Braham-Chaouch «L'attaque sera l'arme fatale du Mouloudia cette saison» De retour au pays, le président du Mouloudia Tayeb Mehiaoui a été certainement mis au courant de la revendication des joueurs qui, non seulement commencent à prendre leur mal en patience, mais croient dur comme fer qu'ils devront toucher la totalité de leur argent avant le départ pour le Maroc. La revendication ne se limite pas aux joueurs puisque même les autres employés de l'administration ont commencé à s'impatienter réclamant leur salaire, puisqu'ils n'ont pas encore touché le moindre sou depuis l'accession du concessionnaire Peugeot à la tête du club. La situation commence en effet, à devenir pesante pas seulement pour Mehiaoui mais aussi pour ses proches collaborateurs qui espèrent régler ce problème dans les délais car ils sont les mieux placés pour connaître les conséquences de ce genre de tracas. Ainsi, une énorme pression est exercée sur l'homme fort du Mouloudia afin de trouver ou débloquer la manne financière nécessaire pour payer les joueurs, mais aussi ces salariés en ce mois de Ramadhan et par la même faire taire les critiques qui commencent réellement à fuser d'un peu partout. La rue oranaise qui voyait avant les élections en Mehiaoui l'homme idéal pour régner sur la bâtisse du Mouloudia, risque de changer d'avis si jamais ce genre de problème persiste encore. C'est souvent le manque de moyens qui a eu raison de cette équipe du MCO dans les années précédentes. Les joueurs externes dans l'embarras Les joueurs qui ne résident pas à Oran à l'image de Braham Chaouch, Fellah, Briki et autre Haddou trouvent beaucoup de peines en ce mois de Ramadhan, puisqu'ils ne sont pas encore pris en charge par le club. Ils sont actuellement à la charge de leurs coéquipiers qui ne manquent pas de charité en ce mois sacré de Ramadhan. Il est en effet, impossible pour les joueurs précités de rentrer chez eux lorsqu'on sait que la séance d'entraînement de l'après-midi se termine à 19h15, soit moins de trois quart d'heure de la rupture de jeûne. En l'absence du président, ces joueurs ont été livrés à eux-mêmes. Heureusement, que la solidarité n'est pas un vain mot chez les joueurs du Mouloudia qui ont bien pris en charge leurs coéquipiers en ce début du mois de jeûne, mais les externes qui ne veulent pas se montrer comme un fardeau en frappant à chaque fois aux portes des joueurs oranais, souhaitent bien que la direction leur trouve une solution afin qu'ils soient à l'aise «chez eux». ---------------------------------------- Après l'accord avec l'OPOW Le MCO jouera le championnat en nocturne Il ne manque que dix lampes pour que les projecteurs soient opérationnels et fiables au point d'accueillir les matchs du championnat, sans le moindre risque. En effet, l'éclairage au stade Zabana devra être renforcé à l'occasion du match amical qui va mettre aux prises le Mouloudia d'Oran à l'ASMO pour le compte du tournoi du 20-Août. Si l'éclairage est au top, le Mouloudia demandera à accueillir ses adversaires en nocturne. Larbi Abdelilah chef de délégation du stage du Maroc C'est une délégation oranaise, forte de 37 personnes qui devra rallier Casablanca le 23 du mois en cours. En effet, la liste de la délégation oranaise a été arrêtée. En plus des 27 joueurs dont deux juniors, il y aura quatre membres du staff technique que sont Chérif, El Ouazzani, Sebbah, Maghfour et Sbaâ l'entraîneur des gardiens de but. Le médecin, le kiné, le magasinier, le secrétaire général, le manager général et le chef de la délégation qui sera Larbi Abdelilah boucleront cette liste. Le président Tayeb Mehiaoui, qui ne sera pas du voyage avec le groupe, pourra les rejoindre plus tard, a-t-on appris. La nouvelle direction ne veut pas l'ignorer Un recours pour Mezaïr ? On vient d'apprendre d'une source proche de la direction que cette dernière envisage sérieusement à se pencher sur le cas de Hichem Mezaïr, qui était suspendu avant la fin de l'exercice précédent. En effet, les nouveaux dirigeants du Mouloudia comptent introduire un recours au niveau de la Fédération nationale de football pour au moins réduire la suspension de Hichem Mezaïr pour services rendus non seulement au Mouloudia d'Oran puisqu'il était l'un des artisans de l'accession de l'équipe en D1, mais aussi pour l'Equipe Nationale en protégeant ses bois pendant plusieurs années. Le Mouloudia, qui dispose de trois gardiens de but, veut au moins permettre au joueur de rebondir dans un autre club ou sortir par la grande porte. Un geste qui devra mettre du baume au cœur du joueur qui s'est senti lâché par tout le monde, suite à cette lourde suspension de deux ans. Les joueurs souffrent de la charge de travail Les joueurs du Mouloudia d'Oran, qui ont déjà souffert de la charge de travail imposée par Cherif El Ouazzani avant même le début du mois de jeûne, sont en train de peiner sur le plan physique ces derniers temps. Ainsi, ils n'hésitent pas à solliciter les autres membres de l'encadrement technique pour revoir à la baisse le programme de travail où le biquotidien est toujours de mise. Le directeur technique de l'équipe, Ferhat Maghfour estime que la fatigue n'a rien à voir avec le mois de jeûne mais qu'elle est due au manque de moyens de récupération et le manque de professionnalisme de certains joueurs. Il pense que le programme établi est minutieusement étudié et ne peut à aucun cas nuire à la santé des joueurs. Cherif El Ouazzani insiste sur la récupération Les joueurs n'osent pas venir demander à Cherif El Ouazzani de réduire la charge de travail, puisqu'il était clair à ce sujet. Celui qui se sent fatigué n'a qu'à rester allongé chez lui. Le coach du Mouloudia, qui fréquente une des cafétérias du centre ville d'Oran, a épinglé plusieurs éléments emprunter les grandes artères de la ville après la rupture du jeûne. Le lendemain, le coach oranais sans citer de noms n'a pas hésité à demander aux joueurs de penser à récupérer en se couchant tôt au lieu de réclamer des exercices plus cléments aux entraînements. Le message de l'entraîneur est clair, tant que les joueurs trouvent des forces à prendre de l'air en soirée, il continuera à doser l'entraînement. ------------------------------------------------- Braham-Chaouch «L'attaque sera l'arme fatale du Mouloudia cette saison» L'attaquant Braham-Chaouch pense que Cherif El Ouazzani aura l'embarras du choix à constituer son secteur offensif cette saison. On vous a vu présenter une justification médicale aux responsables du club dimanche passé. Est-ce que vous étiez blessé ? Non, ce n'est pas moi. C'était celle de ma petite fille. Elle a souffert de sa dentition. J'ai dû donc m'absenter samedi lors de la reprise des entraînements. Sinon, comment se prépare le groupe ces jours-ci ? Disons, le plus normalement du monde dans la mesure où nous avons un bon groupe avec des joueurs de bonne famille. Cela dit, on souffre beaucoup aux entraînements. C'est tout à fait normal car il s'agit de la préparation générale pour le début de saison. Comment avez-vous jugé l'équipe après ce premier match amical face au Zidoria ? Il est difficile de faire un constat à l'issu d'un seul match amical et de surcroît face à une équipe de bas palier. Je dirai toutefois qu'on a manqué de cohésion, mais on était dans la moyenne. Je suis persuadé qu'on va monter en puissance au fil des matchs amicaux et après on pourrait bien évaluer la forme de l'équipe. Mais l'équipe avait quand même réussi à inscrire 4 buts pour son premier match… J'avoue qu'on a fait preuve d'efficacité, grâce à l'expérience de certains attaquants du Mouloudia. Mais il nous reste du chemin à parcourir. Les potentialités offensives notamment existent dans cette équipe oranaise. Il faut persévérer en travaillant devant les bois car le MCO est connu pour son jeu offensif. Ne pensez-vous pas qu'un avant-centre de pointe fait tout de même défaut au Mouloudia ? Dans le jeu moderne, il n'est pas vital d'avoir des attaquants de pointe, car même ceux du couloir ou des attaquants libres peuvent tenir ce rôle de buteur de l'équipe. Par exemple le WAT avait deux éléments de couloirs que sont Ghazali et Djallit à eux deux ils ont marqué la plupart des buts de leur équipe. Il faut reconnaître qu'un avant-centre de métier manque même à l'Equipe Nationale pas seulement aux équipes de la D1. Vu la concurrence qui existe au niveau de l'attaque, ne pensez-vous pas que les places seront chères cette saison au Mouloudia… Personne n'est sûr d'être titulaire au coup d'envoi du championnat. Les attaquants ou les autres joueurs de champ, je pense qu'ils partiront à chances égales. Seul le travail payera le jour J. Je trouve aussi que cette concurrence va pousser les joueurs de se donner à fond. Ne pensez-vous pas que celui qui marquera le plus de buts pourrait gagner ses galons de titulaires ? Bien sûr, le mot attaquant rime en premier lieu avec efficacité, mais on peut aussi être décisif. Je crois sincèrement que le MCO semble avoir une fière allure cette saison avec la présence de plusieurs attaquants contrairement à la saison passée. Des éléments comme Meddahi, Daoud et moi-même on pourra être la solution du problème offensif. Maintenant, à l'entraîneur de nous utiliser à bon escient. Le stage du Maroc sera-t-il l'occasion propice pour convaincre le coach ? C'est sûr, les matchs amicaux que nous allons livrer au Maroc seront décisifs, car ils précèderont le début du championnat. Il faut tout donner pour convaincre le coach et gagner cette très chère place de titulaire en début de saison. Au Mouloudia, on se souvient toujours de votre joie particulière lorsque vous avez marqué pour Béjaïa face au MCO et vous êtes venu narguer l'entraîneur de l'époque Gomès. Est-ce que vous avez remémoré cette action en signant au Mouloudia ? Disons que j'ai toujours en mémoire cette action pas parce que l'adversaire était le MCO, mais le portugais Gomès. J'ai voulu prendre une revanche contre lui pas plus. Sinon, je n'avais rien contre mes amis du Mouloudia. Je me suis d'ailleurs expliqué avec les dirigeants et les joueurs à la fin du match.
