre, il est très calme (sourire).
Quel est votre joueur préféré ?
Zineddine Zidane.
Le joueur dont vous auriez aimé jouer à ses côtés ?
Meghni. Il est vraiment très talentueux.
Votre club préféré ?
Bordeaux.
Comment vous habillez-vous hors des terrains ?
Je dirai jeans et tee-shirt.
La taille que vous auriez aimé avoir ?
Celle de mon ami Belkalem (éclat de rire). J'aurai vraiment voulu être plus grand, surtout que ma femme est plus grande que moi lorsqu'elle met des talons (rire).
Votre film préféré ?
Avatar, Gladiateur, tout ce qui est action.
Votre acteur préféré ?
Denzel Washington.
Pensez-vous à l'après football ?
Oui. Comme j'ai eu le BAC et obtenu un diplôme en commerce, je souhaite m'investir dans un truc. Je voudrai lancer un projet avec un ami dans les prochaines années. On souhaite investir dans une nouvelle discipline, le soocer 5. Et pouvoir ainsi louer les terrains qui sont de nature synthétique. Je souhaite aussi un jour devenir arbitre.
Vous étiez comment enfant ?
Très calme à la maison et un vrai diable dehors (rire).
La qualité que vous aimez le plus chez les
autres…
La franchise.
…et le défaut ?
Le mensonge.
Si vous aviez la possibilité de changer quelque chose, ce serait quoi ?
Je tâcherai à ce que personne de ma famille ne tombe malade.
Des souhaits pour cette nouvelle année ?
D'être vainqueur de la Ligue des champions avec la JSK.
Entretien réalisé par Abdelatif Azibi


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