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les 7 péchés capitaux de la CAN
Publié dans Le Buteur le 03 - 02 - 2010

Le niveau de la compétition ne fut pas vraiment exceptionnel et pas du tout à la hauteur des espérances.
Après 20 jours de compétition, la 27e Coupe d'Afrique des nations, qui s'est tenue en Angola, a connu son dénouement dimanche soir dernier et vu les Pharaons d'Egypte remporter leur 3e titre continental de suite, le 7e de leur histoire. Néanmoins, tout n'a pas été rose durant ce tournoi continental, puisque pas mal d'insuffisances ont été enregistrées et beaucoup de choses graves se sont produites qui ont faussé le bon déroulement de cette CAN 2010. Au-delà des obstacles rencontrés par les présents au pays des Palanca Negras, il faut avouer que le niveau de la compétition ne fut pas vraiment exceptionnel et pas du tout à la hauteur des espérances. Dans ce qui suit, on a relevé les 7 péchés capitaux de cette CAN à mettre vite aux oubliettes.
Le mitraillage du bus togolais
Un fait qui restera à jamais gravé dans l'histoire de la CAN. Avant même le début du tournoi, un drame d'une grande ampleur s'est produit du côté de l'enclave du Cabinda. Le bus qui transportait les joueurs du Togo se faisait littéralement mitraillé par un groupe séparatiste du Cabinda à des fins purement politiques. Bilan de l'attaque, 2 morts et plusieurs blessés parmi la délégation des Eperviers. Une tragédie que la CAN n'a jamais connue auparavant et qui a poussé le gouvernement togolais à demander le rapatriement immédiat de son équipe, laissant à trois le nombre des équipes dans le groupe B. Quelques jours après, une autre mauvaise nouvelle s'abat sur le Togo qui s'est vu interdire de participer aux deux prochaines CAN sur décision de la CAF.
L'état déplorable des pelouses
Sur les quatre stades qui ont abrité cette CAN angolaise, tout le monde aura noté l'état catastrophique des pelouses, ce qui a suscité de vives interrogations, et des entraîneurs et des joueurs qui ont éprouvé beaucoup de mal à bien évoluer sur de telles surfaces. Des terrains qui auraient pu servir à tout, sauf à la pratique du football. Des stars comme Drogba, Eto'o, Mikel, habituées aux belles pelouses européennes, n'ont pas pu briller lors de cette CAN. La cause ? L'état des terrains, évidemment. Les organisateurs angolais se sont défendus et ont pointé du doigt la firme chinoise qui a construit ces stades. Celle-ci n'aurait pas tenu ses engagements. Notons que plusieurs joueurs ont été victimes de ces pelouses. On citera, entres autres, le Ghanéen Mickael Essien et notre compatriote Yacine Bezzaz qui pourrait même rater le prochain Mondial.
L'arbitrage en deçà des espérances
Après un premier tour bien maîtrisé et sans qu'aucune faute grave ne soit signalée, les arbitres de cette CAN 2010 n'ont pas su maintenir le même niveau lors du reste de la compétition. Ce qui n'est pas nouveau, puisque au fil des années, le niveau de l'arbitrage avance en reculant et ne semble pas vouloir s'améliorer. Symbole de la médiocrité constante de l'arbitrage africain, le très contesté referee béninois, Coffi Codjia, aura vraiment marqué son nom lors de ce tournoi avec notamment son arbitrage scandaleux et très vicieux lors de la rencontre des demi-finales qui a opposé l'Egypte à l'Algérie. Un arbitrage décrié par l'ensemble des observateurs et de la presse mondiale qui n'arrivent toujours pas à comprendre comment des directeurs de jeu pareils continuent à officier des rencontres à grands enjeux, à l'image de Egypte-Algérie. Jerome Damon n'a pas aussi été épargné, lui qui a accordé un but pas du tout valable à l'équipe… égyptienne lors de son quart de finale devant le Cameroun. Et bien d'autres ! En somme, si on veut réellement voir le niveau de la CAN évoluer, des arbitres de bon niveau sont plus que nécessaires pour des tournois d'une telle envergure.
Une organisation catastrophique
Il y a lieu de signaler que durant cette CAN angolaise, l'organisation n'a pas été à la hauteur des attentes des uns et des autres. Le manque d'infrastructures, d'hôtellerie et surtout de maîtrise ont fait que ce tournoi 2010 soit l'un des plus catastrophiques, surtout sur le plan logistique et organisationnel. Les journalistes des différents horizons ont souffert le martyre pour faire leur travail. Un centre de presse dépassé, l'Internet pas tout le temps accessible et surtout un hébergement honteux, de quoi marquer les journalistes pour le restant de leurs jours. Les supporters aussi n'ont pas été épargnés. En effet, aucune prise en charge digne de ce nom n'a été entreprise par les organisateurs qui se sont faits très discrets et surtout insouciants.
Le manque d'affluence
Une autre fausse note à mettre sur le dos des organisateurs de cette CAN qui n'ont pas su comment attirer les spectateurs et les inciter à envahir les différentes enceintes qui ont abrité la compétition. Disons-le franchement : à part les rencontres de l'équipe hôte, l'Angola, et la finale, les autres matchs ont tous connu une présence très faible du public. Des stades pourtant dont la capacité d'accueil est très limitée (20 000 places pour le stade de Banguela pour exemple) n'ont pas connu de grandes affluences, malgré de très belles affiches. Ce n'est pas un fait nouveau surtout lorsque le tournoi se joue en Afrique noire.
Un niveau de jeu pas vraiment à la hauteur
Comme chaque deux ans, les mordus du foot, surtout du beau jeu, attendent avec impatience la tenue de la CAN pour voir à l'œuvre les stars mondiales telles que Drogba, Eto'o, Essien, Gyan, Mikel, Yaya Touré, Bougherra et autres. Des attentes souvent mal gratifiées surtout durant cette CAN 2010. En effet, beaucoup ont déploré le niveau de jeu pas du tout reluisant de cette compétition qui n'a vraiment pas attiré les téléspectateurs et les amateurs du foot à travers le monde. A part le match d'ouverture qui a mis aux prises l'Angola au Mali et la palpitante rencontre entre la Côte d'Ivoire et l'Algérie, rien d'exceptionnel n'a été signalé. Ce qui dénote que beaucoup de choses restent à faire.
Le choix de l'Angola
Pour résumer le tout, le choix de la CAF de désigner l'Angola pour abriter cette CAN 2010 n'a pas été du tout judicieux. Beaucoup de problèmes ont été signalés : insuffisances à la pelle, cherté de la vie, climat étouffant... Tout le monde s'est interrogé sur cette décision de la CAF, surtout lorsqu'on sait que l'Angola sort tout juste d'une longue guerre civile. Ce qui n'est pas pour donner une bonne image de la structure dirigée par Issa Hayatou !
Saïd Fellak


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