Bettoumi : «Je ne suis pas le seul à avoir séché l'entraînement» Comme il fallait s'y attendre, Zmit et Bettoumi n'ont pas été convoqués pour le match face à la JSK. Leur absence à la séance de la reprise leur a coûté cher au final. Si la non-convocation de Bettoumi était évidente dans la mesure où le joueur avait séché deux séances, Zmit s'attendait au moins à être parmi les dix-huit car, au même titre que certains éléments, l'ancien milieu défensif de Blida n'a raté qu'une seule séance. Cela dit, l'entraîneur n'y est pas allé de cette logique est l'a éloigné carrément des dix-huit. Cela s'est vérifié durant la séance de mercredi à l'occasion du match d'application que Mansour Hadj a organisé, Zmit ayant été invité illico à renforcer l'équipe des remplaçants. Il a déjà eu un signe qu'il n'allait pas être parmi l'équipe type face à la JSK. Cela passait au moment où Bettoumi se contentait de quelques tours de piste. Ce n'est que jeudi passé que les deux joueurs avaient compris qu'ils n'allaient pas être retenus pour ce match puisque le coach palestinien a préféré travailler avec les dix-huit sans leur présence. Bettoumi et Zmit ont dû s'entraîner avec les non-convoqués. Medjahed dans l'ombre L'autre joueur qui ne jouit plus de la confiance de l'entraîneur est Medjahed. Titulaire indiscutable la saison passée, ne fais plus partie des dix-huit. Une situation qui semble inquiéter le jeune Medjahed qui a quitté l'enceinte de Bouakeul avec une certaine amertume jeudi dernier. A. L. Bettoumi : «Je ne suis pas le seul à avoir séché l'entraînement» Non convoqué pour cette rencontre face à la JSK, Bettoumi se dit victime de la politique des deux poids et deux mesures. * On suppose que vous vous attendiez à cette non-convocation dans la mesure où vous avez raté deux séances d'entraînement ? Ecoutez, je suis quelqu'un de professionnel et de censé. Je respecte avec beaucoup de sportivité la décision de l'entraîneur. Sans vouloir entrer dans les détails, je vous dirai que j'étais tombé malade en début de semaine sans parler des dépenses du Ramadhan que je devais absolument engager. J'accepte toutefois que l'entraîneur ne m'ait pas fait jouer face à la JSK, mais j'aurais bien aimé par ailleurs que tout le monde soit sur un pied d'égalité. * Pouvez-vous être plus explicite ? Si la sanction qui nous été infligés à Zmit et moi est justifiable, elle devait donc être appliquée à tout le monde et pas seulement aux deux éléments connus pour leur gentillesse. Comme tout le monde le constate, il n'y a pas que Bettoumi et Zmit qui ont séché les entraînements, alors qu'il y a des joueurs qui habitent juste à côté qui ne se sont pas entraînés et qui se sont vus tout de même parmi les dix-huit. Ça crève les yeux, il existe une politique des deux poids et deux mesures dont Zmit et moi faisons manifestement les frais. * Mais vous particulièrement, vous avez parcouru plus de 1 500 km en début de semaine. Effectuer un pareil trajet est fatigant, n'est-ce pas ? Comme je vous l'ai déjà dit, j'étais obligé de me rendre chez moi car il s'agissait du début du mois de Ramadhan et comme vous savez, chacun aimerait rompre le jeûne aux côtés de sa petite famille. J'ai dû prolonger mon repos d'un jour car je suis tombé malade entre-temps. Toutefois, je suis revenu et j'ai assisté à deux séances. J'ai 72 heures devant moi pour récupérer. La fatigue n'est guère une excuse. Pour la rencontre face au MSPB, on a fait 15 heures de route et à la veille du match par-dessus le marché. Pour autant, cela ne nous a pas empêchés de faire un match honnête. * Peut-être vous auriez dû rester à Oran et éviter la navette ? Je suis un chargé de famille. Je l'ai déjà dit à mes dirigeants. Dès ma signature au MCO, j'ai réclamé un appartement afin que je vienne m'installer avec ma petite famille. Ce problème traîne depuis deux mois déjà. J'aimerais bien qu'on me trouve une solution dans les plus brefs délais pour éviter de les allers-retours dans ma famille. Entretien réalisé par Amine L. Mezaïr : Une popularité sans faille En plus de ses grandes qualités de gardien de but, Hichem Mezaïr n'a pas perdu un gramme de sa popularité au milieu des fans d'El Hamri. Venus en masse durant la dernière séance d'entraînement au stade Habib-Bouakel, les inconditionnels n'ont pas cessé de demander au Tlemcénien de ne pas quitter les rangs et de terminer au moins cette saison avec le MCO. Le portier des Hamraoua leur a promis à son tour de faire un effort pour qu'il termine la saison avec les Rouge et Blanc non sans préciser que sa décision de quitter le club n'avait rien à voir avec les contacts établis avec Benhamou. «Aucun gardien de but en Algérie ne me fait peur», lance Mezaïr aux supporters. En tout cas, jeudi passé, Mezaïr a eu l'occasion de vérifier de visu sa popularité qui est restée intacte malgré son conflit avec la direction du club. MCO-USMAn sous les projecteurs Le match du Mouloudia face à l'USMAn se jouera sûrement à Bouakel. La bonne nouvelle, c'est que cette partie ne se jouera pas en après midi comme cela a été le cas face au MCEE, mais bel et bien sous les projecteurs. En effet, la direction du club a formulé le vœu auprès de la LNF pour jouer cette partie en nocturne. De l'avis de tous ceux qui assistent aux entraînements du MCO en nocturne au stade Bouakeul, l'éclairage est vraiment au point. Lors des séances d'entraînement. En 2009, les Hamraoua n'ont laissé que deux points à Bouakel De l'avis de tous ceux qui suivent les matches du MCO, le stade Bouakel sied bien à la formation d'El Hamri. Durant l'année 2009 par exemple, le MCO n'y a laissé filer que deux points en faisant match nul face au WAT qui n'était autre que le futur champion de la Super D2. Et encore, c'était au moins de janvier. Alors que les travaux du stade Zabana prendront fin dans dix jours Elimam : «J'aimerais bien finir la phase aller à Bouakel» Au moment où les travaux du stade Ahmed-Zabana sont entrés dans la phase de la finition, le premier responsable du MCO a souhaité que son équipe boucle sa phase aller au stade Habib-Bouakeul où elle a commencé à évoluer cette saison. Le prochain match, qui aura lieu dans une quinzaine de jours à Oran face à l'USMAn, devrait se dérouler à Bouakel. D'un côté parce que le président a formulé le souhait de finir la première partie du championnat au stade Bouakeul : «J'aimerais bien que mon équipe finisse la phase aller au stade Bouakeul, afin qu'elle ne soit pas perturbé. Maintenant, si les autorités nous forcent à quitter ce stade pour aller élire domicile à Zabana, on n'aura pas d'autre choix que de nous y soumettre puisque le stade Bouakeul sera fermé pour travaux à son tour.» Ainsi, le souhait d'Elimam est de finir la phase aller à Bouakeul, du moment que ce stade sourit bien aux Hamraoua avec deux victoires en deux matches. Les joueurs y ont leurs repères, sans compter la pression du public qui retentit bien dans cette enceinte, ce qui a son importance. Cela nous amène à dire que le prochain match face à l'équipe de Annaba se déroulera bel et bien à Bouakel. * «Avant de jouer à Zabana, il faudra s'y entraîner pendant 15 jours au moins» Autre point soulevé par Elimam pour appuyer son souhait de continuer à jouer à Bouakeul, du moins le prochain match, les repères et les appuis qui seront difficiles à prendre pour les joueurs sur le vaste terrain de Zabana. En effet, les joueurs ne vont pas évoluer sur les mêmes dimensions. «Avant qu'on déménage au stade Zabana, il faudrait que mes joueurs s'y entraînent pendant une quinzaine de jours au moins pour qu'ils s'y habituent. Ce ne sont pas les mêmes dimensions. Donc, avant de jouer des matches officiels sur ce terrain, il faudrait que mes joueurs s'habituent à cette surface et à cette nouvelle pelouse. Franchement, je ne nous vois pas jouer notre prochain match à Zabana.» Cette déclaration du chairman Hamraoui indique bien que la volonté du club est de finir cette première phase à Bouakeul. En tout cas, le prochain match face à Annaba, sauf surprise de dernière minute, aura bel et bien lieu à Bouakeul. Déjà, les travaux au stade de Zabana n'auront pas connu leur achèvement à cette date-là comme nous l'a souligné M. Derba, le chef de service sports à l'OPOW : «Sans parler des autres travaux, le confortement des gradins et les travaux de finition au stade Zabana prendront environ une dizaine de jours. Il faut signaler aussi que cette société devra aussi balayer toute la terre qui a été creusée. Donc, pour notre part, le stade sera prêt dans une dizaine de jours. Maintenant, à la question de savoir si le MCO va pouvoir jouer à Zabana une fois les travaux achevés, là je ne peux pas m'avancer.» A signaler que même si les travaux sont achevés dans les délais prévus, ni le Mouloudia ni une autre équipe n'y pourront être officiellement domiciliées avant le passage de la commission d'homologation de la Ligue nationale de football. Une simple formalité en fait du moment que le stade sera refait à neuf.
