La JSK est tombée, lundi soir, face au CSC en concédant sa première défaite de la saison à domicile devant ses milliers de supporters. Cet échec est mal tombé, selon le coach Dumas, qui aurait préféré qu'il soit un autre jour pas devant le CSC. Il a toutefois expliqué que l'efficacité a été absente. Côté dirigeants, le porte-parole Miloud Iboud a plutôt axé son intervention, lors de la conférence de presse d'après-match, sur les incidents qui ont eu lieu entre les supporters. Selon lui, un groupuscule d'énergumènes a eu accès au stade pour perturber le bon déroulement de la partie. A cet effet, il a tenu à lancer un appel en déclarant : «Ce qui s'est passé dans les gradins est décevant. Pendant que le match se déroulait dans le calme, malgré la défaite, quelques personnes ont voulu semer les troubles dans les tribunes des supporters. Nous appelons à la vigilance, les supporters doivent faire attention, il y a des personnes que le projet dérange et font tout pour le saboter.» «Les déclarations du MJS nous réconfortent, on ne lâchera pas notre projet» Pour étayer ses propos concernant l'esprit de sportivité qui a régné au stade du 1er-Novembre de Tizi depuis l'entame du championnat, le porte-parole de la JSK, Miloud Iboud, s'est appuyé sur les déclarations du ministre de la Jeunesse et des Sports M. Hattab, qui a déclaré que la JSK est un modèle que tous les autres clubs doivent suivre : «Nous avons fait preuve de fair-play et de sportivité avec tous nos adversaires. Le stade de Tizi Ouzou est un havre de paix et de fair-play. Le ministre Hattab en personne a salué le comportement de notre public, ce ne sont pas quelques personnes qui vont casser notre projet.» «On n'en fait pas cas de ce qui s'est passé dans les gradins, les masques sont tombés» Interrogé sur la réaction inattendue de certains supporters, Iboud poursuit en déclarant : «On n'en fait pas un cas. Tout ce qui s'est passé dans les gradins est une manipulation de certaines personnes qui essayent de nous perturber. Je salue la réaction des supporters qui ont répondu à leur manière en scandant le nom du président Mellal, cela prouve tout l'attachement qu'ils ont pour lui et pour le club. A mon avis, c'est une gifle pour les perturbateurs, et c'est aussi un acquis pour le club.» «Beaucoup nous envient la situation actuelle, à ces gens-là, nous leur disons que la JSK est de retour» En dépit de la défaite amère concédée face au CSC, Iboud demeure confiant que la suite sera positive pour un club en pleine reconstruction : «Ce n'est pas la défaite face au CSC qui nous affaiblira. Je le dis devant tout le monde, on va encore perdre d'autres matchs à Tizi comme on peut aller chercher des victoires en déplacement, c'est ça le football, il y a toujours un vainqueur et un vaincu. De grands clubs sont tombés dans leurs stades, pour nous, c'est plutôt le projet qui nous intéresse, un projet d'avenir qui va être réalisé. Beaucoup nous envient cette situation, on sait que beaucoup ont mal de voir la JSK revenir en force. A ceux-là, nous leur disons que la JSK est de retour.» «Je félicite le CSC pour sa victoire» C'est en toute sportivité que le porte-parole de la JSK a félicité les Constantinois pour la victoire et dira ceci : «Félicitations au CSC qui a pris les trois points. Je le dis en toute sportivité. Je retiens que le match s'est déroulé dans le fair-play total entre les joueurs et les supporters des deux galeries. C'est pour nous le plus important. Quant à la JSK, elle aura l'occasion de récupérer les trois points lors des prochaines journées.» «On a gagné face au NAHD sans Benaldjia, et Uche va se racheter face au CABBA» Répondant à une autre question liée au départ de Benaldjia et s'il n'a pas vraiment laissé un vide dans le compartiment offensif, Iboud est catégorique : «La page Benaldjia est tournée, je ne vois pas l'utilité de l'évoquer aujourd'hui. Si on a perdu face au CSC, ce n'est pas à cause de l'absence de Benaldjia, il était absent face au NAHD et on a gagné. Quant au rendement de l'attaquant Uche, je rassure qu'il était juste dans un jour sans, il va se racheter face au CABBA.»
