«Je rassure tous les supporters que je n'ai rien de grave.» Bounedjah : «Je me porte comme un charme et je n'ai aucune blessure.» Lors de la séance d'hier matin, qui fut pourtant allégée par Boualem Charef, en raison du match test prévu l'après-midi contre El Remchi, Karim Hendou a été contraint de cesser son effort en raison d'une douleur ressentie au niveau du genou. Dès lors, les vieux démons semblent de nouveau hanter Hendou qui s'est fait opérer il y a quelques mois du ménisque. Aussitôt, le staff médical de l'équipe est intervenu pour prodiguer les premiers soins au joueur. Avec un genou enflé, Hendou a eu droit à la poche de glace pour permettre à l'hématome de se résorber. Face à son incapacité de reprendre le boulot, Hendou a dû se résoudre à regagner sa chambre d'hôtel toujours muni de la poche de glace. Face à cette situation qui aurait pu prêter à l'inquiétude, le soigneur de l'équipe a eu des propos rassurants sur l'état de santé du joueur. «Je rassure tous les supporters que je n'ai rien de grave» N'intervenant que très rarement dans la presse, le milieu de terrain de l'USMH, Karim Hendou, a accepté exceptionnellement de nous livrer un entretien dans lequel il rassure tous les supporters d'El Harrach sur sa blessure au genou. Vous avez été contraint d'écourter votre séance de travail. Qu'en est-il au juste ? Il n'y a rien de grave ou d'inquiétant. Ce n'est que pas prudence que j'ai décidé d'écourter la séance d'entraînement. Normal qu'avec une aussi grosse charge de travail que je ressente quelques douleurs au niveau du genou. Mais je rassure tous les supporters : il n'y a pas de quoi nourrir des inquiétudes. Justement, ne pensez-vous pas que la charge de travail à laquelle vous êtes soumis depuis des semaines risque de causer bien des dégâts au sein du groupe ? D'ailleurs, on constate que vous avez l'air très fatigué. Ecoutez, nous sommes là pour bosser et non pour faire du tourisme. La préparation d'intersaison est connue pour son intensité. C'est tout à fait normal. Nous travaillons très dur pour justement aborder dans les meilleures conditions possibles le début du championnat. En ce qui me concerne, je me sens bien physiquement. Maintenant, si je donne l'impression d'être fatigué et épuisé, c'est logique car nous sommes soumis depuis des jours à un travail biquotidien. Hissé au rang de capitaine, qu'avez-vous à dire sur l'ambiance qui existe au sein du groupe ? Il y a une très bonne ambiance comme vous le constatez de visu. Il y a une très bonne entente entre les joueurs que ce soit les nouveaux ou les anciens. Il y a cette solidarité dans le groupe qui nous rend encore plus forts. Cet état d'esprit est très important tout au long du championnat. L'équipe a vu le renforcement par des joueurs de métier, à l'image d'Aït Ouamer, Mekkioui et Younès. Qu'en pensez-vous ? C'est une très bonne chose car l'équipe a besoin de joueurs chevronnés. Il est évident qu'ils vont apporter un plus au groupe. Chaque équipe a besoin d'éléments d'expérience pour progresser et aller de l'avant. La vôtre a impressionné tous les observateurs avec cette large victoire contre le Widad de Mostaganem. Ce qui est encourageant avant le rendez-vous choc et tant attendu face à la JSK, non ? Certes, c'est réjouissant de gagner sur un score aussi éloquent. Mais, moi, je ne prête pas du tout attention au résultat car ça reste un match test. Il ne faut pas s'enflammer en croyant que nous sommes arrivés. Bien au contraire, il faut continuer à bosser car il y a toujours des réglages à effectuer avant le début du championnat. Est-ce qu'il vous arrive d'aborder entre vous ce match contre la JSK qui se profile à l'horizon ? Pas du tout. Il est encore loin ce match face à la JSK. Nous devons nous focaliser sur les entraînements et le programme que nous devons suivre jusqu'à la fin du stage. On commencera à évoquer ce match au moment opportun. Il ne sert à rien de faire une fixation sur cette affiche alors que nous sommes encore en stage bloqué. Pourtant, vos supporters n'ont qu'un mot à la bouche : battre la JSK pour le coup d'envoi du championnat surtout que cette affiche se jouera au stade Mohammadia. Les supporters on le droit d'en parler car c'est le premier rendez-vous de la saison. Pour nous, les joueurs, on verra le jour J. C'est aussi simple que cela. ---------------- Les nouveaux abonnements fixés à 20 000 DA Depuis hier, la direction de l'USMH a décidé de mettre en vente libre les nouveaux abonnements pour la saison prochaine. Incluant même les matches de coupe qui se joueront au stade d'El Harrach, les supporters doivent, désormais, débourser la modique somme de 20 000 DA pour se procurer le fameux sésame. Pour ceux qui veulent s'abonner, il faudra se rendre au siège du club où un guichet a été réservé à cet effet. Le bureau de vente est donc ouvert de 16h à 20h. Les Harrachis savent désormais ce qu'ils doivent faire pour ne pas rater une miette de la prochaine saison qui s'annonce palpitante. Younès s'est entraîné en solo sur la plage Toujours soumis à un programme spécifique, Sofiane Younès n'a même pas été autorisé à prendre part au match d'application entre les joueurs disputé avant-hier après-midi. L'attaquant de poche continue, donc, à suivre un entraînement en solo sous la houlette de Benomar qui suit ses moindres faits et gestes. Hier matin, Younès a pris le chemin de la plage pour une séance de footing et musculation naturel sur le sable fin qui entoure son lieu d'hébergement. Younès devra apparemment suivre encore un travail spécifique avant de pouvoir réintégrer le groupe. Un match d'application pour se mettre en appétit Malgré l'intensité de la séance du matin, les joueurs harrachis ont eu droit à une deuxième session avant-hier après-midi. Programmé initialement à 19h, Charef a dû chambouler son itinéraire car le terrain allait être occupé par l'équipe d'Al Ittihad Témouchent. Et pour avoir le droit à un créneau, le coach de l'USMH a dû avancer sa séance à 17h. Bien que les joueurs aient eu droit à moins de temps de récupération, ils ont dû rechausser les crampons pour un match d'application entre eux qui a duré deux fois vingt minutes. C'était une façon pour Boualem Charef de permettre à ses joueurs de se dégourdir les jambes et de mettre en place les différents schémas tactiques avant de croiser le fer avec l'équipe d'El Remchi. Durant cette rencontre, Ouderra, Bounedjah, Djarbou, Touahri et Boukelmouna se sont illustrés une nouvelle fois en marquant des buts qui ont régalé les quelques présents. Il a réfuté énergiquement les rumeurs de blessure Bounedjah : «Je me porte comme un charme et je n'ai aucune blessure» A la fin du match contre le WAM, des rumeurs ont commencé à circuler sur une blessure grave contractée par Bounedjah. Le joueur d'El Harrach s'est inscrit en faux contre toute ces rumeurs qui le donnent blessé et indisponible pour une longue période. «Je tiens à démentir toutes les rumeurs qui ont été propagées à mon encontre comme quoi je suis blessé et indisponible. Dieu merci, je me porte comme un charme et je ne me suis jamais senti aussi affûté physiquement», nous a confié Bounedjah. Petit bobo pour Belkacem Le troisième portier d'El Harrach, Belkacem, est allé au terme de la séance de travail d'hier matin alors qu'il avait un petit bobo au genou. Le gardien de but n'a ressenti aucune gêne, ce qui lui a permis de s'entraîner le plus normalement du monde, même si, parfois, il fallait grincer des dents. Touahri souffre du poignet Le héros du match face au WAM, Amine Touahri, a dû s'entraîner hier matin avec une petite douleur au poignet. L'attaquant harrachi nous a fait savoir qu'il pouvait travailler sans le moindre souci. Il fallait seulement être vigilant en évitant de tomber pour ne pas solliciter le poignet. Un bobo contracté lors du dernier match amical disputé contre le Widad. Charef allège son programme Hier matin, les joueurs harrachis ont eu droit à une séance très légère qui aura, toutefois, duré 1h 30. Ayant un match test contre El Remchi en toute fin d'après-midi, le coach, Boualem Charef, a dû concocter un programmé spécial afin de préserver la fraîcheur de ses troupes. Et malgré la chaleur étouffante, c'est dans une ambiance bon enfant que les camarades de Ziane-Chérif se sont donnés à fond sans compter, car avec un Charef comme entraîneur on ne fait jamais les choses à moitié.
