Enfin une bonne nouvelle à Belouizdad. Après plusieurs jours d'absence et de boycott, plusieurs joueurs ont décidé de reprendre les entraînements. Il s'agit de Sofiane Balegh, Chemseddine Nessakh et Ryad Keniche qui ont rejoint leurs coéquipiers lors de la séance de travail tenue hier matin à Bouchaoui. Un retour qui s'explique, nous dit-on, par le fait que la direction a régularisé certains joueurs. Pour le moment, on n'a pas encore beaucoup de détails concernant ce dossier mais dans l'entourage du club, l'on annonce que Hadj Mohamed a entrepris de régulariser les joueurs partie par partie. Ainsi , Balegh, Nessakh et Keniche composent la première partie. D'autres devraient suivre dans les toutes prochaines heures. Du pain sur la planche pour Maroc Dans la même situation que tous les nouveaux joueurs, Boulekhoua et Sohbi continuent de boycotter les entraînements de l'équipe. Hier encore, les deux joueurs ne se sont pas présentés à la séance de travail tenue le matin à Bouchaoui. Une situation qui inquiète au plus haut point Didine Maroc qui disposera alors de plusieurs groupes au sein de son effectif. Ceux qui sont en bonne forme et qui ont travaillé depuis la reprise, ainsi que les retardataires. Autrement dit, à sa venue, le nouvel entraîneur trouvera énormément de difficultés pour travailler avec l'ensemble de ses joueurs. Il sera contraint de modifier à chaque fois son programme de travail pour permettre aux uns et aux autres d'atteindre le meilleur niveau physique dans les temps convenus et ainsi éviter les blessures liées à la fatigue et à la surcharge de travail. Course contre la montre pour la direction Avant de désigner un nouvel entraîneur, la direction du Chabab de Belouizdad doit surtout régler la situation des joueurs et ainsi permettre aux membres du staff technique de travailler dans de meilleures conditions. Car, il faut le dire, la gestion du Chabab de Belouizdad ressemble beaucoup plus à celle d'un club amateur que d'un sextuple champion d'Algérie. Pas d'entraîneur à la reprise, boycott des joueurs et absence d'un programme de travail et de préparation clair. Si les choses continuent dans ce sens, le pire est à craindre pour ce club. En tout cas, Bouhafs et ses collaborateurs ne bénéficient pas de beaucoup de temps pour régler tous les problèmes qui se posent. À défaut de trouver des solutions dans l'urgence, le Chabab de Belouizdad vivra très certainement la pire saison depuis son existence.
