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USMA : Mouassa vide son sac
Publié dans Le Buteur le 17 - 08 - 2009


«On ne peut pas faire du neuf avec des vieux»
«Le problème de l'USMA n'est pas Mouassa», affirmait le coach usmiste à l'issue de la défaite concédée samedi passé par son équipe sur son terrain. «Le jour où je saurai que c'est moi le problème, je partirai», ajoutait-il, laissant entendre que le problème résidait ailleurs. «Il suffit de bien ouvrir les yeux pour le voir». On sentait que le coach usmiste était sur le point de se lâcher, de tout dire, mais il s'est retenu, le moment ne s'y prêtait peut-être pas. Il a seulement fait allusion au climat qui règne autour du club, et qui maintient le groupe continuellement sous pression, mais n'a pas osé aller au fond des choses. Selon nos informations, Mouassa aurait, comme ses prédécesseurs, décelé le mal de l'équipe et, afin de l'éradiquer, il a besoin que le président lui donne carte blanche. Une carte que Allik hésite à lui donner, selon une source proche du club, car il s'agirait d'écarter quelques joueurs pour assainir le climat au sein de l'équipe. On a pu apprendre à ce sujet qu'à son retour de vacances après la fin de l'exercice écoulé, le coach a été désagréablement surpris de constater que des éléments qu'il avait mis sur la liste des départs étaient encore là. Mis devant le fait accompli, il n'avait pas d'autre choix que de continuer à travailler avec eux. Il serait revenu récemment à la charge, mais, pour le président, c'est un peu trop tard pour faire le ménage. Cela risque d'envenimer davantage la situation. Pour Mouassa, ça ne fait que perpétuer le problème. Hier, il a accepté de vider son sac.
Basset M.
«Même Fullone n'a rien pu faire»
«L'entourage du club est malsain»
«On ne peut pas faire du neuf avec du vieux»
*
D'aucuns se posent la question de savoir si vous allez rester à l'USMA ou non. Pouvez-vous nous éclairer là-dessus ?
Tout le monde parle de mon départ comme si c'était moi le problème. Je vous ai déjà dit que le problème de l'USMA n'est pas Mouassa. Je vous jure que si ça avait été moi le problème, je serais déjà parti. Je suis quelqu'un qui assume ses responsabilités et qui n'a pas peur d'affronter les choses. Et ce n'est pas cette pression qui va me faire fuir, j'ai connu pire.
*
Juste après le match contre le WAT, vous avez insinué que le problème était ailleurs, qu'il est beaucoup plus profond, mais vous n'êtes pas allé au fond des choses. Où réside-t-il exactement ?
A l'USMA, tout le monde sait où réside le problème, j'avais attiré l'attention des responsables, mais on n'a rien fait. L'entourage du club est malsain, l'équipe n'est pas tranquille et les joueurs sont tout le temps sous pression.
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Mais il n'y a pas que ça apparemment…
Exact, il n'y a pas que ça…
*
Il paraît que vous avez demandé carte blanche pour faire le ménage dans l'effectif. Est-ce vrai ?
Pour bien vous expliquer les choses, l'USMA devait assainir son groupe il y a longtemps. Il y a des joueurs qui ont beaucoup donné à cette équipe, qui ont fait ses beaux jours, qui l'ont portée très haut, mais aujourd'hui, ils ne peuvent plus donner comme avant. La vérité est là, mais personne n'a eu le courage de mettre le doigt là-dessus. Il n'est pas possible de gagner un titre avec des joueurs qui l'ont gagné il y a dix ans. Ils n'ont plus ni les jambes ni la motivation de l'époque. Ils ont tout connu, tout gagné, et aujourd'hui, ils ne peuvent plus jouer avec les mêmes objectifs. Je suis désolé, mais on ne fait pas du neuf avec du vieux.
*
Mais vous continuez à les faire jouer quand même…
A partir du moment où on les a gardés dans l'effectif, c'est comme si on nous avait donné un cadeau empoisonné… faites-en ce que vous vous voulez. Si je les fais jouer «marani fikhir», et si je ne les fais pas jouer «marani fikhir». Ce problème ne date pas d'aujourd'hui. Il y a eu récemment l'expérience de Fullone, mais on n'en a pas tiré les leçons. Est-il normal qu'un monument comme lui échoue en quelques mois à l'USMA ! Il avait rencontré le même problème, il avait mis le doigt sur la plaie, mais c'est lui qui a sauté. C'est pour cela que je dis que mon départ ne va rien régler, absolument rien. Vous pouvez ramener tous les entraîneurs que vous voulez, ils n'y pourront rien.
*
Vous auriez pu faire le ménage pendant l'intersaison, non ?
Je ne pensais pas qu'ils allaient rester, pour moi c'était une évidence. Et je vous jure, contrairement à ce qui se dit, que je n'ai ramené aucun joueur à part Benayada en qui j'ai encore une entière confiance. Mais j'avais laissé une liste de joueurs à recruter. Il s'agissait de Benchaïar, Diss, Ziaya, Seguer et Aoudia entre autres. Je savais qu'on pouvait tous les avoir, ils voulaient tous jouer à l'USMA. Combien de joueurs ont négocié avec le président et lui ont donné leur parole de signer à l'USMA ? Mais ils se sont tous barrés lorsqu'ils ont su que les joueurs en question allaient rester. C'est la vérité que tout le monde doit savoir. Et en plus, on a laissé partir Ammour et Bensaci, deux joueurs clés de l'effectif, deux titulaires à part entière.
*
Mais il est trop tard aujourd'hui pour assainir le groupe, non ?
Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Je suis toujours parmi ceux qui disent que l'USMA doit jouer le podium, mais dans les conditions actuelles, il ne faut pas trop rêver. A la fin de la saison, il n'y aura qu'un seul champion. Une seule équipe seulement décrochera le titre. Alors, il faut être sage et raisonnable. Si on n'est pas capable de finir champion, il ne faut perdre encore du temps et tourner toujours autour du même pot. Et je vous le dis, je ne fuis pas mes responsabilités, je suis prêt à entamer ce chantier et aller très loin avec cette équipe parce que je crois en elle. Je suis venu à l'USMA par respect envers Allik qui est un ami, un ami que je ne veux pas perdre. Il y a de la bonne pâte dans cette équipe, j'en suis sûr, mais il faut avoir le courage d'assainir tout ce qu'il y a autour d'elle, sinon, jamais les choses ne vont s'arranger. Le match contre le WAT doit nous servir de leçon, comme celui du CAB. On dominait tout, Abdouni n'a touché le ballon qu'une seule fois, sur un coup franc de surcroît, mais on perd le match dans le dernier quart d'heure. Cela donne à réfléchir…
Entretien réalisé par
Basset M.
L'équipe victime de l'affrontement supporters-Mouassa
Une victoire ou la crise, titrions-nous avant le match contre le WAT. L'USMA n'a pas gagné, pis, elle s'est inclinée chez elle, sur son terrain. Du coup, la crise est là et rien ne va plus dans la maison rouge et noir. Pourtant, depuis le coup d'envoi de la rencontre, rien n'annonçait une telle issue, tellement les Usmistes avaient l'emprise sur les débats qu'ils dominaient tranquillement, sans qu'ils soient inquiétés. Pour preuve, Abdouni n'est intervenu qu'une seule fois, à la 52', pour dévier en corner un coup franc de Benmoussa. Tout allait bien en effet, et au moment où tout le monde attendait le break de la part des Rouge et Noir, l'arbitre siffle un penalty en faveur des Tlemcéniens (71') qui sera transformé par Belgherri. A partir de cet instant, tout a basculé. L'USMA a subitement changé de visage, elle n'était plus la même. Très fragiles psychologiquement, les joueurs de Mouassa ont été pris de panique. Ils ont perdu toute leur lucidité et leur équilibre, mais ils avaient encore les moyens de reprendre l'avantage s'il y avait plus de solidarité sur le terrain, si le staff technique avait fait preuve de plus de maîtrise et si les supporters avaient soutenu leur équipe au lieu de lui tomber dessus. Il n'y avait pas le feu, le WAT venait juste d'égaliser sur un penalty, quoi de plus normal, et il restait plus de dix-huit minutes à jouer, un temps assez suffisant pour revenir dans le match. Au lieu de rejouer au football comme des gens normaux, les Usmistes présents au stade, joueurs, entraîneurs, supporters et dirigeants, ont préféré s'affronter entre eux. Au lieu d'encourager leurs favoris, les supporters insultaient et descendaient en flammes chaque joueur qui perdait une balle ou qui faisait une mauvaise passe. En même temps, ils faisaient entendre à Mouassa des vertes et des pas mûres en réclamant des changements qui ne venaient pas. Sur son banc, l'entraîneur usmiste ne voulait pas céder. Même si des changements s'imposaient, avant même que le WAT n'égalise, il n'a pas bougé le petit doigt. «Ce ne sont pas les supporters qui me dictent ce que je dois faire», se disait-il sans doute, et cet entêtement va coûter cher à l'équipe puisque quelques minutes plus tard, Mouassa procéda au remplacement qu'il ne fallait pas en incorporant Hamidi à la place de Aït Ouamar. Devant un Layati dépassé, c'est tout le flanc gauche qui s'est dégarni, et la sanction fut immédiate. Un contre rapide sur ce couloir va finir en trois secondes devant un Abdouni impuissant. C'est le coup de massue, et à partir de là, il n'y avait rien à récupérer. Certes, cette équipe de l'USMA est loin d'être parfaite, mais samedi passé, elle ne devait en aucun cas perdre son match. Elle a été victime d'un affrontement entre ses supporters et son entraîneur car, rien, absolument rien, n'explique la défaite contre le WAT qui n'a jamais été supérieur aux Usmistes. En tout cas, les joueurs sont les moins à blâmer.
Des dirigeants insouciants
Et ce qu'il faut souligner, c'est qu'à la fin du match, tous les dirigeants ont préféré se tirer, laissant seuls les joueurs avec leur entraîneur dans le vestiaire. Personne n'est venu leur dire un mot pour les réconforter ou pour les protéger des quelques furieux supporters qui les attendaient dehors. Les joueurs l'ont bien remarqué et certains d'entre eux nous ont bien demandé de le mentionner.
Pas de repos pour Benchaâbane
Titularisé samedi pour la première fois depuis le début de la saison à l'occasion de la rencontre qui a opposé son équipe au WAT, le jeune attaquant de l'USMA, Ghilès Benchaâbane, n'observera pas de repos comme la plupart de ses coéquipiers. En effet, le natif de Tizi Ouzou, qui est sous les drapeaux, a été contraint de rejoindre la caserne militaire de Ben Aknoun, comme c'est le cas chaque semaine. Il ne pourra être libéré que mardi prochain, soit à quelques jours du prochain match de son équipe.
Les internationaux bloqués pour rien
Il était prévu qu'ils rejoignent leur équipe le jour du match, mais enfin de compte, les internationaux juniors n'ont pas été libérés par le sélectionneur. Actuellement en regroupement, les Rabhi, Tattem et Mehdi Benaldjia ont été ainsi contraints de faire l'impasse sur la rencontre qui a mis aux prises leur équipe avec le WAT. Etant parmi les meilleurs éléments de leur équipe, les dirigeants ainsi que les membres du staff technique ont été déçus de ne pas pouvoir compter sur eux. Pour rappel, comme leurs aînés, les juniors unionistes se sont inclinés avant-hier sur le score de deux buts à un.
Reprise aujourd'hui
Après avoir bénéficié d'un jour de repos accordé par le staff technique à l'issue du match d'avant-hier, les Rouge et Noir devront reprendre aujourd'hui du service. La première séance de la semaine aura lieu comme d'habitude au stade Omar-Hamadi.


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