"J'ai fait connaissance avec l'ASMO, une des équipes qui compose la Ligue2. On m'avait dit beaucoup de bien de cette équipe et du football qu'elle pratiquait. On m'a dit que ce club était une école de football". Vous avez fait connaissance avec le championnat de la Ligue 2, une première impression, s'il vous plait ? J'ai fait connaissance avec l'ASMO, une des équipes qui compose la Ligue2. On m'avait dit beaucoup de bien de cette équipe et du football qu'elle pratiquait. On m'a dit que ce club était une école de football. Et comment aviez-vous trouvé cette équipe ? Franchement, je n'ai pas vu beaucoup cette équipe dont on m'a parlé. Bien au contraire, je m'attendais à rencontrer une équipe qui développerait son jeu, mais l'ASMO n'était pas venue à Batna pour jouer. Vous paraissez quelque peu déçu ? L'ASMO était venue pour se contenter d'un score de parité. Je n'ai pas vu cette équipe dont on m'avait parlé avant le match. Elle s'est cantonnée derrière durant la majeure partie du match. On a assisté à un jeu de l'adversaire qui ne faisait que renvoyer les longues balles vers son attaquant qui, à son tour, déviait le ballon à la recherche d'un dernier attaquant de pointe. C'est sans doute l'état du terrain qui oblige certaines équipes à user de ce type de jeu ? Non, je ne suis pas d'accord, je crois que c'était l'idée de départ de l'adversaire qui est venu à Batna pas pour jouer mais pour rester en défense. Il n'a jamais essayé de construire. Vos joueurs se sont-ils plaints à la fin du match de l'état de la pelouse ? Je ne veux pas trouver des excuses et dire que c'est la faute au terrain, si nous ne sommes pas arrivés à battre l'ASMO. Bonne ou mauvaise, la pelouse l'est pour les deux équipes. Comment avez-vous trouvé la pelouse ? Les joueurs m'ont dit que par endroits, elle était bonne et par endroits elle l'était moins. Elle n'a pas été refaite en entier, mais en certains endroits seulement. Elle est l'objet de polémique, le saviez-vous ? Je vais vous dire une chose, les joueurs sont habitués à jouer sur ce terrain. Ils doivent très certainement connaître les endroits qui sont en bon état et les endroits qui le sont moins. On s'est créés des occasions et on aurait pu concrétiser si mes joueurs ont eu plus de concentration. Je m'explique. On a raté une occasion parce que le ballon s'est arrêté brusquement à cause de la pelouse. Je me dis que le joueur est en mesure de prévoir ce genre d'événements par conséquent, il mesure le risque qu'il prend lorsqu'il fait une passe. Le joueur doit faire une passe dosée de manière à faire arriver le ballon à son coéquipier. S'il connaît le terrain, il ne doit pas faire de faute. On a raté une autre occasion suite à un faux rebond. Tous ces aléas doivent être pris en compte par le joueur. Une partie des supporters a montré son mécontentement et l'a fait savoir à certains joueurs qu'ils ont jugés peu convainquants contre l'ASMO. Vous arrive-t-il de discuter avec ces supporters mécontents ? Oui, il m'arrive de consacrer cinq minutes, quand je le juge nécessaire, pour donner des explications à nos supporters. Je leur demande par la même occasion de patienter et de rester derrière l'équipe. Etes-vous le coach qui reste sur le banc ou au contraire, vous êtes celui qui passe les 90 minutes le long de la ligne de touche à donner des consignes ? Je suis partisan de la 2e méthode, je ne reste pas sur le banc à observer mon équipe. Je n'ai pas entre les mains une équipe comme l'USMA truffée de joueurs d'expérience. Je suis obligé de replacer les joueurs et donner des consignes au fil du match. Etes-vous partisan des entraînements à huis clos ? Je réserve des séances à huis clos dans le but de permettre aux joueurs de se concentrer et d'assimiler mes choix et ma stratégie, mais j'accorde aux supporters la possibilité de venir assister à certaines séances. Quand je mets en application une stratégie d'avant-match, je ne veux personne dans les tribunes. Avez-vous rencontré le président Zidani après le match nul contre l'ASMO ? Oui, et je peux dire que j'ai la confiance du président et que nous entretenons de bonnes relations