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Madjer aura ses empreintes à Monte Carlo
Publié dans Le Buteur le 02 - 07 - 2011

«Raouraoua a mis ses intérêts personnels avant ceux de la sélection»
«Si on me propose d'entraîner Porto, je dirai oui»
A l'instar de plusieurs légendes du football mondial, Rabah Madjer aura les marques de ses pieds gravées sur la célèbre Promenade des champions de Monte Carlo, à Monaco. L'association Golden Foot, qui récompense les footballeurs qui ont marqué l'histoire de ce sport et ceux en fin de carrière, va faire de l'ancien international algérien l'un de ses invités lors de la prochaine édition du Golden Foot.
La Promenade des champions, c'est comme Hollywood Boulevard
En effet, à l'instar des légendes du cinéma dont les empreintes des pied et des mains sont gravées sur le Hollywood Boulevard, le plus célèbre boulevard de la capitale mondiale du cinéma, les empreintes des footballeurs de légende sont gravées sur la Promenade des champions, au front de mer de Monaco. Chaque année, trois ou quatre anciens footballeurs sont choisis pour ce cérémonial parrainé par le Prince Albert II. Cette année, Madjer sera l'une des légendes primées.
Dans la légende comme Pelé, Maradona, Zidane, Platini, Beckenbauer…
Ainsi, l'auteur de la célèbre talonnade rejoindra Roberto Baggio, Zinédine Zidane, Franz Beckenbauer, Pelé, Diego Maradona, Michel Platini, George Weah, George Best, Karl-Heinz Rummenigge et bien d'autres grands noms du football mondial qui ont vu leurs pieds et leurs signatures immortalisés sur le passage qui rend hommage aux légendes du football et qui est l'un des lieux les plus visités annuellement par les touristes qui se rendent à Monaco.
Le Buteur et El Heddaf, partenaires de Golden Foot
Pour rappel, Golden Foot est un organisme qui, chaque année, en plus d'honorer les joueurs de légende, décerne le prix éponyme à un joueur en activité âgé de 29 ans ou plus, sur la base du vote d'organes de presse du monde entier sélectionnés pour leur crédibilité et leur rayonnement dans leurs pays respectifs. Pour l'Algérie, c'est Le Buteur et El Heddaf qui sont les partenaires médias de Golden Foot. L'édition de l'an dernier avait été remportée par Francesco Totti.
Madjer à Golden Foot : «Raouraoua a mis ses intérêts personnels avant ceux de la sélection»
Des internautes ont posé des questions à Rabah Madjer à travers le site web de Golden Foot. Nous vous proposons la traduction de l'interview dans laquelle la star du football algérien s'exprime sur l'actualité de la sélection nationale et même sur son ancien club, le FC Porto.
Vous allez recevoir le prix spécial de Golden Food pour l'ensemble de votre carrière. Pouvez-vous nous exprimer votre sentiment ? Pensez-vous être une légende du football ? Vous avez fait un travail incroyable pour le football arabe…
Qu'est-ce que je peux dire... Je suis très fier de recevoir une distinction aussi importante. Je suis très heureux et je vous remercie pour avoir apprécié ce que j'ai fait dans ma carrière.
Avez-vous jamais pensé que vous alliez graver les empreintes de votre pied comme une star de cinéma ?
Honnêtement, non. Lorsque j'avais regardé un documentaire qui montrait le Boulevard des stars à Hollywood, je me suis dit que c'est quelque chose de magique. Maintenant, je serai à mon tour sur la Promenade de Monte Carlo. C'est une récompense inestimable. Merci !
Beaucoup de gens pensent que vous devriez entraîner la sélection algérienne de football. Pourquoi avez-vous renoncé à ce poste ?
Je n'ai pas quitté la sélection algérienne. J'ai été limogé par la Fédération algérienne, la même que nous avons actuellement. On m'a limogé en 2002 après un grand match où nous avions tenu en échec l'équipe de Belgique qui avait battu la France 2-1. Malheureusement, on m'a mis à la porte après le match, provoquant un scandale, sous le prétexte que, durant une interview, j'avais dénigré le patron de la fédération. Or, je ne me suis jamais exprimé sur le journal de Bruxelles Le Soir. Ils ont agi ainsi parce que Rabah Madjer est une personne qui dérange aux yeux de la fédération. Après, le journal avait déclaré qu'il ne m'avait jamais interviewé. C'est la preuve que la fédération cherchait à m'écarter. Donc, je n'ai jamais quitté la sélection de mon propre chef. Je respecte trop l'Algérie pour faire ça.
Aimeriez-vous travailler une nouvelle fois avec la sélection ? Dans l'affirmative, sous quelles conditions ?
J'ai toujours été loyal envers mon pays. J'ai toujours tout donné pour l'Algérie. Lorsque j'étais l'entraîneur de la sélection nationale, nous étions sur la bonne voie. Nous avons monté une bonne équipe avec des joueurs évoluant dans notre championnat et à l'étranger, particulièrement en France, mais tout est tombé en ruine. Je serai toujours à la disposition de mon pays car le football doit être dirigé par des footballeurs. Si les autorités de mon pays ont besoin de moi, si l'Algérie a besoin de Rabah Madjer, il sera là. Toujours.
Quel est le vrai problème entre vous et M. Mohamed Raouraoua ?
C'est la personne qui m'avait limogé après le match de la Belgique. Je pense que mon CV et ma personnalité lui causaient beaucoup de soucis, mais c'est de sa faute, pas de la mienne. Nous aurions pu très bien travailler ensemble, mais je crois qu'il avait mis ses intérêts personnels avant ceux de la sélection nationale.
Si vous étiez le patron de la FAF, vous auriez porté votre choix sur un sélectionneur local ou étranger ?
Je respecte tout le monde, mais, en toute honnêteté, j'aurais choisi un entraîneur local. Nos entraîneurs et nos joueurs sont respectés partout à travers le monde. Tous les titres que l'Algérie a remportés ont été acquis avec des entraîneurs algériens. Nous avons toujours échoué avec les entraîneurs étrangers. Cela montre que l'entraîneur algérien a les qualités requises pour opérer de bon choix, pour peu qu'il soit mis dans de bonnes conditions.
Aimeriez-vous travailler avec la sélection Olympique ?
L'équipe Olympique est très importante, presque autant que l'est la sélection nationale. D'habitude, le sélectionneur prend des joueurs de la sélection A pour renforcer la sélection Olympique.
D'aucuns pensent que le football algérien est dirigé par des politiques dans le but de détourner l'attention du peuple des problèmes quotidiens. Est-ce vrai ?
Je ne le pense pas. Les hommes politiques font toujours de leur mieux pour servir le pays et la sélection nationale. Parfois, lorsqu'un entraîneur étranger vient pour travailler avec la sélection nationale, personne n'est d'accord. La majorité du peuple ne veut pas d'un sélectionneur étranger parce qu'elle croit en les entraîneurs algériens qui ont tant aidé nos footballeurs. Cependant, la fédération est une entité indépendante, même si ce n'est pas une propriété privée. Tout le monde commet des erreurs. Maintenant, si on prend en considération la défaite face au Maroc, ils sont en train de commettre des erreurs. La sélection nationale appartient à tout le monde : les hommes politiques doivent émettre leur opinion, mais le peuple aussi.
Le football dans le Tiers-Monde peut engendrer de vrais drames comme pour Egypte-Algérie. Est-ce juste ?
Le sport est lié à la politique, le football plus particulièrement, parce qu'il implique beaucoup de gens. Nous l'avons vu lors des qualifications pour la Coupe du monde 2010, lorsque la sélection a rendu tout le peuple heureux. Tout le monde aime le football et chacun espère que son équipe participe à une compétition internationale. Quand l'Algérie l'a fait, c'est comme si nous on avait eu l'indépendance de nouveau. Le peuple a besoin de cela. Nous devons continuer à procurer ce genre de sensation à notre peuple. Si nous regardons les joueurs locaux que nous avons, nous pouvons le faire. Loin de moi la volonté de blâmer les joueurs algériens évoluant à l'étranger car ce sont nos enfants et ils ont toujours dit oui à la sélection nationale, mais cette politique ne mènera nulle part. Nous nous devons d'améliorer la compétition locale. Nos meilleurs joueurs doivent revenir en Algérie. Nous devons travailler comme nous le faisions dans les années 70 et 80.
L'équipe dorée de 1982 était la plus forte de l'histoire de l'Algérie. Est-il possible de trouver de tels professionnels de nos jours ?
Je pense que la faute incombe à la fédération. Depuis 2004, elle a changé le concept de la sélection nationale qui était que la majorité des joueurs évoluait dans notre championnat et seulement quelques joueurs d'autres championnats étaient appelés. C'était un défi, mais il y avait au moins une très bonne ambiance. Depuis 2004, ils n'ont fait qu'appeler les joueurs évoluant dans d'autres championnats. Ils n'ont pas donné d'importance aux joueurs locaux. Alors, ceux-ci, dépités, ne se donnent plus à fond car ils ne croient plus qu'ils seront aidés par la fédération. Nous devons changer cela. Chaque joueur algérien doit avoir les mêmes droits et les mêmes chances de jouer pour la sélection nationale. Nous avons de très bons joueurs.
Comment améliorer le football algérien ?
C'est la sélection nationale qui aide le football algérien. Si elle obtient de bons résultats, le reste suivra. Nous devons aider les joueurs et entraîneurs locaux. Nous devons ramener les anciens joueurs et les laisser entraîner en Algérie. Le football doit revenir aux footballeurs. La fédération ne doit plus être dirigée telle une entreprise. Le football a besoin de beaucoup de choses pour fonctionner, mais il faut commencer par changer les mentalités qui sévissent au sein de la fédération afin de revenir à l'ancien modèle en aidant, petit à petit, les footballeurs. Ce n'est pas normal pour notre sélection nationale de prendre part à la Coupe du monde, puis de perdre par quatre buts face au Maroc. Ce n'est pas cohérent et c'est parce que les joueurs n'ont pas été préparés selon la bonne méthode.
Y a-t-il un nouveau Madjer en Algérie ?
C'est à vous de chercher, mais je suis sûr que vous pouvez en trouver. Je n'ai pas grandi en Europe. Je suis «Made in Algeria», grâce à de grands entraîneurs de la trempe de Rachid Mekhloufi, Soukhane et Kermali. Rabah Madjer peut rechercher de nouveaux talents parce que son vécu lui a laissé une très bonne réputation et il a acquis son expérience en Europe en côtoyant de grands entraineurs. A présent, nous devons transmettre cette expérience à nos jeunes talents, mais tous les entraîneurs algériens sont, ignorés par la fédération.
Quelle équipe algérienne supportez-vous ?
J'ai joué uniquement au NA Hussein-Dey avant de quitter l'Algérie. Nous avions remporté la Coupe d'Algérie en 1979. Maintenant, il vient de retrouver l'élite et je voudrais l'en féliciter. Cependant, je ne peux pas oublier le Mouloudia d'Alger.
Quel est le meilleur joueur de la sélection algérienne ?
Je ne le sais pas. Il y a une équipe qui donne beaucoup de joueurs à la sélection nationale. Je dirais que Yebda de Naples est très important de par sa position sur le terrain, mais aussi Ziani –comme gros travailleur-, Boudebouz, Bougherra et beaucoup d'autres.
Quand l'Algérie parviendra-t-elle au niveau atteint par Madjer ?
Ce n'est pas impossible, à condition que le football revienne aux footballeurs. Les entraîneurs doivent être aidés et leur avis doit être pris en considération. Je pense que le football algérien doit marcher sur cette voie.
Que pensez-vous du FC Porto de la saison 2010-2011, champion du Portugal et vainqueur de l'Europa League ?
Porto est un grand club, avec un grand staff. Ça a été une bénédiction pour moi de jouer pour lui et tous les entraîneurs qui ont travaillé à Porto ont gagné quelque chose. Le meilleur élément est le président, Pinto Da Costa. Il a tout gagné durant les 25 dernières années. Il sait comment diriger une équipe, comment acquérir les bons joueurs et comment traiter ses entraîneurs. Il est toujours d'attaque et possède une vision de gagneur. Voilà pourquoi tous les entraîneurs, d'Artur Jorge jusqu'à Mourinho, ont réussi. Ils ont tous été aidés par ce club.
Le Porto de votre époque était-il meilleur que celui de Mourinho ou celui de Villas Boas ?
La comparaison est impossible. Nous étions une grande équipe et nous avions arraché la Ligue des champions contre le Bayern Munich où évoluaient Matthäus et Rummenigge. C'est quelque chose qui n'est pas arrivée avec Mourinho car l'équipe avait battu Monaco sans avoir fourni un grand football. Villas Boas a remporté l'Europa League contre une petite équipe comme Sporting Braga.
Villas Boas est-il le nouveau José Mourinho ?
C'est possible. Mourinho avait débuté sa carrière de la même manière et voyez ce qu'il a donné. C'est un homme très ordinaire et j'espère qu'il suivra les pas de Mourinho, aussi parce qu'il a montré à quel point il y est préparé.
Quels sont les meilleurs entraîneurs ?
En Algérie, j'ai beaucoup appris avec Rachid Mekhloufi qui est l'un des meilleurs avec qui j'ai travaillé. Kermali nous a menés au sacre en Coupe d'Afrique des nations et Mohamed Soukhane m'avait beaucoup aidé quand j'étais jeune. C'était de grandes personnes et de grands hommes du football. Quand j'étais arrivé en Europe, j'ai été marqué par De Martini au Racing Club de Paris, Artur Jorge et Di Stefano. A présent, le meilleur est Sir Alex Ferguson.
Allez-vous un jour entraîner Porto ?
Il est difficile de répondre à cette question, mais s'ils pensent à moi, ce serait un honneur et je dirais oui. Je garde encore de très bonnes relations avec Porto.
Etes-vous resté un fan de Porto ?
Bien sûr ! J'ai joué là-bas durant sept ans et j'ai entraîné dans l'académie du club durant deux ans. Il y a des souvenirs que je ne pourrais jamais oublier, tels le triomphe en Ligue des champions ou la Coupe intercontinentale remportée à Tokyo. Porto est une seconde famille pour moi.
Est-ce plus facile de réussir dans un grand club ?
Je n'ai jamais travaillé dans un grand club, mais cela doit sûrement être colossal. C'est un peu plus facile parce que vous pouvez choisir des joueurs de gros calibres. Je pense que je pourrais vivre une telle expérience en Europe.
Vous rappelez-vous de ce que vous aviez ressenti après le but que vous aviez inscrit contre le Bayern Munich ?
C'était l'apothéose. Je ne m'étais jamais imaginé que j'allais inscrire un but historique comme celui-là. Aujourd'hui, c'est aussi le nom donné à ce genre de but. Si on inscrit un but du talon, c'est un but à la Madjer. J'ai revu le but encore et encore et je me suis dit que ce n'est pas possible. C'était ma première Ligue des champions et j'avais marqué de cette façon. Je n'avais pas d'autre choix, mais, grâce à Dieu, c'était but !
Qu'est-il arrivé en 1988 avec l'Inter ?
C'est une longue histoire. Je jouais à Porto et j'ai été prêté à Valence. L'Ajax de Cruijff et le Bayern Munich ont essayé de me faire signer. Cruijff était très intéressé et voulait que je joue avec Van Basten. Comme Cruijff était mon idole, j'avais dit oui, mais les deux clubs n'ont pas trouvé d'accord. J'ai trouvé un terrain d'entente avec le Bayern, mais Porto ne m'a pas laissé partir parce que l'offre de l'Inter était meilleure. Trapattoni et le président de l'Inter sont venus en Algérie et j'ai signé le contrat, mais j'étais toujours en prêt à Valence et j'étais blessé pour des mois. Donc, lorsque je me suis rendu à Milan pour passer la visite médicale, les médecins ont compris que ma blessure était sérieuse. Ils m'ont emmené à Basilea, chez le même médecin qui avait soigné Rummenigge, mais je n'ai pas voulu subir une intervention chirurgicale car ce n'était pas la première. J'ai demandé qu'on m'accorde le temps nécessaire pour guérir et le président Pellegrini m'a fait signer un nouveau contrat. Si je pouvais jouer plus de 20 matches, c'était l'ancien contrat qui devait être de rigueur, mais le nouveau contrat était rédigé en italien et je ne comprenais pas ce qui y était inscrit. J'ai protesté dès lors que le premier contrat signé était pour trois ans et était rédigé en français, mais ils m'ont demandé de leur faire confiance. Je suis donc rentré chez moi et j'ai tout raconté au président de Porto, lequel est venu me voir en Algérie pour me faire signer un prolongement de contrat de deux ans.
Quel est votre joueur favori à l'heure actuelle ?
C'est difficile de ne pas citer Messi et Cristiano Ronaldo.
Que pouvez-vous nous dire sur le racisme dans le sport ?
Il ne devrait pas exister dans le football car nous sommes tous des footballeurs, activant pour un même spectacle basé sur le fair-play.


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