La JSK a raté son match, hier soir à huis clos, face au NAHD, chez elle, pour le compte de la 19e journée du championnat mobilis. Les Canaris se sont neutralisés sur le score d'un but partout et ont même failli laisser des plumes et perdre carrément le match si l'arbitre Saâdi avait validé le deuxième but des visiteurs inscrit dans les arrêts de jeu. Bref, le match nul est synonyme d'une défaite pour les locaux et c'est le chemin vers le maintien qui se resserre pour eux davantage. Un climat de deuil s'est abattu sur le vestiaire kabyle à la fin de leur rencontre face au NAHD. Les portes du vestiaire étaient hermétiquement fermées et aucun joueur ne s'est présenté à la conférence de presse d'après-match sauf le technicien Saâdi. Ce dernier s'est justement longuement discuté au vestiaire avec le nouveau président Cherif Mellal, fraîchement élu et qui n'a eu malheureusement pas sa première victoire. Mellal et Saâdi se sont entretenus près d'une heure, pour évaluer la situation dans laquelle est plongée le club, suite à la crise de résultats. Mellal qui a fait appel à Saâdi avant même d'être élu, ne sait désormais pas s'il doit continuer à lui faire confiance où cédera-t-il à la pression et changer de coach ? En tout cas, les deux hommes ont parlé à bâtons rompus au vestiaire, et le driver se serait vu demandé de trouver des solutions en extrême urgence, faute de quoi la JSK risquerait tout simplement de griller toutes ses cartes pour le maintien. Mellal plus que jamais inquiet pour l'avenir du club Elu mercredi après-midi à la tête du conseil d'administration, le nouveau président Cherif Mellal, est très inquiet sur l'avenir de La JSK en Ligue 1 mobilis. Le manque de résultats positifs le préoccupe beaucoup. Arrivé avec un projet, Mellal a révélé que la priorité est d'abord de sauver la JSK de la relégation. Il a réuni les joueurs la veille du match pour leur demander de redoubler d'efforts pour gagner en leur promettant d'ailleurs une forte prime en cas de victoire. Mellal est sorti du stade avec une grosse déception et il a même évité de faire des déclarations à chaud. Aucune décision n'a été prise concernant l'avenir du coach Bien qu'aucune information n'ait filtré de la réunion qui a eu lieu entre le boss de la JSK et son coach Noureddine Saâdi, on croit savoir d'une source fiable qu'aucune décision n'a été prise concernant l'avenir du coach. Mellal ne serait pas très chaud à l'idée de changer de coach à onze journées de la fin de la saison et qu'il souhaiterait toutefois que Saâdi trouve au plus vite des solutions et faire redémarrer la machine. Il est vrai que la pression va crescendo, beaucoup réclament le changement de technicien, et d'autres privilégient plutôt la stabilité. Les spécialistes sont unanimes à dire que le problème de la JSK est d'ordre psychologique, les joueurs n'arrivent pas à se libérer et changer un coach en cette période de la saison et dans cette conjoncture serait suicidaire. Mission kamikaze le week-end prochain à Tadjenanet Après son match nul face au NAHD, la JSK profite de la défaite du DRBT à Oran pour s'extirper de la position du premier relégable qu'occupe son poursuivant immédiat le DRBT, avec un tout petit point de retard. La mission des Kabyles pour le maintien se complique sérieusement lorsqu'on sait que son prochain déplacement sera à Tadjenanet pour affronter le DRBT. D'ores et déjà, leur mission le week-end prochain sera une mission kamikaze et le moindre faux pas lui coûterait très cher. Avec la série des mauvais résultats que les Kabyles ont enchaîné depuis plusieurs semaines, le club est plus que jamais menacé par la relégation en Ligue 2 mobilis. Les joueurs sont appelés à réagir avant que cela ne soit trop tard s'ils veulent vraiment honorer l'image du club. -------------------- Raho Slimane : «Difficile de refuser la JSK, mais JE ME SUIS sacrifié pour devenir entraîneur» Comme annoncé précédemment par nos soins, les dirigeants de la JSK, qui souhaiteraient engager un manager, ont pensé directement à l'ancien arrière droit, Slimane Raho, qui à leur yeux, a le profil idéal pour accomplir cette tâche. Joint par nos soins hier après-midi, l'ancien international estime qu'il n'est pas encore prêt à occuper un autre poste que celui d'entraîneur, même si la JSK ne se refuse pas : «Sincèrement, la JSK ne se refuse pas. Seulement, je souhaite dire que je ne pense pas occuper le poste de manager actuellement. Je suis parti en France, j'ai tout sacrifié pour devenir entraîneur. Je détiens un diplôme UEFA A, je crois que serai beaucoup plus à l'aise sur le terrain qu'en dehors. J'ai bossé pour pouvoir apporter un plus à l'équipe que je dirigerai à l'avenir.»
