Apparemment, l'endroit du stage constitue un véritable casse-tête pour la direction du Mouloudia d'Oran. Prévu en Espagne depuis plusieurs semaines, ce stage risque de tomber à l'eau pour cette histoire de visa pas encore délivré alors que sept joueurs et non des moindres, ont vu leur passeport rejeté par les services du consulat pour avoir encore un passeport ordinaire. Une situation qui a poussé les responsables du Mouloudia à activer un plan B qui est la Tunisie. Une solution qui n'a pas été du goût de l'entraîneur en chef, Jean Michel Cavalli, qui a tout conclu avec les responsables du centre sportif à Berga en Espagne. De toutes les façons, Cavalli n'est pas prêt à remplacer le stage d'Espagne par celui de la Tunisie. «L'Espagne, sinon on reste à Oran» Le coach du Mouloudia paraissait catégorique concernant le lieu du stage. Pour lui, il n'est pas question de changer de lieu alors qu'il a pratiquement tout préparé là-bas. «Ce n'est pas du jour au lendemain qu'on change le lieu du stage», dira Jean Michel Cavalli. «Pour le moment, il n'a jamais été question de changer le lieu du stage et d'aller en Tunisie. Je n'irai pas là-bas, tout d'abord pour une question de sécurité et aussi par ce que j'ai déjà eu une expérience en Tunisie l'hiver passé où le stage ne s'est pas déroulé comme je l'aurai souhaité. Tout le monde sait dans quelle condition s'est déroulé ce stage. Ce n'est pas la peine d'y revenir», affirme le coach français, avant d'évoquer ce sujet concernant les visas, «En principe, ce problème est en voie d'être résolu. J'espère que tout le monde aura son visa. Si par malheur on n'y arrive pas personnellement, je préfère rester à Oran au lieu d'aller en Tunisie.» Baba : «Oui pour l'Espagne mais avec un effectif au complet» Pour le président, Ahmed Belhadj, sa direction est en train de travailler sur ce dossier des visas et cette question de changer de lieu de stage n'est pas encore confirmée. «C'est vrai qu'on a pensé au plan B si jamais les visas ne sont pas décrochés. Se rendre en Espagne sans l'apport de neuf éléments n'est pas du tout intéressant. Il n'est d'ailleurs pas question pour moi d'envoyer l'équipe sans deux ou trois de ses éléments», affirme Ahmed Belhadj avant d'enchaîner : «Cela dit, la direction est en train de faire son possible afin que le groupe décroche son visa dans les délais. Si ce n'est pas le cas, on sera obligé de voir ailleurs.»
