Mercredi au Luxembourg, le milieu offensif de la JSMB a joué plus de 20 minutes au cours desquelles il a fait montre de belles facettes de jeu... Zahir Zerdab incarne cette politique de renouveau enclenchée par Abdelhak Benchikha. Mercredi au Luxembourg, le milieu offensif de la JSMB a joué plus de 20 minutes au cours desquelles il a fait montre de belles facettes de jeu, même s'il dit s'en remettre au sélectionneur national, seul habilité, précisait-il, à juger sa prestation. Vous avez joué moins d'une mi-temps de ce Luxembourg-Algérie ; un commentaire ? Je suis très content, même si le résultat n'a pas suivi. C'est une belle expérience pour moi, en attendant mieux. C'était vraiment un moment chargé d'émotions lorsque je m'apprêtais à faire mon entrée. Même si j'ai pu mettre rapidement les sentiments de côté pour m'appliquer à appliquer les consignes du coach. Êtes-vous satisfait de votre rendement ? Il me serait difficile d'apporter un jugement sur ma prestation. C'est dur, en fait, de se dire qu'on a mal joué. Je laisse le soin au coach, seul habilité à dire si j'étais bon ou pas, quoique je dois avouer que je me suis senti plutôt à l'aise sur le terrain. J'ai donné quelques bons ballons, comme le une-deux avec Rabie (Meftah, ndlr), qui a failli faire mouche. Non, en gros, il n'y a pas de quoi faire la fine bouche. Pensez-vous avoir convaincu Abdelhak Benchikha à vous faire appel de nouveau à l'avenir ? Je n'en sais rien. Allez le lui demander. J'espère sincèrement avoir été à la hauteur. Je le dis et le répète, c'était une belle expérience pour moi. Je me suis donné à fond, même si je reste convaincu que le meilleur est à venir. Vous vous êtes contenté du nul ce soir ; un commentaire ? Je pense que le résultat ne reflète pas vraiment la physionomie de la partie. On a pratiquement dominé les débats de bout en bout. Techniquement, on a maîtrisé notre sujet. Après, il était difficile de faire la différence dans les derniers six mètres, dès lors que l'adversaire défendait parfois à neuf. Il s'est contenté de jouer la défensive, ce qui a quelque peu freiné notre élan, même si l'essentiel dans ce genre de match est de bien travailler les automatismes. Le résultat général importe peu. Ça reste, en définitive, une bonne leçon, en prévision des matches officiels. En parlant de matches officiels, quelles sont les chances de l'Algérie d'arracher son billet qualificatif, surtout avec cette montée en puissance du Maroc ? Sincèrement, il ne faut pas trop se focaliser sur le Maroc. Nous avons douze points à prendre et il faut bien aller les chercher, en faisant fi du nom de l'adversaire. Nos chances sont réelles, à nous de les saisir.
