Alors qu'il était donné quasi acquis pour l'Entente de Sétif, Sofiane Bouchar vient de signer officiellement au Chabab de Belouizdad. Le joueur, pour rappel, avait rencontré il y a plus de deux semaines le président Hassan Hammar au Hilton où les deux hommes avaient discuté du retour de Bouchar à l'Entente et étaient parvenus à un terrain d'entente. Depuis cette entrevue entre les deux hommes, les choses ont évolué et d'autres équipes se sont mises sur la piste, entre autres le CRB et l'USMA. Pendant ce temps-là, Hammar n'est pas revenu à la charge, pensant que Bouchar n'allait pouvoir partir nulle part. Il a eu tort, le désormais ex-défenseur de l'ESS et du MCO vient d'opter pour le Chabab de Belouizdad. C'est un coup très dur pour la direction de l'Entente qui vient de rater une transaction sur laquelle elle avait beaucoup misé et qui entrait dans le plan du recrutement de ce mercato. Pourquoi Hammar était-il si confiant ? Eh bien, le responsable de l'ESS, lors de son entrevue avec Bouchar, a rappelé à ce dernier qu'il n'avait pas encore honoré ses engagements lorsqu'il avait été libéré l'été dernier. En effet, Bouchar s'était engagé à payer sa lettre de libération en remettant à Hammar un chèque de 400 millions que la direction du club n'a pas encaissé à ce jour. On est allé cependant l'encaisser à la banque, mais il s'est avéré sans provision. On a alors gardé cette pièce à charge contre le joueur sans entamer une procédure judiciaire pour autant. Et le moment était venu, lors de la dernière rencontre entre Hammar et Bouchar, de sortir le chèque en question pour le produire comme élément essentiel dans les négociations. C'était une forme de garantie pour le président de l'Entente et c'est pour cela qu'il était confiant du retour du joueur à l'ESS. Une personne aurait subtilisé le chèque et l'aurait vendu au joueur Mais le joueur a signé au CRB sans se soucier de cette affaire. Pourquoi ? Eh bien, selon nos informations, Bouchar aurait confié à ses proches que le fameux chèque était en sa possession. Comment a-t-il pu l'avoir ? Toute la question est là. En tout cas, cette affaire est en train de pourrir l'atmosphère autour de la direction de l'ESS, car on soupçonne qu'une personne de l'intérieur ou de l'entourage de la direction aurait remis le chèque à Bouchar moyennant une somme d'argent à l'insu des dirigeants et du président Hammar. En d'autres termes, si on croit cette version, cette personne a volé le chèque et l'a vendu à Bouchar. C'est très grave et il s'agit d'un fait sans précédent même si l'occasion s'est présentée pour remettre sur la table la manière avec laquelle Boutebba et Mellal avaient obtenu leurs lettres de libération. Le président devrait réagir Cela dit, on n'est sûr de rien. Le seul fait qui doit être mis en exergue, c'est que l'Entente a échoué à faire signer Bouchar qui vient de s'engager avec le CRB sans se soucier de quoi que ce soit à partir du moment où il a tout réglé avec le MCO. Si cette histoire de chèque s'avère fondée, il s'agit d'une haute trahison à l'intérieur de la direction sétifienne et Hammar devra non seulement dénoncer la personne en question, mais procéder en même temps à un grand ménage à l'intérieur et dans l'entourage de la direction du club.
Ferhani «L'élimination en Coupe arabe nous a fait beaucoup de mal» Comment vivez-vous l'élimination en Coupe arabe ? C'est très dur, cette élimination nous a beaucoup affectés, car malgré la défaite du match aller, nous avions confiance en nous et nous étions déterminés à aller chercher la qualification à Djeddah. La preuve, nous avons débuté le match avec une grande détermination et nous avons même réussi à mener au score. Mais nous avons encaissé un but qu'on n'attendait pas en seconde période et c'est ce but qui a eu raison de nous. Nous avons tout fait pour inverser la tendance, mais on n'a pas réussi. Cela vous a-t-il affectés moralement ? Bien sûr que oui et on doit avouer que l'impact psychologique a été fort, car il s'agissait de la seule compétition internationale qui nous restait. Cela nous a fait très mal. Vous étiez l'auteur de la passe décisive du but de Banouh, un commentaire ? J'ai fait ce que je devais faire, vous savez très bien que le football d'aujourd'hui oblige les défenseurs à participer en attaque et vice-versa. Dieu merci, j'ai pu délivrer cette passe, mais ça n'a plus aucune importance après l'élimination. Vous avez bénéficié de trois jours de repos, c'est suffisant selon vous avant le stage en Espagne ? C'est très court, mais ça va être bénéfique pour nous. Cela va nous permettre de respirer un peu et de reprendre notre souffle avant le début du stage.
Il s'oppose au départ de Zeghba et Rebiai Zekri : « Mon projet est voué à l'échec si ces joueurs partent » L'entraîneur de l'Entente, Noureddine Zekri, est intervenu hier matin sur les ondes de la radio locale de Sétif où il a fait le point sur la situation qui prévaut actuellement à l'ESS. Il a d'abord évoqué le cas du gardien Zeghba et celui du milieu de terrain Rebiai qui sont convoités par des clubs étrangers. «Je suis venu à l'Entente avec un projet, celui de faire retrouver à l'Entente le statut qui est le sien et la faire revenir au-devant de la scène le plus vite possible, que ce soit à l'échelle locale ou à l'échelle continentale. La réussite de ce projet va dépendre de la stabilité de l'effectif. Sur le court terme, nous avons un stage à effectuer en Espagne et il est nécessaire que l'équipe garde toute sa composante actuelle pour faire un bon travail. Sur les moyen et long termes, l'équipe a besoin de ses cadres et mon projet sera voué à l'échec si les cadres de l'équipe partent, car tout sera bâti autour d'eux», a déclaré Zekri avant d'ajouter : «En ce qui concerne les joueurs qui doivent être libérés, la direction va trancher avec eux dans les prochaines heures, d'autant qu'on a discuté des postes qui doivent être renforcés».
Vers le retour de Saad Croyez-le ou pas, Anès Saad veut revenir à l'Entente. Il veut revenir dans une équipe où il avait fait des pieds et des mains pour la quitter, allant jusqu'à exercer du chantage sur les dirigeants. Et ce qui est plus étrange encore, c'est que la direction de l'Entente ne lui ferme pas la porte, c'est ce qu'on a laissé entendre ces dernières heures en tout cas. Mais il est à noter que Hassan Hammar a signé tous les documents nécessaires pour sa libération en les remettant aux dirigeants du Chabab lors de la dernière réunion qui a été caractérisée par l'absence d'Anès Saad qui devait être présent et signer lesdits documents à son tour. Fidèle à ses habitudes, le joueur s'est absenté le jour où il devait officialiser sa venue au CRB, une équipe qu'il a également tout fait pour la rejoindre. Il ne veut plus aller au CRB et son frère a contacté Hammar Suite à cette absence, le frère du joueur a appelé Hammar pour lui dire que Saad ne veut pas aller au CRB et qu'il souhaite retourner à l'ESS. La réponse de Hammar a été catégorique, il s'est opposé à son retour. Le joueur aurait pris attache par la suite avec certains dirigeants sétifiens pour leur dire qu'il était prêt à revenir. Ces derniers en ont parlé une nouvelle fois à Hammar qui, cette fois-ci, a réservé sa réponse. Zekri est d'accord pour son retour L'affaire est parvenue ensuite à Noureddine Zekri qui s'est tout de suite renseigné sur le joueur. Il a contacté tous ceux qui pouvaient lui donner des informations sur Saad et serait arrivé à la conclusion suivante, c'est qu'il ne s'agit pas de joueur à problèmes et qu'il n'est pas du genre à créer la zizanie entre les joueurs ou à diviser le groupe. En même temps, sur le plan sportif, on ne lui a dit que du bien sur le joueur. A partir de là, Zekri est pour le retour de Saad. Il a discuté avec les dirigeants et a essayé de les convaincre qu'il peut le recadrer et qu'il peut en tirer le meilleur. On va lui demander un visa pour l'Espagne Et apparemment, tout le monde est aujourd'hui d'accord pour que Saad revienne, y compris le président Hammar. La direction du club a même préparé un dossier de demande de visa pour le joueur afin que ce dernier puisse prendre part au stage hivernal de Benidorm. C'est un changement de situation inattendu et on en saura plus dans les heures qui viennent.
