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JSK : Saâdi poussé à la sortie !
Publié dans Le Buteur le 19 - 02 - 2018

C'est officiel, Noureddine Saâdi n'est plus le coach de la JSK. Le président Cherif Mellal, qui se trouve depuis deux jours à l'étranger, a contacté hier après-midi, Saâdi pour l'informer de la décision de se séparer de lui à l'amiable. Mellal lui a expliqué qu'il ne pouvait plus supporter la pression et qu'il allait le rencontrer dès son retour au pays pour résilier à l'amiable son contrat. Certes, Saâdi a été pourtant conforté dans son poste malgré la défaite essuyée à Tadjenanet et à l'issue de la réunion tenue entre les responsables qui ont décidé de renouveler leur confiance à ce technicien. Finalement, la direction n'a pas résisté à la pression des fans, qui a fini par céder et ainsi la valse de coach se poursuit à la JSK. Saâdi est arrivé dans ce club après la démission de l'ex-driver Azzedine Aït Djoudi, et est venu avec Mellal pour faire mieux que ses prédécesseurs, mais suite aux mauvais résultats et à la pression de la rue qui augmente de jour en jour, le nouveau président a préféré sacrifier Saâdi que lui-même a ramené avant son élection à la tête du CA. Saâdi a dirigé en tout et pour tout six matchs, et a gagné deux en coupe face respectivement à l'ES Ben Aknoun, CRBDB, sans malheureusement la moindre victoire en championnat, deux nuls et deux défaites.
La décision notifiée au coach par téléphone
Alors qu'il avait été question de garder Saâdi pour la suite du parcours, malgré la défaite face au DRBT que Mellal a imputée au mauvais arbitrage de Boukhalfa, la direction kabyle a fini par changer de position à 180° en moins de vingt-quatre heures. Le président Mellal s'est envolé à l'étranger, aux Emirats Arabes Unies, et c'est de là qu'il a appelé hier après-midi au téléphone Saâdi pour l'informer de la résiliation de son contrat à l'amiable. Saâdi était chez lui et s'apprêtait à se rendre au stade pour diriger la reprise des entraînements, quand il a été surpris par l'appel du président, ce qu'il a d'ailleurs confirmer à notre journal, quelques minutes après.
La résiliation à l'amiable une fois Mellal de retour
En revenant à la JSK, après le départ d'Aït Djoudi, Saâdi avait refusé de signer pour deux ans. Vu la situation critique dans laquelle se trouvait le club, l'instabilité à la direction, l'absence de résultats, le nouveau coach a accepté de signer seulement pour quatre mois. Une décision, selon ses dires, UI permettre à la JSK de se stabiliser d'abord dans ses structures, après il abordera la question de son avenir dès la saison prochaine. Et comme en football, l'avenir d'un technicien est directement lié aux résultats, Saâdi qui n'a gagné aucun match en championnat, ne poursuivra pas son travail. La résiliation de son contrat à l'amiable est confirmée par toutes les parties et ne reste que sa signature. Celle-ci est programmée pour cette semaine, après le retour de Mellal de l'étranger.
Boufenara aussi ne restera pas
Quand Saâdi est revenu à la JSK, il a informé Mellal de son souhait de ramener son adjoint, Boufenara, avec qui il a l'habitude de travailler. Après son départ, beaucoup d'observateurs se posent la question sur l'avenir de son adjoint. Selon une source fiable, Boufenara suivra son maître. Hier, il ne devait pas assurer la séance de reprise des entraînements, a-t-on appris de la même source.
Et le cauchemar continue !
Mourad Rahmouni remplacé par Jean-Yves Chay puis Aït Djoudi et après Noureddine Saîdi, en tout quatre techniciens que vient de consommer la JSK, sans citer les adjoints Moussouni, Hamlaoui et Djouder. Ce sont autant de coach qui se sont succédé à la JSK cette saison et le cauchemar continue. Le départ de Saâdi peut, peut-être, provoquer le déclic que cherche les dirigeants et c'est justement ce qui a motivé, selon eux, la résiliation de son contrat cette semaine, mais risque aussi de coûter très cher au club qui est en bas du tableau et sérieusement sous la menace de descendre en Ligue 2 mobilis. La JSK est aujourd'hui dos au mur, elle doit engranger le maximum de points durant les dix prochains matchs, et chaque rencontre sera pour les Asselah et consorts des finales à gagner, faute de quoi ils réduiront leurs chances de rester parmi l'élite.
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Saâdi : «Mellal a cédé à la pression»
L'information du limogeage du coach Saâdi s'est répandue telle une trainée de poudre. Afin d'en savoir davantage, nous avons pris attache avec le concerné qui déclare : «Effectivement, je vous confirme que je ne suis plus l'entraîneur de la JSK. Je me trouvais chez moi et je m'apprêtais à me rendre au stade pour diriger la séance de reprise du travail quand le président Mellal, qui se trouve depuis hier à l'étranger, m'a appelé au téléphone pour m'informer de la décision de résilier mon contrat à l'amiable. Je ne vous cache pas qu'il était vraiment gêné de m'appeler pour m'en informer. Je ne m'attendais vraiment pas à cette décision, surtout pas en ce moment. Il fallait au moins attendre la fin de la préparation du match face à l'USMBA, pour ne pas déstabiliser le groupe.»
Pour les raisons qui ont poussé Mellal à résilier le contrat de Saâdi à l'amiable, 24 heures après avoir tranché sur son maintien, Saâdi explique : «Je comprends Mellal, ce dernier m'a dit qu'il est mis sous pression par les supporters qui ont exigé mon départ. De mon côté, je l'ai assuré que je n'ai jamais songé à démissionner et qu'il est le seul décideur dès lors qu'il est le président. Il m'a donc informé qu'il préférait qu'on se sépare à l'amiable.»
«Je ne suis pas touché par la réaction des supporters, une seule personne est derrière mon départ»
Concernant justement la réaction des supporters qui ont demandé son départ après la défaite face au DRBT, Saâdi précise : «Je ne suis pas du tout touché par ce qui se dit ici et là, c'est vrai qu'un groupe de supporters a demandé mon départ, mais le président m'a toujours exprimé son soutien et je n'ai jamais eu l'intention de laisser le club en difficulté. Malheureusement, une seule personne est derrière mon départ, cette personne, connue à Tizi, a tout fait pour pousser Mellal à prendre cette décision.»
«Je ne connais pas Benabderahmane, et ce qu'il a dit m'a déçu »
Par ailleurs, Saâdi a voulu répondre au DG de la JSK, Nassim Benabderahmane, en déclarant : «Honnêtement, je ne connais pas Benabderahmane, et ce qu'il a dit est décevant. Je précise qu'il ne m'a jamais contacté à propos de ce dossier et la seule personne avec qui j'ai parlé c'est le président Mellal qui se trouve à l'étranger. Je n'ai aucun contact direct avec Benabderahmane, et même si je le croisais dans la rue je ne le reconnaitrais pas.»
«J'ai amélioré beaucoup de choses, les résultats n'ont pas suivi»
«Je ne fuis pas la réalité, c'est vrai qu'on n'a pas réalisé de bons résultats, mais il faut toutefois souligner que j'ai amélioré beaucoup de choses à l'intérieur de l'équipe. Il y a beaucoup de choses qui se sont améliorées. On a très bien joué face au NAHD, malheureusement les buts ont fait défaut, et face au DRBT tout le monde sait comment on a perdu, je persiste à dire que la défaite n'a pas été sportive.»
«Je n'ai pas fui mes responsabilités, je voulais continuer»
«De toute ma carrière, je n'ai jamais démissionné. J'assume toujours et pleinement mes responsabilités d'entraîneur malgré les difficultés que je rencontre. J'étais prêt à continuer ma mission et faire revenir le club à la place qu'il mérite. D'ailleurs, je m'apprêtais à rejoindre le stade pour entamer les exercices quand Mellal m'a appelé au téléphone.»
«J'attendrai le retour de Mellal pour résilier mon contrat»
Par ailleurs, et à propos de la résiliation de son contrat, Saâdi explique : «Pour l'instant, je n'ai rien signé, je viens juste d'apprendre la décision. J'attendrai le retour du président, pour signer la résiliation du contrat. Juste après, j'animerai un point presse et je vais aussi rencontrer les joueurs pour leur faire mes adieux.»
«J'accepterai de résilier mon contrat à l'amiable»
Et à Saâdi d'ajouter : «Je ne trouve aucun inconvénient pour résilier mon contrat, je vous ai dit que j'assume entièrement mes responsabilités. J'ai travaillé à la JSK avec sincérité et surtout en mon âme et conscience. Mon objectif est celui de tout le club, à savoir sauver de la situation dans laquelle la JSK est plongée depuis plusieurs années. La direction a pris la décision de résilier à l'amiable mon contrat faute de résultats, c'est son droit.»
«J'ai hérité d'un groupe malade»
Pour clore son intervention, Saâdi a affirmé que sa mission n'a pas été facile : «En arrivant à la JSK, j'ai hérité d'un groupe malade et en difficulté. Un groupe ruiné et la mission était pour moi très délicate. J'ai assumé mes responsabilités et je n'ai jamais fui la réalité. Puisque la décision de résilier mon contrat est venue de la direction, je ne peux rester.»
« Mon départ est un coup de massue sur un malade »
S'exprimant sur Berbère TV dans l'après-midi d'hier, Saadi a regretté beaucoup son départ de la JSK en ce moment, lui qui s'apprêtait à préparer le match de l'USMBA prévu vendredi à Tizi. Il a révélé que son départ ne serait pas une bonne chose pour l'équipe et qu'il craint beaucoup pour les conséquences : « Je ne pense pas que mon départ peut servir le club. Celui qui me succédera ne sera pas plus compétent que moi. Le problème n'est pas l'entraineur, le mal est profond. La JSK va mal depuis des années et mon départ est un coup de massue sur un malade. Le club commence à relever la tête malgré les mauvais résultats, il faut reconnaitre que j'ai barré la route aux mauvaises habitudes et cela dérange beaucoup de personnes.»
« Si je suis resté, j'ai pensé à Belkalem au poste d'avant-centre face à l'USMBA »
Saadi s'est défendu en déclarant qu'il n'a pas l'effectif riche pour faire revenir les bons résultats en un clin d'œil : « Quand j'ai accepté la mission, je savais qu'elle n'allait pas être facile. J'ai accepté malgré les difficultés parce que je suis un homme de défis. Certes la JSK d'aujourd'hui n'est pas celle que j'ai connue en 92. Malgré les départs des lumières, j'ai trouvé de bons jeunes formés au club. Aujourd'hui, il est vide, on ne trouve pas avec quoi composer son équipe. Pour vous dire, j'ai pensé à aligner Belkalem au poste d'avant- centre face à l'USMBA. »
«Je préfère être en Ligue 2 que de payer un match à 7,2 milliards»
En parlant de la pression qui devient de plus en plus insupportable et des supporters qui s'inquiètent plus que jamais sur l'avenir du club, le désormais ex-entraineur des Canaris, Saadi, qui parlait de la saison catastrophique de la JSK l'année dernière, jette un pavé dans la mare : « L'inquiétude des supporters, je l'accepte, elle ne date pas d'aujourd'hui. La JSK va mal depuis plusieurs années et ce n'est pas la faute à Saadi ou Rahmouni. Sportivement, je préfère descendre en L2 un milliard de fois que d'acheter un match à 7,2 milliards. »


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