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Panique chez les Verts : Chaouchi blessé !
Publié dans Le Buteur le 21 - 01 - 2010


«Je souhaite affronter l'Egypte en demi-finales»
Mardi passé, les supporters présents à l'entraînement des Verts et la presse étaient soulagés de voir le portier algérien Faouzi Chaouchi effectuer quelques tours de piste avant de s'asseoir sur le banc de touche. Mais son absence lors de la séance d'hier a suscité quelques inquiétudes des présents. Interrogé à la fin de la séance, le médecin de l'équipe nous apprendra que Chaouchi a reçu un coup lors de la dernière rencontre contre l'Angola. En effet, c'est sur une sortie lors de la première période que le gardien sétifien s'est fait mal. Il a été touché au dos et à la tête, mais les douleurs se sont accrues par un coup de froid dû au climatiseur. Hier, Faouzi Chaouchi, qui ressent toujours ces douleurs, s'est contenté de trois tours de piste avant d'aller voir le médecin de l'équipe et discuter un moment avec lui. A la fin de la séance d'entraînement, Faouzi Chaouchi a tenu à rassurer les supporters concernant son état. «En principe, je peux jouer dimanche contre la Côte d'Ivoire», nous a-t-il dit. Mais cela n'empêche pas les supporters de se tourmenter d'autant que la spéculation bat son plein concernant sa participation ou non pour le prochain match des quarts de finale devant la redoutable attaque menée par le joueur des Blues, Didier Drogba. En effet, il y a de quoi s'inquiéter si l'absence de Chaouchi se confirme dans les prochains jours. Le deuxième gardien de but, Mohamed Lamine Zemmamouche, n'a aucune expérience internationale et le prochain match des quarts de finale d'une phase finale d'une CAN, de surcroît devant le plus grand favoris du tournoi, n'est pas la mieux indiquée pour lui d'effectuer son baptême du feu avec les Verts. Le troisième gardien, Nassim Ousserir, lui, a été appelé en catastrophe pour pallier la défection de Lounès Gaouaoui, opéré pour une appendicite. La guigne poursuit les Fennecs et la blessure de Chaouchi sème la panique dans les camps des Verts.
M. S.
«Je souhaite affronter l'Egypte en demi-finales»
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En premier lieu, dites-nous quelle est la principale raison qui vous empêche de vous entraîner avec vos partenaires (entretien réalisé mardi, ndlr) ?
En réalité, je soufre de douleurs au niveau du dos. Cela a commencé lors de la rencontre face à l'Angola. Par la suite, la douleur a persisté au moment de regagner l'hôtel. De ce fait, le staff médical a jugé utile de me dispenser de cette séance.
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Mais à aucun moment nous n'avons senti que vous étiez blessé au cours de la rencontre face à l'Angola, à l'image des différentes parades que vous avez effectuées…
Exact. Pour tout vous dire, j'ai bien caché ma douleur. Je savais qu'en cédant ma place, j'allais pénaliser mes partenaires. Donc, j'ai décidé de poursuivre la rencontre jusqu'à la fin. Maintenant, je suis ravi que nous ayons passé ce cap du premier tour.
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Votre participation pour le prochain match est-elle compromise ?
Non. Je profite d'ailleurs de l'occasion pour rassurer l'ensemble des Algériens que je serai présent face à la Côte d'Ivoire. D'autant plus que j'aurai le temps nécessaire de retrouver ma forme, vu que le match se disputera dimanche.
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Avant de s'étaler sur cette rencontre, donnez-nous vos impressions suite à cette qualification, qui ne fut guère une partie de plaisir…
Je tiens à dire avant toute chose que nous avons vécu des moments très difficiles après notre défaite face au Malawi, notamment les critiques dont nous avons fait l'objet. Nous étions des héros, et après cette défaite accidentelle, tout le monde nous est tombé dessus. Mais nous avons cru en nous, car nous savions que face au Malawi, nous avions joué dans des conditions difficiles.
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Vous faites allusion au taux élevé d'humidité…
Exact. Vous étiez présent avec nous ce jour-là et vous aviez constaté qu'il y avait un grand taux d'humidité et une grande chaleur. Je ne vous cache pas que nous n'avions jamais joué dans de telles conditions. C'est d'ailleurs la première et dernière rencontre du tournoi qui s'est jouée à 14h45. Malgré tout, nous sommes restés concentrés jusqu'au bout, et la qualification aux quarts de finale est bien méritée.
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Vous aviez fait l'objet de plusieurs critiques, notamment dans 1er et 3e but. Cela ne vous a-t-il pas déstabilisé quelque peu ?
Il est clair que ça m'a travaillé. Mais j'ai déclaré que j'étais responsable de mes erreurs. J'ai affiché un grand sens de responsabilité. J'ai promis aussi que je me rattraperai lors des deux dernières rencontres. Toutefois, je n'ai jamais douté de mes capacités. Ce qui m'a permis de faire mon travail convenablement lors des deux autres rencontres.
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Qu'est-ce qui a changé par rapport au premier match, face au Malawi ?
A mon avis, il n'y a aucun point de comparaison. Face au Malawi, il n'y avait pas les conditions nécessaires pour jouer un match de football. Par contre, lors des deux dernières rencontres, les conditions atmosphériques étaient nettement meilleures. Malgré une certaine chaleur, s'était supportable. De plus, psychologiquement, nous étions gonflés à bloc. Nous voulions à tout prix créer le déclic. Cela nous a permis d'empocher les trois points de la victoire face au Mali et enregistrer quelques jours plus tard un nul précieux face au pays organisateur, qui avait l'appui de ses supporters.
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Mais le fait de refuser de jouer lors du dernier quart d'heure a poussé les Maliens à vous accuser d'avoir combiné la rencontre avec l'Angola…
Je n'ai qu'une chose à dire à ce sujet, un pays qui a été victime par le passé de la combine ne peut pas agir de la sorte aujourd'hui. A aucun moment, nous n'avons combiné la rencontre. Par contre, je reconnais que nous avons géré notre match jusqu'à la fin. Nous savions que nous étions qualifiés. Pourquoi allez s'aventurer en attaque et prendre des risques inutilement ? De plus, c'est les Angolais qui ont refusé de jouer. Ils savaient qu'ils étaient premiers du groupe. C'est ce qui a fait baisser de l'intensité de la rencontre.
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Maintenant que vous êtes en quart de finale, estimez-vous que c'est mérité ?
C'est amplement mérité pour une sélection mondialiste. J'estime que l'Algérie qui fut absente depuis la CAN 2004 a le droit de chercher la victoire. Le peuple algérien doit être fier de ses enfants. Je pense qu'avant de retrouver la scène mondiale, en juin prochain, l'Algérie a son mot à dire en Afrique.
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Quel est votre objectif à présent ?
Notre objectif est clair, c'est de passer ce cap. Nous avons su gérer match par match depuis un bon bout de temps déjà ; depuis la phase de qualification. Maintenant que nous sommes en quarts de finale, notre seul objectif est de passer en demi-finale. Cette rencontre opposera deux mondialistes. Ce ne sera pas facile pour les deux équipes. Mais je pense que nous sommes avantagés car nous avons retrouvé la confiance qui nous manquait.
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Que représentent pour vous les noms qui composent cette sélection, à l'image de Drogba et Yaya Touré ?
A mes yeux, ce ne sont que des adversaires que je vais affronter dimanche prochain. Rien ne nous fait peur aujourd'hui, ni Drogra ni un autre jouer. Nous allons nous déplacer à Cabinda pour la gagne. De plus, l'Algérie a toujours bien réagi face aux grandes équipes.
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Quel est votre objectif personnel ?
Personnellement, je souhaite affronter l'Egypte en demi-finale. Je ne vous cache pas que j'ai ressenti un goût particulier au Soudan, notamment après tout ce que les Egyptiens ont dit sur nous. Après la qualification, personne n'a osé dire de mal de l'Algérie. Je souhaite les battre encore une fois pour voir leur réaction.
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Après l'agression sur la sélection du Togo à Cabinda, cette ville ne vous fait pas peur ?
Non. Nous avons complètement oublié ce qui s'est passé au début de la CAN. De plus, je pense que la sécurité a été nettement renforcée. Nous jouerons dans cette ville sans souci.
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Un dernier mot pour le public algérien…
Je dédie cette qualification à tous les habitants de Bordj Ménaïl en particulier, et aux Algériens en général. Je leur promets aussi au nom de tous mes partenaires que nous allons jouer face à la Côte d'Ivoire avec tous nos capacités, afin de passer aux demi-finales. Les Algériens méritent tout le bonheur du monde.
Entretien réalisé par
A. C.


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