"L'infirmerie est pratiquement vide..." Abdeldjalil Boudemagh est membre du staff technique du Mouloudia de Batna. Il parle de la dernière défaite de son équipe et de l'importance des points contre l'USMAn pour le maintien du club en Ligue 2. Vous avez programmé un match d'application sur le terrain principal du stade OPOW, quels étaient les objectifs de cette rencontre ? C'était un match de fin de semaine joué dans une bonne ambiance. On voulait garder le rythme de la compétition, parce que le championnat était au repos. Vous l'avez joué sur le terrain principal pour que les joueurs se sentent comme en championnat, non ? Bien sûr, on a un créneau sur le terrain principal et on a voulu en bénéficier et nous mettre dans les mêmes conditions qu'en championnat. Ces derniers temps, le Mouloudia a connu son lot de joueurs blessés, où en est-on avec l'infirmerie du club ? L'infirmerie est pratiquement vide. Mis à part Omrani qui est toujours indisponible pour cause de blessure, les autres joueurs qui étaient blessés ont tous rejoint le groupe et sont désormais aptes à jouer en championnat. Belhadi pourra-t-il de nouveau faire partie des joueurs convoqués en championnat ? Belhadi est de nouveau dans le groupe à l'entraînement. Il s'est rétabli et sera disponible pour jouer en championnat. Lemouadaâ est resté longtemps loin de la compétition... Lemouadaâ est aussi disponible, il a d'ailleurs pu jouer en championnat contre l'ASK. On peut compter sur lui, pour le restant de la saison. Le 0-5 contre l'ASK n'a pas du tout été apprécié par les supporters et ils l'ont fait savoir aux joueurs. Comment a opéré le staff technique pour remotiver les joueurs ? On comprend la réaction des supporters ; on a eu des explications avec les supporters du club et on les a rassurés. A la reprise, on a mis les points sur les i avec nos joueurs. Pensez-vous qui l'est possible de voyager le jour du match, sans que cela n'affecte le rendement de l'équipe ? Le fait de voyager le jour du match n'a rien à voir avec la défaite. D'abord, on s'est déplacés dans la matinée et on a pris notre temps. A Aïn M'lila, on était à l'aise. Puis on a repris la route pour arriver au Khroub, vers 12h30. Les joueurs ont eu largement le temps de récupérer du voyage. A quelques jours de l'empoignade contre l'USMAn, ressentez-vous monter la pression ? Pour l'heure, on ne ressent pas une grande pression. On travaille dans le calme. On est conscients de l'enjeu du match et les joueurs savent aussi que le maintien passe par une victoire contre l'USMAn. L'USMAn jouera sans objectif et le MSPB, qui comptabilise 31 points, n'est pas loin d'assurer son maintien. Annaba ne devrait pas vous poser de grosses difficultés, n'est-ce pas ? Vous savez, la fin du championnat est un champ miné. On voit des équipes qui perdent à domicile et qui, par miracle, arrivent à gagner en dehors de leurs bases. Il faut faire très attention et prendre les choses très au sérieux. Même le match contre le CRT ne sera pas de tout repos, même s'il est condamné à la relégation.
