Rajeunissement de l'EN, le pari réussi d'Halilhodzic. L'international Abdelmoumen Djabou s'est déplacé, hier, à Tunis sur invitation de l'Espérance sportive de Tunis qui désire le recruter pour la prochaine saison. Le club tunisien avait envoyé une demande officielle à l'ES Sétif pour recruter son joueur, mais Djabou est libre de faire le choix qui lui convient. Le meneur de jeu a accepté de se rendre dans la capitale tunisienne, afin de visiter les installations du club et rencontrer les dirigeants, à leur tête le président, afin de connaître avec plus de détails le projet sportif qui l'attend. Il est à rappeler que Djabou avait exprimé, sur nos colonnes, son envie de jouer pour l'ES Tunis bien que le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, lui ait conseillé d'aller plutôt dans un club français. Aucun agent ne l'a accompagné Preuve que son déplacement à Tunis est juste pour découvrir ce qu'on lui offre : Djabou n'a pris avec lui ni agent ni représentant, ce qui fait qu'il est certain qu'il ne signera aucun document. Il s'est déplacé avec comme seul accompagnateur un ami. Il se contentera donc de voir et d'écouter, afin de mûrir sa réflexion. Sur nos colonnes, il avait déclaré que s'il se déplaçait, son transfert ne ferait aucun doute puisque, selon lui, les dirigeants de l'EST feront tout pour le convaincre d'accepter leur offre. On verra si sa prédiction va s'avérer juste. ------------------- Aucun joueur du match d'Oum Dourmane n'a joué contre le Rwanda Rajeunissement de l'EN, le pari réussi d'Halilhodzic «Je suis ici pour faire changer les choses et apporter quelque chose de nouveau pour cette équipe d'Algérie. Si je ne réussis pas, je quitte le navire.» C'était la déclaration faite par Vahid Halilhodzic lorsqu'il avait été interpellé à propos de la mise à l'écart de Karim Ziani, quelques jours avant le match joué à Banjul contre la Gambie. Ainsi donc, recruté pour reconstruire et bâtir une équipe d'avenir autour de quelques anciens mondialistes, au lendemain de la qualification de l'EN au Mondial 2010, Halilhodzic, dont l'objectif est de mener l'Equipe nationale à la prochaine CAN 2013 et à la Coupe du monde 2014, a commencé son chantier en mettant en place un groupe de joueurs composé d'anciens éléments issus de l'épopée d'Oum Dourmane renforcé par de jeunes talents, à l'instar de Cadamuro, Feghouli, Hachoud ou Slimani. Seulement, au fil des rencontres, Vahid, qui était en pleine phase de recherche et de détection, a procédé à une élimination naturelle dans chaque poste en mettant la compétitivité, l'esprit du groupe et le talent individuel comme étant ses premiers et derniers critères de sélection. L'équipe gagne, marque beaucoup… et n'encaisse plus Ce samedi contre le Rwanda, aucun des joueurs qui avaient pris part au match d'appui disputé contre l'Egypte, au Soudan, n'a été aligné. Un état de fait qui ne s'est pas produit depuis trois ans. Cela n'a pas empêché les Verts de rester aussi combatifs et de frapper à chacune de leur sortie. En effet, depuis son intronisation, il y a presque une année, Vahid Halilhodzic est invincible. L'équipe gagne, marque beaucoup de buts et n'encaisse que rarement. Même s'il est vrai que les adversaires rencontrés jusque-là ne sont pas d'un gros calibre, il reste que cette équipe d'Algérie, qui éprouvait les pires difficultés à battre des sélections d'un moindre niveau, n'a jamais été aussi régulière dans ses performances en matière de statistiques. Une nouvelle génération est née Il faut dire que la loi du Bahamas qui permet aux joueurs possédant la double nationalité de jouer pour leur pays d'origine continue de servir des nations, comme l'Algérie qui a bénéficié d'éléments de valeurs intrinsèques exceptionnelles. Ainsi, en parvenant à convaincre des joueurs professionnels, comme Boudebouz, Feghouli, Mbolhi, Lacen, Medjani ou Cadamuro, à jouer pour les Verts, la FAF a réussi à donner un nouveau souffle à la sélection. Par ailleurs, avec l'émergence dans l'équipe type de joueurs jusque-là rarement utilisés par les anciens drivers de l'EN, comme Hachoud, Medjani, Bouzid, Guedioura ou Soudani, on s'aperçoit qu'une nouvelle génération est en train de se mettre en place avec une mentalité différente, autrement plus solidaire et offensive.
