Jeudi soir et devant 15 000 personnes, Karim Benzema a été officiellement présenté à ses nouveaux supporters du stade Santiago Bernabeu. Jeudi soir et devant 15 000 personnes, Karim Benzema a été officiellement présenté à ses nouveaux supporters du stade Santiago Bernabeu. Premières réactions d'un ancien Lyonnais heureux de changer de dimension. * Karim Benzema, vous n'avez jamais caché votre admiration pour Ronaldo Luis Nazário de Lima. Etes-vous le Ronaldo du XXIe siècle ? Pour moi, Ronaldo est le meilleur joueur du monde. J'avoue que je regarde souvent des vidéos de lui et j'essaie de reproduire ses gestes sur le terrain. J'espère atteindre ce niveau un jour. * Qu'avez-vous ressenti quand vous avez vu plus de 20 000 personnes crier votre nom dans le Bernabeu ? C'est un moment unique et j'ai ressenti une très grande émotion. Je tiens à remercier tous les supporters. * Durant la présentation au public, on vous a vu embrasser deux fois l'écusson du Real Madrid. Qu'est-ce que ce maillot signifie pour vous ? Le Real, c'est un très grand club. Depuis que j'ai 14-15 ans, il me fait rêver. C'est une émotion très forte pour moi de revêtir ce maillot. En plus, jouer aux côtés de deux Ballons d'Or comme Kaka et Cristiano Ronaldo est une immense source de motivation pour me hisser à leur niveau. Mais j'ai encore beaucoup de rêves à réaliser. * Ronaldo, que vous admirez tant et qui a longtemps joué ici, avait pour habitude de promettre un nombre de buts par saison. Pourriez-vous en faire de même ? Depuis que je joue au foot, je n'ai jamais annoncé de statistiques au début de saison. Bien sûr, j'espère marquer le plus de buts possibles. C'est clair qu'en jouant aux côtés de joueurs de la qualité de Cristiano Ronaldo, Kaká ou Raul, ça rend les choses plus faciles. * On sait que le premier choix à votre poste était David Villa. Qu'avez-vous de plus que Villa n'a pas ? Je ne calcule pas la place à laquelle je viens. C'est à moi de m'imposer. Je suis incapable de me comparer à un autre joueur. David Villa est un très grand attaquant qui marque entre 20 et 25 buts par an. * Pourriez-vous vous fixer cette moyenne comme objectif ? Je n'annonce pas de statistiques. La seule chose que j'espère, c'est marquer beaucoup, beaucoup de buts. * Zinédine Zidane a-t-il été déterminant dans votre transfert ? Pas vraiment même si c'est vrai que de savoir qu'il fait partie du club peut donner envie de le rejoindre. C'est plutôt le président Florentino Perez qui est venu me voir. * Que vous a dit Florentino Perez pour vous convaincre de rejoindre le Real Madrid ? A vrai dire, sur le Real, il n'y a rien de nouveau qu'il aurait pu m'apprendre. Il m'a surtout parlé de l'équipe qu'il allait monter avec un objectif très clair : gagner des titres. * A votre sujet, on parle souvent de l'épisode de la chaise dans le vestiaire et de votre fameux « Je suis ici pour prendre votre place » adressé aux vétérans du vestiaire lyonnais lors de votre intronisation dans le groupe professionnel de l'OL. Est-ce vrai ? C'est une sorte de tradition quand des jeunes arrivent dans un groupe pro. C'était juste une blague et tout le monde a rigolé. * Êtes-vous venu pour prendre la place de Raul ? Je suis venu dans ce club pour progresser, apprendre et gagner beaucoup de titres. Je ne suis venu prendre la place de personne. * Avez-vous déjà parlé avec Manuel Pellegrini ? Que savez-vous de lui ? Non, nous n'avons fait que nous saluer pour l'instant. Je le rencontrerai demain (aujourd'hui) à l'entraînement. C'est un très bon entraîneur. Il aime le beau jeu et les buts. Ce que j'attends de lui, comme les autres joueurs, c'est de jouer. Mais c'est à moi de prendre mes marques pour gagner ma place. * En passant de l'OL au Real Madrid, vous entrez dans une autre dimension. Un pari risqué un an avant la Coupe du monde… Le Real Madrid, c'est clair que c'est un autre monde comparé à Lyon, même si l'OL est déjà un beau club. Je suis venu ici pour progresser et jouer à très haut niveau. La Coupe du monde n'est pas un problème et je vais tout faire pour m'imposer ici afin d'élever mon niveau de jeu. * En deux phrases, comment vous définiriez-vous comme joueur ? (Il réfléchit). Il y en beaucoup des phrases. (Rires) je dirais que je ne lâche rien et que j'ai toujours dans un coin de ma tête le très haut niveau comme ambition. * Votre maillot ne porte pas encore de numéro. Avez-vous une préférence ? J'aime bien le 10, mais j'attendrai qu'un numéro se libère. * Vous dites de vous que vous êtes quelqu'un d'assez timide et réservé. Pourtant, on vous sent à l'aise. Est-ce un rendez-vous que vous avez préparé ? Non, pas plus que ça. Je suis de plus en plus à l'aise et ça me fait plaisir de parler du Real Madrid qui est maintenant mon club et d'avoir vu tous ces gens qui sont venus me voir ce soir. Ça m'a fait très chaud au cœur. * Est-ce que cette présentation triomphale à Madrid compense la sortie que vous n'avez pas eue à Lyon ? Le départ, c'était plutôt pour Juninho cette année. Ce sont des choses qui arrivent... In Football 365.fr
