Hannachi a rencontré le manager de Daïnèche à Sétif. A la fin de la rencontre face à l'ESS de mardi soir, le premier responsable du staff technique de la JSK n'a pas mâché ses mots suite à certaines critiques à son égard. Mais aussi au comportement de certains managers qui proposent des entraîneurs à la JSK, alors qu'il est toujours en place. Belhout estime que c'est un manque de respect vis-à-vis de son métier. Il s'est longuement étalé sur ce point avant de s'attaquer à Raouraoua qui préfère faire appel aux compétences des techniciens étrangers que locaux. Il faudrait dire que c'est pour la première fois que Rachid Belhout s'exprime sur ce point aux médias, un indice qui prouve qu'il a vraiment été affecté par ce qui a été dit cette semaine à son sujet, qu'il était partant en fin de saison. «Je suis sous contrat jusqu'en décembre, et je compte poursuivre ma mission» Interrogé sur son avenir à la tête de la barre technique de la JSK, le technicien kabyle semblait serein, voire sûr de lui : «Je ne me prends pas la tête avec tout ce qui se dit autour de moi. Bien au contraire, je poursuis mon travail le plus normalement du monde. Je suis sous contrat jusqu'en décembre avec la JSK, et tout ce qui se dit ne m'intéresse pas. Je compte aller au terme de mon contrat avec la JSK.» «Je ne vaux pas moins qu'un entraîneur étranger» Rachid Belhout n'a pas caché son mécontentement vis-à-vis du manager qui a proposé Alain Michel à la JSK : «Maintenant qu'on annonce un entraîneur étranger à ma place, c'est du n'importe quoi. Je ne vaux pas moins qu'un entraîneur étranger. Ceux qui l'ont proposé ne connaissent rien du respect des autres. C'est maladroit de le faire. De plus, la saison n'est même pas terminée. C'est de la déstabilisation tout simplement.» «C'est quoi ces managers qui proposent des entraîneurs, alors que des gens sont en place ?» Rachid Belhout estime que certains managers font exprès à vouloir imposer des techniciens étrangers, avec pour seul but : minimiser les compétences des techniciens algériens : «C'est quoi ces managers qui proposent des entraîneurs étrangers alors que des gens sont encore en place ? Je considère cela comme de la mauvaise foi. Ceux qui proposent des entraîneurs étrangers développent le complexe d'infériorité, ils ne cherchent qu'à minimiser les compétences du technicien algérien. Je les laisse à leur propre conscience.» «Halilhodzic a été limogé de Al Ittihad de Djeddah car je l'avais battu en Coupe arabe par 4 buts» En parlant des entraîneurs étrangers, Belhout nous ajoute : «J'ai déjà battu Halilhodzic en Coupe arabe lorsqu'il était entraîneur de Al Ittihad de Djeddah, son équipe s'est inclinée sur 4 buts à 1 à Sétif. Suite à cette contre-performance de son équipe, Halilhodzic a été limogé. Je vous cite ce simple exemple pour ceux qui ont la mémoire courte.» «J'étais déçu pour lui car c'est un technicien comme moi et je respecte ce qu'il fait» Avant d'ajouter : «Mais croyez-moi que j'étais vraiment déçu pour lui. Ça m'a vraiment fait quelque chose qu'il soit limogé à cause de nous. Il est vrai que c'est cela le foot, mais on ressent toujours une certaine tristesse vis-à-vis de ses collègues. J'ai du respect pour ce qu'il fait. En plus, c'est un musulman comme moi et je me dois de le soutenir.» «Cela ne m'autorise pas pour autant de dire que je suis meilleur que lui» «Croyez-vous que cette victoire de 4 buts à 1 me permet aujourd'hui de dire que je suis meilleur que Halilhodzic ? Non. Ce soir, l'entraîneur des gardiens de l'Entente de Sétif m'a battu, mais ce n'est pas pour cela qu'on dira qu'il est meilleur que moi. Le football ce n'est pas comme ça. On travaille tous et on a du respect pour ce qu'on fait. C'est pour cela que je dis qu'un entraîneur ne doit pas être proposé tant qu'il y a un autre en place», tient-il à préciser. «Raouraoua est en train de minimiser les compétences en Algérie» En dernier lieu, Rachid Belhout a cité le nom de Raouraoua qui a préféré faire appel au sélectionneur franco-bosniaque pour lui confier la sélection nationale pour une durée de 3 ans : «Raouraoua est en train de minimiser les compétences en Algérie. Il y a du talent, et les exemples ne manquent pas. L'entraîneur algérien n'est pas si mauvais que cela, il faut lui donner plus de confiance en lui confiant plus de responsabilités. Je viens de Belgique et je me considère comme Algérien, j'ai les compétences pour réussir et j'ai fait mes preuves. Je peux vous citer une longue liste d'entraîneurs algériens qui réussissent en Algérie et à l'étranger. Alors où est le problème ?» «Si Raouraoua pense que le technicien algérien est si mauvais que cela, pourquoi ne forme-t-il pas des entraîneurs compétents dans ce cas ?» Belhout a conclu : «Si Raouraoua pense que le technicien algérien est si mauvais que cela, pourquoi alors ne forme-t-il pas des entraîneurs compétents ? Il y a des instituts qui font un excellent travail. Ceux qui sont formés en Algérie ne sont pas si nuls que cela. C'est malheureux qu'on diminue du niveau du technicien algérien, c'est une chose que je ne supporte plus.» Hannachi a rencontré le manager de Daïnèche à Sétif Présent à Sétif avec son équipe qui a affronté l'ESS en mise à jour du championnat avant-hier, le président de la JSK, Mohand Chérif Hannachi, en a profité pour rencontrer le manager du joueur algérien, l'émigré Daïnèche. En principe Hannachi devait rencontrer le joueur en France. Choukri, Meftah Chabane, Khellili bientôt qualifiés à la CAF A en croire une source proche de la direction kabyle, la direction aurait transmis il y a quelques jours les dossiers administratifs de trois joueurs en vue de les qualifier en Coupe de la CAF qui reprendra ses droits le mois de juillet prochain à l'occasion du premier match de la phase de poules face au MAS de Fès. Les joueurs concernés seraient l'axial, Meftah Chabane, promu l'année dernière, l'axial, Khellili, venu au mercato hivernal du NAHD et, enfin, le jeune milieu de terrain, Choukri, arrivé lui aussi de la JSMC. Notre source ajoute que l'international malgache, Ibrahim Amada, serait libérable à la fin de la saison. A noter que la JSK aura droit à huit licences au maximum pour la suite de son aventure africaine et que les dossiers seront incessamment complétés au fur et à mesure que le marché estival se poursuit. En d'autres termes, la JSK aura droit aussi à qualifier certaines de ses nouvelles recrues, les autres seront automatiquement utilisées en compétition locale, Coupe et championnat. En prévision de son premier match de la CAF face à la JSK Le MAS de Fès en stage du 27 juin au 10 juillet à Harhoura C'est officiel, le représentant du football marocain en phase de poules de la Coupe de la CAF, adversaire de la JSK la mi-juillet prochain au Maroc, comptant pour le match aller, a déjà arrêté son plan de travail en vue de bien gérer cette phase de la compétition. Ainsi, et après avoir bénéficié de plus de quinze jours de repos depuis la fin du championnat marocain, les gars du MAS de Fès vont devoir rechausser leurs crampons pour un stage de préparation qui s'étalera du 27 juin au 2 juillet, soit quatorze jours. Les dirigeants du MAS, et en dépit de la crise financière qui a secoué le club jusqu'à même provoquer une crise interne, a porté son choix sur la commune balnéaire et résidentielle marocaine de Harhoura, située sur la rive de l'Atlantique, au sud de la capitale administrative marocaine, Rabat. Le choix des Marocains est motivé par le souci d'offrir aux joueurs les meilleures conditions possibles à même de préparer sereinement le premier match loin de toute pression. Deux matches amicaux face au WAC les 29 et 2 juillet (aller et retour) Outre la préparation physique sur laquelle se basera le staff technique du MAS durant les deux semaines de préparation, le MAS disputera deux matches amicaux avant de rentrer chez lui à Fès. Le premier est programmé face au Widad de Casablanca en aller et retour et dont les dates sont déjà connues, à savoir le 29 juin et le 2 juillet prochain. Et au Raja, juste après… Concernant le deuxième match amical des Massawis et qui les opposera aussi en aller et retour, face au Raja, les dates ne sont pas encore établies et, selon les informations en notre possession, elles devront être arrêtées dans les prochains jours. Les deux matches amicaux serviront aux Massawis à retrouver un tant soit peu le rythme de la compétition, eux qui sont au repos depuis plus de deux semaines, contrairement à leur vis-à-vis, la JSK, qui jouera son dernier match de championnat le 8 juillet prochain face au MCA avant de s'envoler pour Casablanca. Retour au complexe sportif de Fès le 10 juillet prochain Une fois les quatorze jours de préparation arrivés à terme, la formation du MAS regagnera Fès le 10 juillet prochain. Soit la veille du déplacement de la JSK dans la capitale économique, Casablanca, où les poulains de Belhout entameront pour leur part leur préparation. L'équipe du MAS poursuivra son travail au complexe sportif de Fès sur la pelouse en synthétique du stade principal de Fès qui abritera la rencontre prévue les 15, 16 ou 17 juillet prochain. A noter que le stade de Fès, d'une capacité de 45 000 places, a été réceptionné au mois de novembre 2007. Mohamed Chihani, le grand absent face à la JSK Comme la JSK, le MAS s'est retrouvé en cette fin de saison avec plusieurs joueurs en fin de contrat et qui étaient donc libres de choisir leur future destination. C'est ainsi que l'effectif du MAS a enregistré des départs en cette fin de saison. On citera à titre d'exemple le départ de Mohamed Chihani, international marocain évoluant en milieu offensif.
