«Nous avons été victimes d'un arbitrage scandaleux au match aller à Dakar» «Hannachi a raison lorsqu'il proteste contre le jeu de coulisses» Le technicien algérien, en l'occurrence Ahcène Aït Abdelmalek, qui entraîne le club malien de Djoliba Bamako, connaît très bien le prochain adversaire de la JSK en coupe de la CAF, l'ASC Jarraf et ce, pour l'avoir affronté il y a à peine un mois en 16e de finale de la Champion's league d'où les Sénégalais ont été éliminés avant d'être reversés en coupe de la CAF. Aït Abdelmalek qui a débuté la saison à l'USMH en tant que DTS des jeunes catégories, a rallié Bamako juste après pour prendre en main les destinées techniques du vice-champion sortant du Mali avec lequel il réalise en ce moment une bonne fin de saison. Il sera même en appel cet après-midi face au Stade Malien emmené par l'autre compatriote, Kamel Djebou, dans un derby qui s'annonce palpitant à Bamako. Ayant donc croisé cette formation sénégalaise du Jarraf, nous avons pris attache avec Aït Abdelmalek à Bamako. Ce dernier regrette toujours l'élimination de son équipe et met en garde la JSK sur quelques détails que les poulains de Belhout devraient prendre en considération s'ils veulent revenir de Dakar avec la clé de la qualification aux poules. «Nous avons été victimes d'un arbitrage scandaleux au match aller à Dakar» D'emblée, Aït Abdelmalek regrette l'arbitrage scandaleux lors du match aller qui s'est déroulé au stade Dempa Diop, là où aura lieu le match Jarraf-JSK samedi prochain. Selon notre interlocuteur, son équipe a été victime de la partialité de l'arbitre burkinabé qui n'a fait qu'avantager la formation sénégalaise : «D'abord, permettez-moi de revenir sur notre élimination au match aller qqui est due à un arbitrage partial qui a tout fait pour que les locaux marquent le maximum de buts, il a usé de tout son poids pour énerver mes joueurs dès les premières minutes de la rencontre.» «En 17 secondes, l'arbitre burkinabé a expulsé deux de mes meilleurs joueurs et sifflé un penalty imaginaire» «En 17 secondes, l'arbitre burkinabé a sorti deux cartons rouges à deux de mes meilleurs joueurs. Pire encore, il a sifflé un penalty imaginaire que seul lui a vu alors que juste avant l'action, il y avait une position de hors-jeu contre l'attaquant du Jarraf. Nous avons contesté la décision, en vain. Nous avons difficilement terminé la partie à neuf, le score final de trois buts à zéro a été décourageant pour prétendre à renverser la vapeur au match retour.» «La force des Sénégalais réside dans leur milieu de terrain» Parlant des points forts et points faibles de l'adversaire de la JSK, notre interlocuteur enchaîne : «Ce que je peux vous dire de cette équipe, c'est qu'elle est largement prenable. Son point fort réside dans son milieu de terrain qui fonctionne en bloc et son capitaine qui reste l'une des clés principales du schéma tactique des Sénégalais. Il jouit d'une technicité remarquable, il est vif et rapide. Leur point faible demeure la fébrilité de leur défense.» «Ils optent généralement pour le 4-4-2 en défense et le 4-2-4 en position d'attaque» A propos de la manière de jouer des Sénégalais du Jarraf, à domicile notamment, Aït Abdelmalek dira : «Lors de notre match aller, les Sénégalais ont opté pour le 4-4-2 lorsqu'ils sont en position de défendre et le 4-2-4 en position offensive. Au match retour, ils ont joué carrément derrière en opérant par des contres. La victoire large qu'ils ont réalisée au match aller les a poussés à se contenter de défendre en bloc.» «La pelouse synthétique du stade Dempa Diop est très épaisse, elle laisse à désirer» «Je pourrais même dire que le stade de Dempa Diop où aura lieu le match de la JSK est doté d'une pelouse en synthétique épaisse et qui laisse à désirer, les joueurs ne seront pas à l'abri de blessures. Les responsables de la JSK doivent même prévoir des chaussures appropriées, sans crampons, c'est préférable.» «Lors de la réunion technique, les Kabyles doivent exiger des Sénégalais l'arrosage du terrain» «Je conseille aux Kabyles de soulever ce point lors de la réunion technique d'avant-match où il doivent exiger l'arrosage de la surface de jeu quelques heures avant le match, ce qui facilitera la pratique du football. Dans le cas où elle serait laissée dans l'état où je l'ai connue, il sera difficile aux Kabyles de s'y adapter», ajoute Aït Abdelmalek. «Le vent qui souffle très fort, par moments, pourrait aussi être gênant» «Le stade Dempa Diop est situé à quelques mètres seulement de l'Atlantique et le vent qui souffle est très fort, voire par moments très violent ; il pourrait même gêner la circulation du ballon. Les Sénégalais y sont habitués, mais je crains qu'il soit en défaveur des Kabyles qui doivent défendre leurs bases arrières.» «A Dakar, on nous a emmenés dans un hôtel au centre-ville, pas du tout dicté pour une bonne concentration» «Notre équipe n'a pas bénéficié des meilleures conditions pour préparer notre match aller à Dakar. Pourtant nous nous sommes rendus quatre jours avant le jour du match. Notre équipe a été logée dans un hôtel situé en plein centre-ville où il était impossible d'avoir le calme», a regretté Aït Abdelmalek. «Nos séances d'entraînement ont été programmées sur un terrain en tuf» Comment son équipe a préparé cette manche à Dakar ? Notre interlocuteur nous explique : «Ayant fait un long voyage à Dakar, je n'ai pas jugé utile d'emmener avec moi tout le matériel pédagogique nécessaire dans ce genre de compétition, car je pensais le trouver chez notre adversaire. A mon grand étonnement, même le terrain retenu pour nos séances d'entraînement était en tuf.» «Les vestiaires du stade communal des Ouacifs sont bien meilleurs que ceux réservés aux visiteurs au stade Dimba Diop» Originaire des Ouacifs, l'entraîneur de Djoliba de Bamako, en l'occurrence Aït Abdelmalek Ahcène, a tenu à mettre en garde les Kabyles quant aux conditions catastrophique auxquelles ils seront confrontés à Dakar. En parlant du stade où se déroulera la rencontre, le technicien dira : «Les vestiaires du stade communal des Ouacifs sont bien meilleurs que ceux réservés aux visiteurs au stade Dimba Diop où reçoit cette équipe du Jarraf. Les vestiaires dégagent une odeur nauséabonde. Il n'existe même pas de tableau pour expliquer les schémas tactiques aux joueurs. On nous a installé une porte à la place.» «La défaite subie à l'aller sur le score de 3-0 a sapé le moral de mes joueurs» En revenant sur le match aller de son équipe à Dakar, le technicien algérien semblait très déçu par la défaite de ses hommes sur le score sans appel de 3 buts à 0. Il dira : «Face à un arbitrage scandaleux, mes joueurs ont sombré à l'aller. Il nous était très difficile de renverser la tendance au match retour au Mali. La défaite par 3 buts à 0 a sapé le moral de mes joueurs. Mais je tiens à dire que c'est une expérience enrichissante pour mes éléments qui ont retenu la leçon.» «A 11 contre 11, jamais je n'aurais perdu contre cette équipe» «En infériorité numérique après l'expulsion d'un de nos joueurs, l'équipe a trouvé beaucoup de difficultés. Je suis persuadé qu'à 11 contre 11, jamais je n'aurais perdu contre cette équipe prenable. Ce n'est vraiment pas un foudre de guerre. C'est la raison pour laquelle je reste très optimiste quant à la réalisation d'un bon résultat de la JSK à Dakar.» «L'expérience de la JSK fera la différence» «La JSK, qui n'en est pas à sa première participation africaine, est habituée à ce genre de situation. Je sais que l'expérience de la JSK fera la différence. Les joueurs doivent seulement rester concentrés et surtout ne pas répondre aux provocations des Sénégalais afin de ne pas être déstabilisés. Cette équipe est vraiment prenable. Il va falloir gérer la rencontre intelligemment et le tour sera joué.» «Hannachi a raison lorsqu'il proteste contre le jeu de coulisses» En évoquant le jeu malsain des coulisses dont souffre le football africain, Aït Abdelmalek a donné raison au président de la JSK en nous déclarant que : «Hannachi a raison lorsqu'il proteste contre le jeu de coulisses, car il sait ce qui se passe loin des terrains. Il est le seul à dénoncer ce genre de truc et c'est courageux de sa part. C'est un président qui a une grande expérience des voyages en Afrique et il sait de quoi il parle.» «Le pressing sera la clé du match» En dernier lieu, le technicien algérien nous a donné sa propre vision du match de samedi prochain. Connaissant le jeu des deux équipes, Aït Abdelmalek estime que le pressing dès les premières minutes de la partie serait la clé du match. Il nous dira à ce sujet : «Pour gagner ce match, l'entraîneur de la JSK doit mettre en place un schéma tactique très avancé. La clé réside dans le pressing. Si la JSK presse dès l'entame du match, cela freinera l'adversaire. Avec son jeu offensif, la JSK pourra facilement trouver le chemin des filets en première mi-temps. Je sais que les Kabyles peuvent le faire. Je leur souhaite bon courage dans cette mission !» ----------------------------------------- Dernière séance à l'heure du match La dernière séance avant le match a eu lieu lundi soir à 19h. Ighil qui n'a pas voulu trop forcer la cadence pour ne pas épuiser ses joueurs, a essayé d'apporter les derniers réglages tactiques à la composante qui devait jouer hier, surtout qu'il fallait ne rien laisser au hasard vu qu'il y avait beaucoup de changements par rapport à l'habituel onze type. ----------------------------------------- Décrassage aujourd'hui Les joueurs n'ont pas pris de repos après le match d'hier. En effet, Ighil a programmé une séance de décrassage en début de cette soirée avec au programme un léger footing et séance à la piscine. Ce programme concerne les joueurs qui ont pris part à la rencontre d'hier, les autres se sont entraînés normalement sous la houlette du préparateur physique, Benchouia. ----------------------------------------- Abdeslam purge Pour le prochain match, les Chéliffiens bénéficieront du retour de Cherif Abdeslam qui vient de purger sa suspension de deux matchs hier. Il pourra ainsi reprende sa place normalement ce vendredi face au CRB où sa présence ne pourrait que soulager Ighil qui a eu du mal à le remplacer lors des précédents matchs. ----------------------------------------- Gharbi était présent avec son plâtre Sa blessure à la cheville ne l'a pas empêché d'être présent au stade Boumezrag pour soutenir ses camarades, Gharbi était en effet présent hier dans la tribune officielle où on a pu voir combien il était déçu de ne pouvoir participer au match avec le reste de ses coéquipiers. Heureusement pour lui qu'il pourra retrouver les entraînements après 10 jours seulement. ----------------------------------------- Youcef dans les 18 Sa dernière prestation face au MCO semble avoir convaincu son entraîneur si l'on en juge du fait que le jeune Maâmar Youcef, puisque c'est de lui qu'il s'agit, avait son nom parmi les éléments convoqués pour cette rencontre face à la JSK.
