«À gauche ou à droite, je jouerai là où le coach voudra.» Toujours aussi disponible pour les journalistes, Liassine Cadamuro, qu'on a accosté lundi matin à son arrivée à l'aéroport d'Alger, a bien voulu répondre à nos questions et nous parler notamment de ce match retour face à la Libye, prévu dimanche prochain à Blida. Le sociétaire de la Real Sociedad est revenu avec nous sur sa situation assez difficile qu'il traverse au sein du club basque, sans omettre d'assurer qu'il est totalement prêt physiquement à jouer contre la Libye. On imagine que vous êtes heureux de retrouver vos potes de la sélection... Et comment ! Je suis très content de retrouver le pays et sa chaleur. Là, on a un match important à préparer et j'espère qu'on sera à la hauteur, dimanche prochain. Comment vous sentez-vous sur le plan physique ? Je me porte bien. Ça fait un moment que j'ai repris l'entraînement, et je peux vous dire que je suis prêt à jouer ce match face à la Libye. C'est bon, vous vous êtes totalement remis de votre dernière blessure ? Oui, bien évidemment. Je n'avais besoin que de deux semaines de repos. Ma blessure n'était pas aussi grave, et c'est ce qui explique mon retour assez rapide aux entraînements. Là, je suis bien d'attaque pour jouer de nouveau. Néanmoins, vous accusez un retard assez important au niveau du temps de jeu, puisque vous ne jouez presque pas à la Real Sociedad... Oui, ça c'est un problème, c'est vrai. Mais bon, ça ne dépend pas de moi. Moi, je me donne à fond aux entraînements et je me sens prêt à jouer, sauf que le coach en a décidé autrement. A ce propos, justement. Comment expliquez-vous que cette saison vous trouvez tout ce mal pour jouer en club ? Je ne saurai vous donner une explication. C'est des choix du coach et moi, en tant que joueur, je me dois de les respecter. Evidemment, j'aimerais jouer davantage et être titulaire dans tous les matches, mais, c'est plus fort que moi. Après, je peux dire que je ne suis pas gâté par le sort aussi. Comment ça ? Eh bien, ce mauvais sort, à chaque fois que je reviens de sélection, je rentre à San Sebastian blessé. Cela m'empêche d'enchaîner les matches et, par conséquent, je perds ma place en club. Toutefois, rien n'est encore perdu, car je sais qu'avec le travail, je finirai par retrouver du temps de jeu et, du coup, mon véritable niveau. Parlons de ce match face à la Libye. Comment l'appréhendez-vous ? Il est évident qu'on s'attend à un match plus que difficile. Il ne faut pas croire que notre tâche sera facile du moment qu'on a gagné au match aller. Là, ça sera un tout autre match, et on doit, par conséquent, répondre présent et sortir le meilleur de nous-mêmes pour arracher cette qualification à la CAN. Vous étiez présent au match aller. Ne craignez-vous pas que ce match sorte de son contexte, surtout si les Libyens maintiennent leurs provocations ? On ne doit, surtout pas, tomber dans ce piège. On doit penser à jouer notre match et ne pas se soucier de ce que peuvent faire les Libyens. On doit prendre ce match le plus sérieusement possible et jouer à fond. Désormais, on connaît un peu le jeu de cet adversaire. A nous de bien répondre sur le terrain. Un appel à lancer au public, à ce propos ? Oui, bien sûr. J'espère que nos supporters continueront à nous encourager, comme ils l'ont fait à Casablanca, notamment. Ils doivent aussi rester calmes et ne pas broncher lors des provocations des joueurs adverses. C'est très important. Le sélectionneur pourrait faire appel à vous au poste d'arrière gauche. Vous sentez-vous prêt à l'occuper ? Bien entendu. Je jouerai là où le coach me mettra. En plus, ce poste n'est pas du tout étranger pour moi. Face à la Libye, vous allez jouer votre tout premier match à domicile. On imagine que vous êtes excités, vous qui avez toujours attendu ce moment... Oui, je ne vous cache pas que mon souhait a toujours été de jouer en Algérie devant des milliers de nos supporters. Espérons juste que d'ici dimanche, je ne me blesse pas de nouveau.
