Le changement à la tête du club, souhaité par la quasi majorité des Harrachis devrait intervenir au courant de ce mois. Bensemra est annoncé avec insistance partant alors que le nom de Benbouteldja revient le plus souvent pour lui succéder. Cependant, les membres du conseil d'administration tergiversent, pour on ne sait quelle raison. Du côté de la présidence du club, on laisse entendre que cette temporisation est juste une manière de savoir si réellement Benbouteldja et d'autres hommes d'affaires sont vraiment décidés à mettre en œuvre leur projet d'investir à l'USMH. De son côté, Benbouteldja, que nous avons joint hier en milieu de d'après-midi, semble plus que jamais motivé à l'idée d'investir à l'USMH. Il reste sur sa position de vouloir prendre les commandes de l'USMH et se dit porteur d'un projet et prêt à injecter de gros moyens financiers pour sa concrétisation, peu qu'on lui ouvre les portes du club. Il conditionne, toutefois, son arrivée par la démission du conseil d'administration et par l'ouverture du capital. Interrogé, il nous dira : «D'abord, ce que j'ai à dire aux Harrachis, c'est que je suis porteur d'un projet. Mais il me semble que les choses trainent. Ce qui n'est pas dans l'intérêt de l'USMH. Donc il faut faire vite et cela est l'affaire du conseil d'administration. De son côté Lefki, qui est aussi intéressé pour acheter d'autres actions, a déclaré sur ces mêmes colonnes que Bensemra doit vite démissionner car il y a urgence sinon, ce sera trop tard. On comprend par les propos du membre du CA car si Bensemra ne démissionne pas, il sera destitué pour éviter que ce projet ne tombe à l'eau." Bouslimani : «Il faut d'abord assainir la situation actuelle avant l'ouverture du capital» Par ailleurs, Bouslimani affirme que les choses ne se passent conformément à la règlementation : «Comme vous le savez tous, le président est en congé depuis avant-hier. Il m'a désigné en tant que directeur général de la société pour assurer l'intérim. J'aurais à ma charge la régularisation de plusieurs dossiers dont celui de l'ouverture du capital. Il faut agir conformément à la réglementation. Il faut savoir qu'à l'USMH, la gestion du club ces dernières années a été catastrophique. Il y a des dettes qui s'élèvent à près de 35 milliards de centimes entre les dettes de la CNAS et les impôts. A cela, il faut ajouter les salaires impayés de la saison passée, des joueurs et du staff technique. Donc il faut d'abord assainir la situation, avant d'annoncer l'organisation d'une assemblée générale qui sera l'occasion pour annoncer l'ouverture du capital.»
