Les jours se suivent et se ressemblent au NAHD et les supporters ne voient plus le bout du tunnel. Ils n'arrivent toujours pas à comprendre ce qui se passe réellement au sein de leur club. C'est l'anarchie totale à tous les niveaux et tous les Husseindéens se demandent où se dirige le NAHD. En effet, tout le monde parle au nom du Nasria et surtout négocie avec les joueurs susceptibles de renforcer l'équipe. Pas moins de huit personnes s'occupent «officieusement» du recrutement et ne cessent leur prospection hasardeuse. Ces pseudo-recruteurs exigent des joueurs ciblés, qui s'en passent de leurs managers, et leur demande de passer à la table des négociations en aparté. Et pourtant, le premier contact est toujours établi par l'agent du joueur mais les responsables du dossier recrutement préfèrent poursuivre les pourparlers dans le dos de leurs premiers interlocuteurs pour une raison purement financière. Plusieurs joueurs ont fait machine arrière suite à ce changement de positionnement comme cela été le cas avec Benyahia et Bouguèche, pour ne pas citer que ces deux éléments. Ceux qui ont négocié sans leur manager, à l'image de Hemia, ont été escamotés. Comment ? La réponse chez les fameux recruteurs du Nasria... Une politique remise en cause En plus de ces dérapages, les responsables du dossier recrutement n'ont pas du tout étudié leur stratégie. Ils ont procédé à un recrutement anarchique avant d'établir officiellement la liste des libérés. Jusqu'à présent, six joueurs ont paraphé leur contrat. Il s'agit d'un gardien, de deux défenseurs, d'un milieu récupérateur et de deux milieux offensifs. En principe, il manque deux attaquants pour clore le recrutement. Mais la logique n'a pas été respectée dans l'élaboration de la liste des libérés. On parle de dix départs dont la majorité sont des joueurs qui évoluent au milieu. Donc, le Nasria s'en retrouve vidé et la direction n'arrive toujours pas à assurer la relève. Plusieurs questions restent suspendues : qui recrute ? Y a-t-il une politique calculée et claire à Hussein Dey ? En tout cas, les spéculations et les interprétations sur le dossier recrutement vont bon train à Hussein Dey. On engage les joueurs en premier, le coach viendra après En dépit des magouilles qui entourent le dossier recrutement, la direction nahdiste n'a pas dérogé à la règle. A l'image de tous les clubs d'Algérie, le recrutement des joueurs est ficelé avant la désignation d'un staff technique. Faire accélérer l'opération et parapher les contrats avec les nouvelles recrues est la priorité de l'ensemble des responsables. Comme ça, le futur entraîneur n'aura aucun pouvoir sur son groupe puisque les joueurs sont sous le diktat de ceux qui les ont engagés. Rares sont les entraîneurs qui chapotent le dossier recrutement et qui assument entièrement cette tâche à l'intersaison. Finalement, ceux qui recrutent sont à l'origine de toutes les calamités et les gênes qui rongent nos clubs. Où est passé le président ? Devant cette anarchie qui règne au NAHD, les gens se demandent où est passé le président Ould Zemerli et quel est son rôle dans l'opération recrutement. Absent depuis la dernière rencontre du championnat, le boss husseindéen est déconnecté et n'a donné aucun signe de vie. On ne sait même pas si c'est lui qui a délégué ces fameux recruteurs ou si ce sont ces derniers qui ont pris l'initiative. En tout cas, Ould Zemerli devait rentrer hier au pays. Un événement qui devrait éclaircir toutes les zones d'ombres qui existent au NAHD. ... Il devait rencontrer les dirigeants hier Ould Zemerli compte sérieusement reprendre les rênes du club dès son retour. Selon une source bien informée, il devait réunir son bureau hier soir à Hydra. Les dirigeants devront lui dresser un constat de tout ce qui a été réalisé en son absence. La question du nouvel entraîneur aurait été tranchée dans ladite réunion, selon la même source. On reviendra avec plus de détails sur cette rencontre dans notre édition de demain.
