Maroci refuse de signer pour deux ans à la JSK Les CV d'entraîneurs étrangers continuent de tomber sur le bureau du président de la JSK. Depuis que ce dernier a annoncé officiellement que son club a opté pour un technicien étranger, en prévision de la saison prochaine, de nombreux managers ont proposé plusieurs noms de techniciens. Jusqu'à hier, la direction ne s'était pas encore prononcée officiellement sur le futur entraîneur, préférant clôturer, d'abord, le dossier du recrutement. À un ou deux joueurs près, la JSK aura terminé ce premier volet, avant de passer à l'étude des nombreuses pistes proposées, surtout qu'il ne reste que ce mois de juin pour trancher, la reprise étant prévue début juillet. Outre les techniciens français proposés, selon certaines indiscrétions, on croit savoir qu'un manager d'origine saoudienne a proposé ces derniers jours les services de Guglielmo Arena, un entraîneur italien qui a déjà travaillé en Afrique, respectivement au Burkina-Faso, au Bénin et au Maroc. Son CV a atterri aussi sur le bureau du NAHD Selon notre source, la JSK n'est pas le seul club pour lequel Guglielmo a été proposé, puisque son manager l'a aussi recommandé aux dirigeants du NAHD. Seulement, on croit savoir que les dirigeants du NAHD n'ont, pour l'instant, pas entamé de négociations avec aucun des entraîneurs qui leur sont proposés. Notre source confie qu'un proche du club kabyle aurait contacté le technicien italien pour avoir plus de détails sur lui. Fiche technique Nom : Arena Prénom : Guglielmo Date de naissance : 23/12/1973 Carrière professionnelle 2003-2005 : ASFA Yennenga (Burkina Faso) 2006-2007 : sélection U18 (Swaziland) 2007-2009 : AS Tonnerre (Bénin) 2009-2010 : IZK Khemisset (Maroc) 2010-2011 : Etoile FC (Singapour) Hannachi :«Encore quelques détails à régler et le futur entraîneur sera connu» S'il y a bien une question qui tient tout le monde en haleine, les supporters de la JSK en particulier, c'est bien l'identité du futur entraîneur de la JSK. Le président Hannachi, qui a déjà épluché un certain nombre de CV, se montre on ne peut plus patient et compte opter pour la meilleure piste. Joint par nos soins dans l'après midi d'hier, le président kabyle nous a déclaré : «Nous sommes toujours sur le dossier du recrutement des nouveaux joueurs. La prochaine étape est le futur entraîneur qui sera connu incessamment ; il ne reste que quelques détails à régler et l'annonce se fera officiellement», a déclaré Hannachi. «Le dossier recrutement n'est pas clos» S'étant complément investi lui comme tout son entourage, dans l'opération du recrutement depuis plus d'une quinzaine de jours, Hannachi ajoute : «Nous sommes arrivés à finaliser avec huit joueurs. Je suis satisfait parce que les joueurs sur lesquels s'est porté notre choix ont déjà fait étalage de leurs qualités. Nous sommes persuadés qu'ils apporteront un grand plus à la JSK la saison prochaine. Ceci dit, l'opération se poursuivra encore, et d'autres joueurs vont signer. La JSK, comme je l'ai à maintes fois répété, jouera le titre la saison prochaine», a ajouté le boss des Canaris. Maroci refuse de signer pour deux ans à la JSK Nouveau revers dans l'affaire Maroci. Après avoir accepté de jouer à la JSK, voilà que le natif de Maghnia a fait parler de lui une nouvelle fois. En effet, 48 heures après que la Ligue nationale a publié le nouveau règlement qui impose aux joueurs de signer un contrat d'une durée minimale de deux ans, Tayeb Maroci, qui nous a accordée une déclaration hier après-midi, refuse de signer un nouveau contrat à la JSK. Il est clair qu'être lié au club pour une saison bloquera Maroci, car la Ligue ne pourra pas le qualifier. Du coup, les responsables de la JSK doivent faire signer au joueur un nouveau contrat d'une durée de deux ans. Mais contre toute attente, le président Hannachi s'est vu surpris par la réaction de son joueur. Il faudrait dire que ce refus met les deux parties dans l'embarras, car aucune issue n'est possible dans le cas où la situation ne changerait pas. Il a appelé Kerbadj pour se renseigner sur la réglementation Afin d'en savoir davantage sur la validité de son contrat, Maroci a pris attache avec le président de la Ligue nationale de football dans la journée d'hier. Kerbadj fut très clair dans cette affaire en expliquant à son interlocuteur que son contrat n'est certes pas valable, mais qu'il n'est pas libre non plus. Kerbadj a parfaitement bien expliqué au joueur qu'il devait soit signer un contrat de deux ans, soit trouver une solution à l'amiable avec le président kabyle, pour une résiliation de contrat, car Hannachi risque de le bloquer au cas où il signera pour deux ans dans un autre club. Si c'était un autre club, Maroci aurait certainement signé sans problème Drôle de comportement de Maroci qui irrite les supporters de la JSK. Pourquoi a-t-il refusé de signer un contrat à la JSK alors que c'est la nouvelle loi imposée par la ligue ? A la JSK où ailleurs, Maroci se voit dans l'obligation de signer pour deux ans ! Certains observateurs restent persuadés que si Maroci avait reçu une offre de l'USMA, il aurait certainement signé sans le moindre souci, du moment que l'offre aurait été supérieure. Dès le départ déjà, il n'a pas été chaud à l'idée de revenir au club kabyle. Aux yeux des supporters, Hannachi ferait mieux de libérer ce joueur ingrat qui n'arrête pas de faire du chantage au club qui lui a fait un nom. C'est ce qui s'appelle avoir la mémoire courte. Maroci : «Ça ne m'arrange pas de signer pour deux ans» «Ça ne m'arrange pas de signer un contrat de deux ans, d'autant plus j'ai une offre de l'Arabie Saoudite. Je vais discuter avec les responsables de la JSK. Avec un contrat d'une année, la ligue ne me qualifiera pas en Ligue 1. Donc, à l'heure actuelle, je dois trouver une solution. Je ne vous cache pas que signer un contrat de deux ans ne me satisfait pas». Kerbadj : «Maroci doit trouver une solution avec la JSK» «La réglementation est très claire à ce sujet. Un contrat d'une saison n'est pas valable. Si la JSK nous présente le contrat de Maroci à l'heure actuelle, il ne sera pas qualifié, car les contrats doivent être de deux ans au minimum. Maintenant, j'ai eu Maroci au téléphone et je lui ai expliqué la situation. Même si son contrat n'est pas valable, il n'est pas libre. S'il veut partir, il doit trouver une solution à l'amiable avec les dirigeants de la JSK, car dans le cas contraire, cela risque de le bloquer.» La piste Mohammedi toujours d'actualité Même si la décision finale revient au futur entraîneur en chef, cela n'empêche pas les dirigeants de la JSK de se mettre à la recherche d'un préparateur physique. Après plusieurs pistes, un nom revient avec insistance ces derniers jours du côté de la maison kabyle. Il s'agit, en effet, de l'ex-préparateur de la JSK, Boudjemaâ Mohammedi. Après avoir travaillé durant une saison à l'ESS, aux côtés de Geiger, Mohammedi est retourné chez lui à Marseille, où il passe quelques jours de vacances auprès de sa famille. Mais d'après certaines indiscrétions, Mohammedi n'a rien décidé concernant sa prochaine destination. Du côté de la direction kabyle, on songe à prendre attache avec lui dans les prochains jours dans le but de connaître ses intentions par rapport à l'idée de revenir travailler à la JSK. Pour rappel, le club kabyle, qui effectuera deux stages d'intersaison, aura besoin d'un préparateur physique qui se chargera de l'équipe durant pas moins de trois mois. Pas sûr qu'il reste à Sétif Même si les responsables sétifiens affirment qu'il sera maintenu au niveau du staff, une source proche de Mohammedi nous a affirmé le contraire. L'ex-préparateur de l'Equipe nationale du temps de Rabah Saâdane et d'Abdelhak Benchikha n'aurait toujours pas tranché sur sa prochaine destination. D'autres sources nous ont même confié qu'il serait prêt à revenir à la JSK, dans le cas où le président prendrait attache avec lui. Vu le travail qu'il a accompli à la JSK lors de l'été 2010, il est fort probable que Mohammedi soit engagé une nouvelle fois pour assurer le stage d'intersaison. Il faudrait seulement que les Kabyles devancent leurs homologues sétifiens pour l'enrôler. Prospection des catégories jeunes Les dates connues Comme chaque année, la JSK, par le biais de sa section des catégories jeunes, organise une série de tests de prospection, en vue de dénicher les jeunes bambins susceptibles de suivre une formation en football au sein des catégories jeunes des Canaris. Pour cette année, et après l'installation d'un nouveau bureau que préside Aziz Lahcène, il y a moins d'un mois, il a été directement procédé à la préparation de cette épreuve qui se déroulera selon le programme ci-après :
- Catégorie minimes : jeunes nés en 1998 (les 17, 18, 19, 20 juin à 15h) - Catégorie cadets : jeunes nés en 1996 et 1997 (les 24, 25, 26 juin à 15h). Les tests auront lieu au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou. Par ailleurs, et pour ce qui est de la catégorie juniors, le président des jeunes de la JSK, Aziz Lahcène, nous a précisé que la sélection se fera en interne, c'est-à-dire que les meilleurs des cadets au club seront promus.
Le 1er stage à Evian ? Alors que le président Hannachi vient de déclarer que le stage d'intersaison aura probablement lieu à Hammam Bourguiba, un proche de la direction nous a fait savoir que rien n'est encore officiel. La première raison est que la direction du club n'a toujours pas effectué de réservation, à un mois du début du stage. La seconde est en lien avec les conditions climatiques. En effet, d'après certaines indiscrétions, Hannachi craint que les grandes chaleurs en Tunisie soient un handicape lors de la préparation, surtout lors des séances matinales. L'idéal serait de se préparer dans un pays plus ou moins froid. C'est la raison pour laquelle on a conseillé Hannachi de débuter par la France, plus précisément à Evian, d'autant plus que la ville française a pour habitude d'accueillir un grand nombre de délégations lors des stages d'intersaisons. De grandes équipes européennes s'y rendent souvent, à l'image de l'Olympique Lyonnais et l'Olympique de Marseille. Même certaines sélections fréquentent les lieux, à l'image de celles du Paraguay et de la Côte d'Ivoire. Même si ce n'est toujours pas une certitude, les responsables kabyles songent sérieusement à effectuer le premier stage en France, avant de programmer le second à Casablanca, au mois de Ramadhan. Seul souci, les visas pour les joueurs Désormais, le seul obstacle qui pourrait empêcher le déroulement du stage en France est l'obtention du visa Schengen. La plupart des joueurs n'ont pas de visas, alors que certains d'entre eux doivent renouveler leur passeport, à l'image de Remache. C'est dire que seules les démarches administratives au niveau du consulat de France pourraient freiner la direction kabyle à opter pour Evian.
