Dans une longue interview accordée à un site russe, hier, le meneur de jeu du Spartak Moscou, Sofiane Hanni, est revenu sur plusieurs sujets touchant à sa nouvelle équipe et à la sélection nationale qu'il retrouvera le 19 mars prochain, à l'occasion du stage des Verts. Hanni parle d'abord de son adaptation qui a un peu tardé à se faire. «Je m'adapte bien, je commence juste à bien connaître tout le monde et la relation avec les joueurs s'établit de manière progressive. Pour ce premier match pour moi en championnat, je dirai que le principal est que nous avons gagné, même si ce n'était pas facile.» «Le coach m'a félicité pour mes débuts, et physiquement je me sens bien» Revenant sur sa première sortie avec le Spartak, Hanni promet un meilleur visage. «Le coach m'a félicité pour mes débuts. Après, on n'a pas analysé le match pour parler du moindre détail. Physiquement, je me sens bien mieux que la plupart de mes coéquipiers. Lorsqu'ils étaient en préparation en Espagne, moi j'étais déjà compétitif. J'ai joué avec Anderlecht et je terminais presque tous mes matchs.» «J'étais proche de jouer en Russie, il y a deux ans» «Je sais que la Russie est un pays immense et une force mondiale, je sais que son climat est très froid et qu'en hiver, le championnat s'arrête. En principe, j'ai rassemblé beaucoup d'informations sur la Russie parce qu'il y a deux ans, j'avais des contacts avec les clubs russes, notamment le Dynamo et Lokomotiv de Moscou, mais j'ai préféré aller jouer à Malines puis à Anderlecht.» «EN 1998, j'étais triste de la défaite du Brésil contre la France» Sofiane Hanni aime bien Zinedine Zidane mais qu'il n'est pas son idole en tant que joueur. «J'aime bien Zidane, mais pour être honnête avec vous, ce n'était pas ma star préférée, mon indole était le Brésilien Ronaldo. J'étais franchement triste pour le Brésil qui avait perdu la finale contre la France, je l'étais justement pour Ronaldo, mon idole.» «J'aime bien être buteur mais je préfère faire marquer» «J'aime bien marquer des buts mais je prends du plaisir à délivrer des passes, c'est ma première mission sur le terrain. Bien que je ne sois pas un attaquant, j'aime marquer et je le fais tout le temps surtout quand c'est nécessaire.» «Quand j'étais plus jeune, je me rendais de temps en temps en Algérie» «Mes grands-parents sont nés en Algérie. Quand j'étais plus jeune, j'y allais de temps en temps. Après pour quoi avoir attendu tout ce temps là à rejoindre l'Equipe nationale, je ne sais quoi vous dire, seulement, mon choix était tranché il y a bien longtemps, car le choix de l'Algérie venait du cœur.» «Notre élimination du Mondial russe a été perçue comme un choc en Algérie» «L'élimination de la Coupe du monde 2018 a été perçue comme un choc, en Algérie. Nous avons mal débuté ces éliminatoires dans un groupe relevé. On a trébuché chez nous contre le Cameroun et nous avons perdu au Nigeria. Par la suite, la défaite en Zambie a anéanti nos chances. Maintenant, il y a un nouvel entraineur et cet échec est derrière nous.» «Le Ramadhan ne me gêne pas, au contraire, il me donne une force mentale» «Le Ramadhan ne me gêne pas trop, je le fais d'habitude mais pas lors des matchs officiels. Le jour du match, je m'alimente bien pour jouer et je me rattrape après en jeûnant ces journées. Le Ramadhan m'aide et renforce mon mental. Ces dernières années, il arrive en même temps que les vacances, donc je le fais normalement.»
