Hichem Souakir mâche bien ses mots, il est conscient et surtout très courageux de donner sa version des faits qui se sont produits sur leur terrain face à l'ASK. Le joueur estime qu'il était impossible de gagner devant l'entêtement de leurs supporters qui avaient envahi le terrain pour les contraindre à céder les points à l'adversaire du jour, l'ASK, au détriment de l'US Chaouia. Vous êtes accusé d'avoir levé le pied face à l'ASK, que s'est-il passé au juste ? Que voulez-vous que je vous dise ? On a joué cette dernière rencontre de championnat face à une équipe qui jouait sa survie dans notre division. Nous de notre côté, on est rentrés en toute impartialité pour gagner notre rencontre, on a fait de notre mieux, mais les supporters de Ain Fekroun nous ont forcés à donner le gain du match à l'adversaire. Ce n'était pas entre nos mains, et là j'en profite pour demander des excuses à l'US Chaouia, car leur survie était entre nos mains. Vous dites que les supporters vous ont obligés à donner le gain du match à l'ASK, comment ? Ils nous ont forcés la main pour donner le gain du match à l'ASK. Ils sont entrés sur le terrain et ont commencé à menacer les joueurs pour les contraindre à céder le match. Ce n'est pas de notre faute, car nous les joueurs sommes rentrés sur le terrain pour gagner, mais que voulez-vous faire ? Mais pourquoi ont-ils agi de la sorte ? Je ne sais pas ce qui se passe entre les fans des Chaouia et Ain Fekroun. Peut-être qu'avant il y avait de la rancœur entre eux, ou un vieux contentieux. Et qu'en est-il de la direction et du staff technique ? Eux, ils croyaient comme nous qu'on allait remporter cette rencontre, mais après l'envahissement du terrain par les supporters, ils ont compris qu'on était contraints de lâcher le match. A ce moment, chacun pensait à sa santé et à sa vie, c'était au-dessus de nos moyens. Finalement, personne n'a été blessé ou autre chose... Hamdoullah, personne n'a été touché ou blessé, et tout le monde est reparti sain et sauf chez lui à la fin de la rencontre. Avez-vous un message à transmettre ? Rien de particulier, sauf peut-être que notre football est en train de régresser d'année en année.
Bekkouche demande des explications à Souakir Suite à l'interview accordée par le joueur Hichem Souakir sur les ondes d'El Heddaf TV, le président du club, Hacen Bekkouche, s'est pressé de rentrer en contact avec son joueur pour lui demander des explications sur ce qu'il avait dit. Le boss de Ain Fekroun, certainement paniqué par les déclarations de son joueur, a mesuré l'étendue de ces paroles où son club pourrait payer les frais de cette sortie médiatique qui n'a pas encore livré tous ses secrets, suite à ce qui s'est passé lors de la rencontre CRBAF-ASK. Pis encore, Hacen Bekkouche a montré à son joueur qu'il lui en voulait au point de monter le ton tout au long de son intervention, estimant que cette sortie médiatique de Souakir allait ébranler les habitants et les supporters de Ain Fekroun, sachant que le joueur n'avait pas participé à l'intégralité de la rencontre, et qu'il avait quitté le terrain avant le coup de sifflet final. Les joueurs du CRBAF perturbés Et ce n'est pas fini, après le président Bekkouche, c'est au tour des joueurs et coéquipiers de Souakir de vouloir connaitre les vraies raisons qui ont poussé leur coéquipier à parler ainsi. Très stressés par cette histoire, les joueurs du CRBAF ont longuement parlé entre eux, car n'étant pas très convaincus par la véracité des dires de Souakir. En fait, les agitations des uns et des autres dans l'effectif du CRBAF s'expliquent par le fait que ces derniers ont peur d'une très lourde sanction qui pourrait casser leur club. Bekkouche « Les déclarations de Souakir n'engagent que lui, car il a quitté le terrain à la 68'» Réagissant aux propos de son joueur Hichem Souakir concernant la pression mise par les supporters du CRBAF sur leurs joueurs pour céder la rencontre à l'ASK, le président Hacen Bekkouche, très remonté contre son élément, dira : «Les déclarations de Souakir ne représentent que sa personne, et pas le club, croyez-moi, je n'arrive pas encore à les comprendre, car ce joueur est sorti à la 68' de jeu». En d'autres termes, le boss Bekkouche, visiblement très vexé, affirme qu'il ne va se laisser faire estimant que ces déclarations pourraient avoir des répercussions néfastes sur le club. «La rencontre s'est déroulée dans un fair-play total jusqu'à la dernière minute» Par la suite, le président du CRBAF, Hacen Bekkouche, revient sur la rencontre et affirme, catégorique, que son équipe s'est présentée au complet et avec la ferme intention de battre l'ASK pour terminer la saison à la cinquième place au classement. Le chairman du club dira : «Pour nous, c'était une rencontre festive car on avait assuré notre maintien face à Hadjout, la semaine d'avant, celle-ci s'est déroulée dans un fair-play total jusqu'à la dernière minute du temps réglementaire, par la suite l'ASK a marqué et a pris les trois points de la victoire». « Les victoires de l'ASK ou de la JSMB ne nous intéressaient pas » Par la suite, Hacen Bekkouche nous affirma qu'il lui importait peu qu'une équipe gagne au détriment d'une autre. Le président du CRBAF affirme aussi que son équipe s'est présentée avec un effectif au complet. «Les victoires de l'ASK ou de l'USC ne nous intéressaient pas du tout, notre but était de maintenir le CRBAF en Ligue 2 Mobilis, mais malheureusement c'est l'USC qui est descendue, j'espère qu'ils vont retrouver la Ligue 2 la saison prochaine et au plus vite, et en même temps je félicite l'ASK pour son maintien. Je souhaite aussi avoir une bonne équipe la saison prochaine», conclut Bekkouche.
Yahi saisit la LFP Le président de l'USC, Abdelmadjid Yahi, n'est pas resté les bras croisés et veut avoir ses droits dans les jours à venir. Le très controversé boss des Jaune et Noir a transmis un dossier en béton à la Ligue de football professionnel où il compte se faire entendre et surtout récupérer ce qui appartient à son club. Yahi paraissait très convaincu que son équipe allait être remise dans son droit, lui qui a accompagné son dossier par des preuves tangibles aux hautes instances de Dar El Beida, où il stipule clairement l'entente entre les deux équipes (CRBAF et ASK) au détriment du club chaoui. Les supporters du CRBAF accusés par Yahi Le président de l'USC, Abdelmadjid Yahi, qui était l'invité de l'émission "100 %", avant-hier soir, a finalement accusé les supporters du CRBAF d'avoir mis une énorme pression sur leurs joueurs pour qu'ils cèdent les trois points à l'ASK au détriment de son équipe. Il se trouve que les supporters du CRBAF n'ont pas oublié une certaine saison lorsque l'USC leur avait barré la route lorsque les deux clubs évoluaient en Inter-régions. « Ce qui s'est passé à Ain Fekroun s'ajoute au marasme du football national » Par la suite, Abdelmadjid Yahi nous fera savoir, en marge de l'émission de notre collègue Redouane Bouhanika que ce qui s'est passé à Ain Fekroun n'est pas la première et la dernière déconvenue de notre sport-roi. Pour lui, c'est une énième mascarade qui vient de se produire au su et au vu des amoureux de la balle ronde. «Ce qui s'est passé à Ain Fekroun s'ajoute au marasme que vit le football national», regrette le boss des Jaune et Noir de Chaouia, qui rappelle aussi l'affaire USB - USMAn. Il a tiré à boulets rouges sur Bekkouche Dans la même émission télévisée, Abdelmadjid Yahi n'a pas épargné son homologue du CRBAF, Hacen Bekkouche. Selon Yahi, le président du club CRBAF n'a pas été clair dans ses déclarations, où, selon lui, il existe plein d'ambiguïtés dans ses dires, laissant planer le doute sur la véracité de ses paroles qui n'ont jamais été convaincantes, selon Yahi.
